La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua - 1956
Carte grise française
Châssis n° 2140
Moteur n° 2140
- 4 exemplaires produits, carrosserie Frua fine et racée
- Matching numbers
- Histoire exceptionnelle, dans la même famille depuis 55 ans
- Superbe préservation
- La voiture du Salon de Paris 1956
Livrée en châssis le 9 février 1956 aux ateliers Frua par Maserati, cette voiture en repart le 6 juillet pour recevoir son moteur et ses finitions. Elle est définie dans les archives de l'usine comme "moteur numéro interne 76, 2 bobines Marelli, berlinetta Frua 2-4 places, peinture noire et sellerie ivoire, instruments Veglia." Elle est ensuite exportée en France et présentée le 2 août au service des Mines accompagnée d'une licence d'importation. Le même jour, elle est immatriculée 1007 FH 75, au nom de Jacques Fildier, rue Saint-Dominique à Paris. Architecte, il est lui-même grand amateur de voitures de sport anglaises et italiennes et compte notamment à son actif quelques Aston Martin. Il a commandé sa voiture auprès du garage Mirabeau, 71 avenue de Versailles, qui l'a récupérée auprès des Établissements Thépenier, importateur Maserati officiel et basé à Saint-Cloud. Une facture datée du 2 août 1956 adressée par Maserati à Jean Thépenier fait état d'une "vettura Frua, verniciata in colore nero, 3 carburatori Weber 36DO4 n. 836, 843, 850" pour la somme de 2 500 000 Lire. La somme paraissant relativement modeste par rapport aux habitudes, il est probable qu'il s'agisse du châssis, la facture de Frua arrivant séparément.
Bien que déjà livrée et immatriculée par son nouveau propriétaire, la voiture, alors immatriculée 1007 FH 75, est exposée au Salon de Paris, sous la verrière du Grand Palais, en octobre 1956. Cette pratique n'était pas inhabituelle à cette époque où un constructeur comme Maserati produisait ses modèles de route au compte-gouttes, et où l'importateur n'achetait pas forcément avant d'avoir une commande ferme. En tout cas, un article de Giovani Lurani publié dans Auto Italiana du 30 octobre fait état d'une "Maserati GT 2 000 cm3 six-cylindres de teinte noire à finition luxe".
Entre 1956 et 1959, la calandre est modifiée, peut-être à la suite d'un accrochage, avec la grille que la voiture porte encore aujourd'hui, plus fine et élégante que la calandre d'origine, un peu massive. Le 12 juillet 1957, elle est vendue à Marcel Chalas, un amateur demeurant avenue de Versailles, à Paris. On retrouve la voiture en mai 1959 sur une publicité pour "Rue de la Pink" et, le 17 décembre 1959, elle est vendue à Roger Baillon, garagiste à Paris dans le 19ème arrondissement. L'immatriculation changera plus tard, probablement lors de son immatriculation au nom de Jacques Baillon, pour 267 CMP 92, mais elle est restée dans la famille de 1959 à aujourd'hui, soit 55 ans entre les mêmes mains ! Il existe d'ailleurs dans les archives Maserati un courrier de Jacques Baillon datant de 2000, où il s'enquiert d'informations techniques sur la voiture.
Rappelons que ce modèle fait partie des toutes premières Maserati de route, la première étant l'A6 1500 de 1946. La production de cette dernière démarre doucement et 61 exemplaires sortent des ateliers avant qu'une version 2000 voit le jour en 1950. La diffusion est encore plus confidentielle et le moteur simple arbre manque un peu de puissance, si bien que Maserati améliore les choses avec un moteur à deux arbres à cames en tête et double allumage, mais avec la même cylindrée, pour l'A6G/54 ("A" pour Alfieri, "6" pour 6 cylindres, "G" pour ghisa, fonte, et 54 pour 1954). La puissance passe à 150 ch et comme la voiture est légère, elle atteint 200 km/h. La réalisation des carrosseries est confiée à Frua, Allemano et Zagato. Pinin Farina ne collabore plus avec Maserati depuis 1952, étant "occupé" par Ferrari, la marque concurrente. Entre 1954 et 1957, il sortira 60 exemplaires des usines Maserati, dont quatre berlinettes Frua dans le même style que la voiture de la vente, et deux coupés plus tardifs, dotés d'un avant plus proéminent. Frua a produit également quelques versions spider, tout aussi confidentielles.
Les Maserati A6G/54 et A6G/2000 sont à l'époque encore des voitures de sport radicales, directement dérivées de la compétition et réservées aux amateurs purs et durs. Mais elles vont assurer la transition entre le monde de la course et celui de la route : en 1957 sera lancée la 3500 GT, première Maserati de Grand Tourisme confortable sur laquelle se basera toute la lignée qui suivra et qui assurera le succès de la marque. En cela, l'A6G 2000 est un modèle qui représente un épisode majeur de l'histoire de Maserati.
La voiture que nous présentons est donc tout à fait exceptionnelle. D'abord par le modèle qu'elle représente, rare, chargé de signification historique et présentant une technique sophistiquée, ensuite par sa carrosserie particulièrement fine et racée, et enfin par sa propre histoire et son appartenance à la même famille depuis 55 ans, tout en ayant gardé sa présentation d'origine. Elle constitue le meilleur exemplaire de ce modèle, disponible sur le marché.
Cette Maserati était garée aux côtés de la Ferrari 250 California depuis que la Belle de Maranello était entrée dans la collection Baillon en 1971. Il y a quatre ans, Jacques Baillon avait mis en œuvre le remplacement de l'embrayage. Il avait enlevé le tunnel de boîte mais il n'avait pas eu le temps de finir le chantier. Cette sublime Maserati, historique, toujours équipée de son moteur d'origine, se trouve donc dans son plus pur état d'origine, jamais restaurée. Ses proportions sont parfaites, son équilibre ne peut que faire vibrer son spectateur. La magie a opéré dès notre première visite le 30 septembre dernier. Elle sera la même lorsque vous la découvrirez pour la première fois à Rétromobile.
Carte grise française
Châssis n° 2140
Moteur n° 2140
- 4 exemplaires produits, carrosserie Frua fine et racée
- Matching numbers
- Histoire exceptionnelle, dans la même famille depuis 55 ans
- Superbe préservation
- La voiture du Salon de Paris 1956
Livrée en châssis le 9 février 1956 aux ateliers Frua par Maserati, cette voiture en repart le 6 juillet pour recevoir son moteur et ses finitions. Elle est définie dans les archives de l'usine comme "moteur numéro interne 76, 2 bobines Marelli, berlinetta Frua 2-4 places, peinture noire et sellerie ivoire, instruments Veglia." Elle est ensuite exportée en France et présentée le 2 août au service des Mines accompagnée d'une licence d'importation. Le même jour, elle est immatriculée 1007 FH 75, au nom de Jacques Fildier, rue Saint-Dominique à Paris. Architecte, il est lui-même grand amateur de voitures de sport anglaises et italiennes et compte notamment à son actif quelques Aston Martin. Il a commandé sa voiture auprès du garage Mirabeau, 71 avenue de Versailles, qui l'a récupérée auprès des Établissements Thépenier, importateur Maserati officiel et basé à Saint-Cloud. Une facture datée du 2 août 1956 adressée par Maserati à Jean Thépenier fait état d'une "vettura Frua, verniciata in colore nero, 3 carburatori Weber 36DO4 n. 836, 843, 850" pour la somme de 2 500 000 Lire. La somme paraissant relativement modeste par rapport aux habitudes, il est probable qu'il s'agisse du châssis, la facture de Frua arrivant séparément.
Bien que déjà livrée et immatriculée par son nouveau propriétaire, la voiture, alors immatriculée 1007 FH 75, est exposée au Salon de Paris, sous la verrière du Grand Palais, en octobre 1956. Cette pratique n'était pas inhabituelle à cette époque où un constructeur comme Maserati produisait ses modèles de route au compte-gouttes, et où l'importateur n'achetait pas forcément avant d'avoir une commande ferme. En tout cas, un article de Giovani Lurani publié dans Auto Italiana du 30 octobre fait état d'une "Maserati GT 2 000 cm3 six-cylindres de teinte noire à finition luxe".
Entre 1956 et 1959, la calandre est modifiée, peut-être à la suite d'un accrochage, avec la grille que la voiture porte encore aujourd'hui, plus fine et élégante que la calandre d'origine, un peu massive. Le 12 juillet 1957, elle est vendue à Marcel Chalas, un amateur demeurant avenue de Versailles, à Paris. On retrouve la voiture en mai 1959 sur une publicité pour "Rue de la Pink" et, le 17 décembre 1959, elle est vendue à Roger Baillon, garagiste à Paris dans le 19ème arrondissement. L'immatriculation changera plus tard, probablement lors de son immatriculation au nom de Jacques Baillon, pour 267 CMP 92, mais elle est restée dans la famille de 1959 à aujourd'hui, soit 55 ans entre les mêmes mains ! Il existe d'ailleurs dans les archives Maserati un courrier de Jacques Baillon datant de 2000, où il s'enquiert d'informations techniques sur la voiture.
Rappelons que ce modèle fait partie des toutes premières Maserati de route, la première étant l'A6 1500 de 1946. La production de cette dernière démarre doucement et 61 exemplaires sortent des ateliers avant qu'une version 2000 voit le jour en 1950. La diffusion est encore plus confidentielle et le moteur simple arbre manque un peu de puissance, si bien que Maserati améliore les choses avec un moteur à deux arbres à cames en tête et double allumage, mais avec la même cylindrée, pour l'A6G/54 ("A" pour Alfieri, "6" pour 6 cylindres, "G" pour ghisa, fonte, et 54 pour 1954). La puissance passe à 150 ch et comme la voiture est légère, elle atteint 200 km/h. La réalisation des carrosseries est confiée à Frua, Allemano et Zagato. Pinin Farina ne collabore plus avec Maserati depuis 1952, étant "occupé" par Ferrari, la marque concurrente. Entre 1954 et 1957, il sortira 60 exemplaires des usines Maserati, dont quatre berlinettes Frua dans le même style que la voiture de la vente, et deux coupés plus tardifs, dotés d'un avant plus proéminent. Frua a produit également quelques versions spider, tout aussi confidentielles.
Les Maserati A6G/54 et A6G/2000 sont à l'époque encore des voitures de sport radicales, directement dérivées de la compétition et réservées aux amateurs purs et durs. Mais elles vont assurer la transition entre le monde de la course et celui de la route : en 1957 sera lancée la 3500 GT, première Maserati de Grand Tourisme confortable sur laquelle se basera toute la lignée qui suivra et qui assurera le succès de la marque. En cela, l'A6G 2000 est un modèle qui représente un épisode majeur de l'histoire de Maserati.
La voiture que nous présentons est donc tout à fait exceptionnelle. D'abord par le modèle qu'elle représente, rare, chargé de signification historique et présentant une technique sophistiquée, ensuite par sa carrosserie particulièrement fine et racée, et enfin par sa propre histoire et son appartenance à la même famille depuis 55 ans, tout en ayant gardé sa présentation d'origine. Elle constitue le meilleur exemplaire de ce modèle, disponible sur le marché.
Cette Maserati était garée aux côtés de la Ferrari 250 California depuis que la Belle de Maranello était entrée dans la collection Baillon en 1971. Il y a quatre ans, Jacques Baillon avait mis en œuvre le remplacement de l'embrayage. Il avait enlevé le tunnel de boîte mais il n'avait pas eu le temps de finir le chantier. Cette sublime Maserati, historique, toujours équipée de son moteur d'origine, se trouve donc dans son plus pur état d'origine, jamais restaurée. Ses proportions sont parfaites, son équilibre ne peut que faire vibrer son spectateur. La magie a opéré dès notre première visite le 30 septembre dernier. Elle sera la même lorsque vous la découvrirez pour la première fois à Rétromobile.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Ferrari 250 GT SWB California Spider - 1961
Carte grise française
Châssis n° 2935GT
Moteur n° 2935
Numéro interne n° 610 E
Boîte de vitesses n° 8.61
Pont n° 383F
- Certainement le plus beau cabriolet de la deuxième moitié du XXème siècle
- Une des 37 California Spider SWB phares carénés construite
- Entièrement originale, jamais restaurée
- Histoire unique et fabuleuse
- Ayant appartenu à l'une des plus grandes stars du cinéma, Alain Delon
- Matching numbers
- La California du Salon de Paris 1961
- Même propriétaire depuis 1971
Avec la 250, le destin de Ferrari va changer. De constructeur marginal, il va prendre une dimension industrielle et acquérir l'aura mondiale qu'on lui connaît aujourd'hui. Autour du fameux V12 3 litres, dont les qualités de puissance et de souplesse ne sont plus à démontrer, naissent deux familles d'automobiles : des Ferrari exclusivement destinées à la piste, et d'autres plutôt réservées à un usage routier et offrant donc un confort et un équipement dont étaient jusque-là dépourvues les voitures de la marque. La branche course donnera naissance à des légendes sur roues comme les Testa Rossa, berlinettes Tour de France, 250 GTO ou 250 LM alors que la famille des voitures de route produira de merveilleux coupés ou cabriolets que se disputeront stars, sportifs de haut niveau et gros industriels. Mais ce qui caractérise aussi le constructeur de Maranello, ce sont les "passerelles" constantes qui relient les deux familles, et qui fait que les voitures de route ne sont jamais très loin de la piste... Le spider 250 GT California est le fruit de ce mariage idéal. En effet, alors que le cabriolet 250 GT Pinin Farina est directement dérivé du coupé grand tourisme, le spider California s'appuie sur les berlinettes destinées à la compétition. A tel point d'ailleurs que, sur un dessin magistral de Pinin Farina, il est carrossé chez Scaglietti, à qui Ferrari confie la réalisation de ses voitures de compétition. Le spider reprend le même châssis de 2,60 m d'empattement que la berlinette Tour de France, son moteur offre des caractéristiques comparables et sa forme adopte le décrochement d'aile arrière caractéristique de la version fermée. Comme il est moins systématiquement orienté compétition, il accuse sur la balance quelques dizaines de kilos de plus que son homologue, mais reste malgré tout plus léger que le cabriolet. D'ailleurs, certains modèles plus spécialement préparés pour les joies du chronomètre vont se distinguer sur circuits : ainsi, Ginther et Hively terminent premiers de la catégorie Grand Tourisme et neuvièmes au classement général des 12 Heures de Sebring 1959 et Grossman et Tavano décrochent la cinquième place aux 24 Heures du Mans de la même année, au volant d'un spider engagé par l'écurie du NART de l'enthousiaste Luigi Chinetti. Ledit Chinetti n'est d'ailleurs certainement pas étranger à l'appellation "California" du spider 250 GT : d'origine milanaise, ami intime d'Enzo Ferrari, il participe largement et efficacement à la diffusion de Ferrari en Amérique du Nord, qui devient pour le constructeur italien un marché avec lequel le modèle va connaître une évolution parallèle à celle des versions compétition et un grand succès commercial auprès des plus exigeants amateurs fortunés. En tout, quarante sept exemplaires sont vendus en moins de deux ans dont curieusement 6 seulement en Californie. En réalité deux California de plus sont sorties des ateliers de Scaglietti à la même époque, un coupé " Boano " et un cabriolet Pinin Farina, rhabillés à la suite d'accidents. Et il convient bien sûr de ne pas oublier les 52 exemplaires sur châssis court qui ont pris la suite entre 1960 et 1962. Modèle exclusif et performant, le spider California garde une place à part dans la production Ferrari, car il réalise une synthèse inégalé entre les qualités des modèles de piste et ceux de route, les deux voies sur lesquelles Ferrari a appuyé son succès planétaire. De plus les carrosseries cabriolet de la marque sont particulièrement rares dans la production Ferrari, ce qui explique son succès grandissant au fil des décennies faisant aujourd'hui de la California la plus chère des Ferrari routières. Sur les 52 exemplaires produits sur châssis court, seuls 37 California sont sorties avec les phares carénées. Cette particularité est la plus recherchée aujourd'hui et ce, grâce à l'élégance supérieure qu'elle revêt.
Lorsqu'il se rend au Salon de l'Auto, à Paris en 1961, Gérard Blain est déjà un acteur de cinéma confirmé. Á 31 ans, il a déjà une vingtaine de films à son actif et une passion pour les cabriolets Ferrari. Il vient de faire reprendre sa Ferrari 250 GT Série 1 (la voiture du Salon de Paris 1957) par la Franco-Britannic Autos, l'importateur Ferrari, et s'intéresse de très près au magnifique Spider 250 GT California châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir, exposé sur le stand de ce même importateur Ferrari.
Ce châssis 2935GT, terminé le 27 septembre 1961, a été envoyé immédiatement chez l'importateur parisien pour le Salon qui a lieu du 5 au 15 octobre 1961. La première semaine du Salon sont exposées sur le stand de la Franco-Britannic une 250 GT Berlinette Lusso (#2917), une 250 GTE et une 250 cabriolet série II. La Ferrari 250 berlinette châssis court sera vendue dès le début du Salon et sera remplacée en deuxième semaine par cette Ferrari 250 California #2935. Après son achat par Gérard Blain, elle est immatriculée le 21 octobre 1961 à son nom et son adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75, 6 jours donc après la fermeture du Salon.
Alain Delon est de la même génération que Gérard Blain, et les voitures de sport font évidemment partie de son environnement de star. Séduit par la belle Ferrari de son ami, il lui achète et on la retrouve immatriculée 4452 MC, à Monaco donc. Une copie du titre de circulation monégasque au nom de l'acteur nous montre qu'il l'a immatriculée précisément le 23 mai 1963 en Principauté. Il est incroyable de découvrir que Marc Bouvot, fils du troisième propriétaire, a retrouvé les plaques originales 4452 MC que son père avait conservé après l'achat auprès d'Alain Delon.
A cette époque, après avoir été consacré par Plein Soleil et Rocco et ses frères, Alain Delon connaît une fantastique accélération de sa carrière d'acteur. Beau, séduisant, talentueux, il fait tourner les têtes et tomber les cœurs, et les producteurs profitent de cette fabuleuse image pour le faire tourner sans discontinuer. En 1963, il est avec Jane Fonda dans Les Félins, où René Clément l'entraîne dans une machiavélique machination. L'année suivante, on le retrouve avec Shirley MacLaine dans La Rolls Royce jaune où il séduit une riche et belle marquise. La Ferrari partage ces grands moments avec le célébrissime acteur et des photos le montrent au volant du Spider 2935GT, en compagnie des deux actrices, elles aussi des stars que le monde admire.
En 1964, Alain Delon et sa femme Nathalie partent en voyage en Californie. L'acteur fait envoyer la voiture à destination afin d'en profiter dans les rues de Los Angeles. C'est certainement à ce moment-là que les répétiteurs de clignotants sur les ailes avant ont été changés afin de correspondre aux normes américaines. Nous avons retrouvé sous le siège passager les répétiteurs ronds d'origine dans leur boîte ! Sur l'attestation d'assurance de l'époque, un document original fourni par le fils du troisième propriétaire, on remarque une adresse inscrite à la main indiquant une adresse à Beverly Hills. Sans doute l'acteur avait-il noté cette indication afin de la communiquer à son assureur. Sur une photo prise aux États-Unis en 1964, la Ferrari California est surprise devant une station d'essence, avec Nathalie Delon, pendant que son mari vérifie la pression des pneus et, sur un autre cliché, on aperçoit le couple à Los Angeles, en promenade à bord de sa voiture.
En juillet 1965, Alain Delon se sépare de la Ferrari California et en confie la vente à Michel Maria Urman Automobiles, 40 bis rue Guersant, Paris XVIIe, spécialiste de voitures de prestige. Elle est achetée le 2 août 1965 pour la somme de 30 000 francs par Paul Bouvot, alors que la voiture n'affiche que 37 000 km. Paul Bouvot dirige à cette époque le Centre de Style des Automobiles Peugeot, et son œil de styliste perçoit le caractère exceptionnel de la ligne de la California. Il confiera un jour à son fils : "Cette Ferrari est un chef d'œuvre ; elle est belle quel que soit l'angle sous lequel on la regarde, avec ou sans ses attributs". Il évoque bien sûr les pare-chocs, qui sont parfois démontés de la voiture comme le montrent des photos que nous a montrées son fils Marc Bouvot.
Paul Bouvot immatricule la Ferrari le 18 août 1965, sous le numéro 6101 RU 75. Pendant un an, il va parcourir quelque 25 000 km, ne se gênant guère pour se rendre au volant au Centre de Style Peugeot, ce qui fera grincer des dents certains dirigeants qui auraient préféré le voir arriver dans une plus classique Peugeot. Mais Paul Bouvot est un Ferrariste passionné. Ainsi, quand il vend le Spider California en mai 1966 à son quatrième propriétaire, M. Robert Cooper (un Canadien vivant à Paris), c'est pour acheter quelques mois plus tard une autre Ferrari 250GT California châssis court que son ami Jess Pourret lui propose. Mais c'est une autre histoire...
Robert Cooper gardera la voiture six mois, avant de la céder fin 1966 à un amateur de voitures de sport parisien qui en profitera jusqu'en octobre 1967.
L'avant-dernier propriétaire de 2935GT est un médecin parisien qui la gardera quatre ans jusqu'à son acquisition en novembre 1971 par Jacques Baillon. 2935GT rentre alors dans une collection prestigieuse commencée dans les années 1950 par Roger Baillon, son père. Jacques Baillon roulera très peu avec la Ferrari qui, comme la plupart de ses voitures, se retrouvera vite remisée à l'abri du temps et des intempéries.
Marc Bouvot, dont le père a acheté la Ferrari à Alain Delon en 1965, nous a permis de consulter ses documents originaux exceptionnels (plaques minéralogiques originales Monaco, certificats originaux d'assurance au nom d'Alain Delon, copie du titre monégasque, pochette originale en cuir). C'est également grâce à l'ouvrage de référence sur le Salon de Paris intitulé "Les Ferrari au Salon de Paris-1948 /1988" de Dominique Pascal, et avec la collaboration de Jess Pourret et Marc Rabineau, que nous avons pu constituer un dossier historique très complet.
L'avis des spécialistes
" Ce graal automobile se trouve aujourd'hui telle que nous l'avons découvert, le 30 septembre dernier, alors que nous ouvrions la porte du garage de la propriété. Protégée de toute humidité, elle nous fait front, recouverte d'un léger voile de poussière et de quelques piles de magazines et autres journaux. Elle a mieux résisté au poids des années qu'au poids du papier…son coffre s'en est incliné. Mais il ne s'agissait surtout pas d'y toucher tant cette particularité donne à la Belle toute son originalité, son exclusivité et son histoire unique. Chaque grain de poussière reste celui de tant d'années de stockage à l'abri des intempéries. Protégée de l'humidité, sa robe est saine, tout autant que son châssis. Les jours de portes, capot et coffre sont droits et d'origine. Lorsque vous fermez les portes, on perçoit ce bruit caractéristique d'une automobile préservée. Ses vitres latérales sont en plexiglas (serait-ce d'origine ?). Son intérieur est celui d'origine, avec sa sellerie noire en simili cuir. L'acquéreur qui se glissera derrière son volant prendra possession de la clef pour ouvrir la boîte à gants. Il y découvrira la paire de gants en cuir havane asséchée par le temps, déposé sur des vignettes automobiles des années 71 à 75, jamais collées sur le pare-brise. Lorsqu'il baissera le dossier passager, il glissera sa main dans le vide-poche pour y découvrir le manuel d'origine ainsi que les bons d'essence d'époque. Dans le vide-poches du dossier du fauteuil conducteur, il découvrira le double de clefs. En ouvrant le coffre, il découvrira deux circuits pour enfants, certainement cachés là par Jacques Baillon en vue de les offrir à ses enfants à Noël…ses enfants ne les reçurent jamais…oubliés au fond du coffre… A côté, un nécessaire de pharmacie d'époque encore dans son emballage plastique ainsi que plusieurs exemplaires du livre de Paul Frère "La conduire en compétition". La baie moteur elle semble ne jamais avoir bougée…jamais démontée, intacte avec ses deux bobines originales… rarissimes.
Cette automobile est une œuvre d'art, la dernière California châssis court phares carénés dans un état d'origine intouchée depuis 45 années, probablement jamais démontée. Elle est le graal des Spiders Grand Tourisme, la référence ultime de l'histoire de l'Automobile et LE plus beau cabriolet de la seconde moitié du XXe siècle. "
Une procédure d'enregistrement des enchérisseurs particulière s'applique à ce lot. Si vous souhaitez enchérir sur ce lot, merci de vous manifester auprès du département et de vous enregistrer au moins 48 heures avant la vente.
Carte grise française
Châssis n° 2935GT
Moteur n° 2935
Numéro interne n° 610 E
Boîte de vitesses n° 8.61
Pont n° 383F
- Certainement le plus beau cabriolet de la deuxième moitié du XXème siècle
- Une des 37 California Spider SWB phares carénés construite
- Entièrement originale, jamais restaurée
- Histoire unique et fabuleuse
- Ayant appartenu à l'une des plus grandes stars du cinéma, Alain Delon
- Matching numbers
- La California du Salon de Paris 1961
- Même propriétaire depuis 1971
Avec la 250, le destin de Ferrari va changer. De constructeur marginal, il va prendre une dimension industrielle et acquérir l'aura mondiale qu'on lui connaît aujourd'hui. Autour du fameux V12 3 litres, dont les qualités de puissance et de souplesse ne sont plus à démontrer, naissent deux familles d'automobiles : des Ferrari exclusivement destinées à la piste, et d'autres plutôt réservées à un usage routier et offrant donc un confort et un équipement dont étaient jusque-là dépourvues les voitures de la marque. La branche course donnera naissance à des légendes sur roues comme les Testa Rossa, berlinettes Tour de France, 250 GTO ou 250 LM alors que la famille des voitures de route produira de merveilleux coupés ou cabriolets que se disputeront stars, sportifs de haut niveau et gros industriels. Mais ce qui caractérise aussi le constructeur de Maranello, ce sont les "passerelles" constantes qui relient les deux familles, et qui fait que les voitures de route ne sont jamais très loin de la piste... Le spider 250 GT California est le fruit de ce mariage idéal. En effet, alors que le cabriolet 250 GT Pinin Farina est directement dérivé du coupé grand tourisme, le spider California s'appuie sur les berlinettes destinées à la compétition. A tel point d'ailleurs que, sur un dessin magistral de Pinin Farina, il est carrossé chez Scaglietti, à qui Ferrari confie la réalisation de ses voitures de compétition. Le spider reprend le même châssis de 2,60 m d'empattement que la berlinette Tour de France, son moteur offre des caractéristiques comparables et sa forme adopte le décrochement d'aile arrière caractéristique de la version fermée. Comme il est moins systématiquement orienté compétition, il accuse sur la balance quelques dizaines de kilos de plus que son homologue, mais reste malgré tout plus léger que le cabriolet. D'ailleurs, certains modèles plus spécialement préparés pour les joies du chronomètre vont se distinguer sur circuits : ainsi, Ginther et Hively terminent premiers de la catégorie Grand Tourisme et neuvièmes au classement général des 12 Heures de Sebring 1959 et Grossman et Tavano décrochent la cinquième place aux 24 Heures du Mans de la même année, au volant d'un spider engagé par l'écurie du NART de l'enthousiaste Luigi Chinetti. Ledit Chinetti n'est d'ailleurs certainement pas étranger à l'appellation "California" du spider 250 GT : d'origine milanaise, ami intime d'Enzo Ferrari, il participe largement et efficacement à la diffusion de Ferrari en Amérique du Nord, qui devient pour le constructeur italien un marché avec lequel le modèle va connaître une évolution parallèle à celle des versions compétition et un grand succès commercial auprès des plus exigeants amateurs fortunés. En tout, quarante sept exemplaires sont vendus en moins de deux ans dont curieusement 6 seulement en Californie. En réalité deux California de plus sont sorties des ateliers de Scaglietti à la même époque, un coupé " Boano " et un cabriolet Pinin Farina, rhabillés à la suite d'accidents. Et il convient bien sûr de ne pas oublier les 52 exemplaires sur châssis court qui ont pris la suite entre 1960 et 1962. Modèle exclusif et performant, le spider California garde une place à part dans la production Ferrari, car il réalise une synthèse inégalé entre les qualités des modèles de piste et ceux de route, les deux voies sur lesquelles Ferrari a appuyé son succès planétaire. De plus les carrosseries cabriolet de la marque sont particulièrement rares dans la production Ferrari, ce qui explique son succès grandissant au fil des décennies faisant aujourd'hui de la California la plus chère des Ferrari routières. Sur les 52 exemplaires produits sur châssis court, seuls 37 California sont sorties avec les phares carénées. Cette particularité est la plus recherchée aujourd'hui et ce, grâce à l'élégance supérieure qu'elle revêt.
Lorsqu'il se rend au Salon de l'Auto, à Paris en 1961, Gérard Blain est déjà un acteur de cinéma confirmé. Á 31 ans, il a déjà une vingtaine de films à son actif et une passion pour les cabriolets Ferrari. Il vient de faire reprendre sa Ferrari 250 GT Série 1 (la voiture du Salon de Paris 1957) par la Franco-Britannic Autos, l'importateur Ferrari, et s'intéresse de très près au magnifique Spider 250 GT California châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir, exposé sur le stand de ce même importateur Ferrari.
Ce châssis 2935GT, terminé le 27 septembre 1961, a été envoyé immédiatement chez l'importateur parisien pour le Salon qui a lieu du 5 au 15 octobre 1961. La première semaine du Salon sont exposées sur le stand de la Franco-Britannic une 250 GT Berlinette Lusso (#2917), une 250 GTE et une 250 cabriolet série II. La Ferrari 250 berlinette châssis court sera vendue dès le début du Salon et sera remplacée en deuxième semaine par cette Ferrari 250 California #2935. Après son achat par Gérard Blain, elle est immatriculée le 21 octobre 1961 à son nom et son adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75, 6 jours donc après la fermeture du Salon.
Alain Delon est de la même génération que Gérard Blain, et les voitures de sport font évidemment partie de son environnement de star. Séduit par la belle Ferrari de son ami, il lui achète et on la retrouve immatriculée 4452 MC, à Monaco donc. Une copie du titre de circulation monégasque au nom de l'acteur nous montre qu'il l'a immatriculée précisément le 23 mai 1963 en Principauté. Il est incroyable de découvrir que Marc Bouvot, fils du troisième propriétaire, a retrouvé les plaques originales 4452 MC que son père avait conservé après l'achat auprès d'Alain Delon.
A cette époque, après avoir été consacré par Plein Soleil et Rocco et ses frères, Alain Delon connaît une fantastique accélération de sa carrière d'acteur. Beau, séduisant, talentueux, il fait tourner les têtes et tomber les cœurs, et les producteurs profitent de cette fabuleuse image pour le faire tourner sans discontinuer. En 1963, il est avec Jane Fonda dans Les Félins, où René Clément l'entraîne dans une machiavélique machination. L'année suivante, on le retrouve avec Shirley MacLaine dans La Rolls Royce jaune où il séduit une riche et belle marquise. La Ferrari partage ces grands moments avec le célébrissime acteur et des photos le montrent au volant du Spider 2935GT, en compagnie des deux actrices, elles aussi des stars que le monde admire.
En 1964, Alain Delon et sa femme Nathalie partent en voyage en Californie. L'acteur fait envoyer la voiture à destination afin d'en profiter dans les rues de Los Angeles. C'est certainement à ce moment-là que les répétiteurs de clignotants sur les ailes avant ont été changés afin de correspondre aux normes américaines. Nous avons retrouvé sous le siège passager les répétiteurs ronds d'origine dans leur boîte ! Sur l'attestation d'assurance de l'époque, un document original fourni par le fils du troisième propriétaire, on remarque une adresse inscrite à la main indiquant une adresse à Beverly Hills. Sans doute l'acteur avait-il noté cette indication afin de la communiquer à son assureur. Sur une photo prise aux États-Unis en 1964, la Ferrari California est surprise devant une station d'essence, avec Nathalie Delon, pendant que son mari vérifie la pression des pneus et, sur un autre cliché, on aperçoit le couple à Los Angeles, en promenade à bord de sa voiture.
En juillet 1965, Alain Delon se sépare de la Ferrari California et en confie la vente à Michel Maria Urman Automobiles, 40 bis rue Guersant, Paris XVIIe, spécialiste de voitures de prestige. Elle est achetée le 2 août 1965 pour la somme de 30 000 francs par Paul Bouvot, alors que la voiture n'affiche que 37 000 km. Paul Bouvot dirige à cette époque le Centre de Style des Automobiles Peugeot, et son œil de styliste perçoit le caractère exceptionnel de la ligne de la California. Il confiera un jour à son fils : "Cette Ferrari est un chef d'œuvre ; elle est belle quel que soit l'angle sous lequel on la regarde, avec ou sans ses attributs". Il évoque bien sûr les pare-chocs, qui sont parfois démontés de la voiture comme le montrent des photos que nous a montrées son fils Marc Bouvot.
Paul Bouvot immatricule la Ferrari le 18 août 1965, sous le numéro 6101 RU 75. Pendant un an, il va parcourir quelque 25 000 km, ne se gênant guère pour se rendre au volant au Centre de Style Peugeot, ce qui fera grincer des dents certains dirigeants qui auraient préféré le voir arriver dans une plus classique Peugeot. Mais Paul Bouvot est un Ferrariste passionné. Ainsi, quand il vend le Spider California en mai 1966 à son quatrième propriétaire, M. Robert Cooper (un Canadien vivant à Paris), c'est pour acheter quelques mois plus tard une autre Ferrari 250GT California châssis court que son ami Jess Pourret lui propose. Mais c'est une autre histoire...
Robert Cooper gardera la voiture six mois, avant de la céder fin 1966 à un amateur de voitures de sport parisien qui en profitera jusqu'en octobre 1967.
L'avant-dernier propriétaire de 2935GT est un médecin parisien qui la gardera quatre ans jusqu'à son acquisition en novembre 1971 par Jacques Baillon. 2935GT rentre alors dans une collection prestigieuse commencée dans les années 1950 par Roger Baillon, son père. Jacques Baillon roulera très peu avec la Ferrari qui, comme la plupart de ses voitures, se retrouvera vite remisée à l'abri du temps et des intempéries.
Marc Bouvot, dont le père a acheté la Ferrari à Alain Delon en 1965, nous a permis de consulter ses documents originaux exceptionnels (plaques minéralogiques originales Monaco, certificats originaux d'assurance au nom d'Alain Delon, copie du titre monégasque, pochette originale en cuir). C'est également grâce à l'ouvrage de référence sur le Salon de Paris intitulé "Les Ferrari au Salon de Paris-1948 /1988" de Dominique Pascal, et avec la collaboration de Jess Pourret et Marc Rabineau, que nous avons pu constituer un dossier historique très complet.
L'avis des spécialistes
" Ce graal automobile se trouve aujourd'hui telle que nous l'avons découvert, le 30 septembre dernier, alors que nous ouvrions la porte du garage de la propriété. Protégée de toute humidité, elle nous fait front, recouverte d'un léger voile de poussière et de quelques piles de magazines et autres journaux. Elle a mieux résisté au poids des années qu'au poids du papier…son coffre s'en est incliné. Mais il ne s'agissait surtout pas d'y toucher tant cette particularité donne à la Belle toute son originalité, son exclusivité et son histoire unique. Chaque grain de poussière reste celui de tant d'années de stockage à l'abri des intempéries. Protégée de l'humidité, sa robe est saine, tout autant que son châssis. Les jours de portes, capot et coffre sont droits et d'origine. Lorsque vous fermez les portes, on perçoit ce bruit caractéristique d'une automobile préservée. Ses vitres latérales sont en plexiglas (serait-ce d'origine ?). Son intérieur est celui d'origine, avec sa sellerie noire en simili cuir. L'acquéreur qui se glissera derrière son volant prendra possession de la clef pour ouvrir la boîte à gants. Il y découvrira la paire de gants en cuir havane asséchée par le temps, déposé sur des vignettes automobiles des années 71 à 75, jamais collées sur le pare-brise. Lorsqu'il baissera le dossier passager, il glissera sa main dans le vide-poche pour y découvrir le manuel d'origine ainsi que les bons d'essence d'époque. Dans le vide-poches du dossier du fauteuil conducteur, il découvrira le double de clefs. En ouvrant le coffre, il découvrira deux circuits pour enfants, certainement cachés là par Jacques Baillon en vue de les offrir à ses enfants à Noël…ses enfants ne les reçurent jamais…oubliés au fond du coffre… A côté, un nécessaire de pharmacie d'époque encore dans son emballage plastique ainsi que plusieurs exemplaires du livre de Paul Frère "La conduire en compétition". La baie moteur elle semble ne jamais avoir bougée…jamais démontée, intacte avec ses deux bobines originales… rarissimes.
Cette automobile est une œuvre d'art, la dernière California châssis court phares carénés dans un état d'origine intouchée depuis 45 années, probablement jamais démontée. Elle est le graal des Spiders Grand Tourisme, la référence ultime de l'histoire de l'Automobile et LE plus beau cabriolet de la seconde moitié du XXe siècle. "
Une procédure d'enregistrement des enchérisseurs particulière s'applique à ce lot. Si vous souhaitez enchérir sur ce lot, merci de vous manifester auprès du département et de vous enregistrer au moins 48 heures avant la vente.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Packard Super Eight cabriolet - ca 1938
No reserve
Vendue sans carte grise
Carrosserie n° 4443I6
- Modèle de grand luxe
- Carrosserie rare et désirable
- Beau projet de restauration
- Sans réserve
Dès l'origine de la marque, les Packard se sont distinguées par leur qualité et leurs performances. Ainsi, un modèle 12 cylindres présenté en 1915 a rencontré un tel succès qu'il a dépassé 15 000 exemplaires. On retrouvera au début des années 1930 une autre version V12, dont le châssis sera utilisé également par la Super Eight dont il est question ici, avec un huit-cylindres en ligne de 6,3 litres de 145 ch ; puissance qui peut paraître modeste aujourd'hui, mais qui n'était alors l'apanage que de quelques voitures de grand luxe.
Ce cabriolet Packard Super Eight correspond à une rarissime version européenne d'origine, comme en témoigne son compteur gradué en km/h. D'ailleurs, son immatriculation parisienne (EW 75) correspond à l'année 1956 ou 1957, preuve qu'elle est en France au moins depuis cette période. La carrosserie est complète et la voiture dispose de son porte-bagage et de son armature de capote, précieuse comme modèle pour fabriquer une armature neuve. Le pare-brise est cassé et, à l'intérieur, la sellerie en cuir bordeaux semble d'origine, le tableau de bord étant partiellement complet. Cette voiture d'un luxe raffiné, dotée d'une carrosserie rare et attrayante, mérite une remise en état qui soit à la hauteur de son statut.
No reserve
Vendue sans carte grise
Carrosserie n° 4443I6
- Modèle de grand luxe
- Carrosserie rare et désirable
- Beau projet de restauration
- Sans réserve
Dès l'origine de la marque, les Packard se sont distinguées par leur qualité et leurs performances. Ainsi, un modèle 12 cylindres présenté en 1915 a rencontré un tel succès qu'il a dépassé 15 000 exemplaires. On retrouvera au début des années 1930 une autre version V12, dont le châssis sera utilisé également par la Super Eight dont il est question ici, avec un huit-cylindres en ligne de 6,3 litres de 145 ch ; puissance qui peut paraître modeste aujourd'hui, mais qui n'était alors l'apanage que de quelques voitures de grand luxe.
Ce cabriolet Packard Super Eight correspond à une rarissime version européenne d'origine, comme en témoigne son compteur gradué en km/h. D'ailleurs, son immatriculation parisienne (EW 75) correspond à l'année 1956 ou 1957, preuve qu'elle est en France au moins depuis cette période. La carrosserie est complète et la voiture dispose de son porte-bagage et de son armature de capote, précieuse comme modèle pour fabriquer une armature neuve. Le pare-brise est cassé et, à l'intérieur, la sellerie en cuir bordeaux semble d'origine, le tableau de bord étant partiellement complet. Cette voiture d'un luxe raffiné, dotée d'une carrosserie rare et attrayante, mérite une remise en état qui soit à la hauteur de son statut.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Hâte d'être le 7 ! Qui va à Rétromobile le samedi ?
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Je voulais y aller, mais je crois que je vais m'abstenir.
Dans tous les cas, je n'y aurais pas été le samedi, mais plutôt le vendredi, afin d'éviter la foule. Je n'aurais de toutes façons pas assisté à la vente, car certainement un droit d'entrée supplémentaire doit être demandé. C'est de bonne guère, ça limite le nombre de curieux! Mais cette vente sera sûrement un moment d'anthologie.
Dans tous les cas, je n'y aurais pas été le samedi, mais plutôt le vendredi, afin d'éviter la foule. Je n'aurais de toutes façons pas assisté à la vente, car certainement un droit d'entrée supplémentaire doit être demandé. C'est de bonne guère, ça limite le nombre de curieux! Mais cette vente sera sûrement un moment d'anthologie.
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Rien ne vaut le son du V8 le soir au coin du bois.
The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Jul a lu
je ne connais pas PhotoShop, et je ne sais pas restaurer une voiture virtuellement
je n'arrive pas à trouver de belles images d'une Panhard Dynamic coupé
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Rocket'Roll
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,,,,, /_(@)__//___/__(@)_/
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
chuis d'accord avec toi vincent , ça tue . Pour que mon plaisir soit complet je pourrai pas me contenter du moulin d'origine .... a part le 502ci cadillac ( 8.4l pour vous eviter de calculer) je vois pas trop ce qu'on pourrait y mettre ?.... ou alors un hemi Keith Black ....
FXB- Messages : 183
Date d'inscription : 25/11/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Si toutes ces voitures trouvent preneur en France... C'est la FFVE qui va tirer la tronche avec toutes les futures demandes de cartes grise collection!!
Vous embêtez pas... Je connais la sortie!
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Oàï et Libertat !
Péluts- Messages : 292
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 60
Localisation : Cabanès -81-
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
En tout cas un grand merci a Predicta pour avoir pris le temps de poster toute c informations sur cette future vente
ainsi que le détaille et l'historique sur chacune de c voiture de rêve
ainsi que le détaille et l'historique sur chacune de c voiture de rêve
bobo- Messages : 66
Date d'inscription : 04/12/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
FXB a écrit:chuis d'accord avec toi vincent , ça tue . Pour que mon plaisir soit complet je pourrai pas me contenter du moulin d'origine .... a part le 502ci cadillac ( 8.4l pour vous eviter de calculer) je vois pas trop ce qu'on pourrait y mettre ?.... ou alors un hemi Keith Black ....
FX, t'es un grand malade!!!
En même temps, c'est sûr que le moulbif sans soupapes d'origine est une bête a chagrin, d'après ce que j'en sais!
Mais sans aller jusqu'au Hemi Keith Black de Top-Fuel, avec compresseur et tout le saint frusquin, rien qu'un V8 flathead, ça le ferait! Ca reste dans l'esprit.
J'ai même mieux: un V12 Lincoln flathead!!! Ca, ça serait le top dans cette caisse, je pense!
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The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Au fait je n'ai pas remercié Jul pour la photo!
Merci Jul!!!
Merci Jul!!!
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The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
de rien, c'était un plaisir
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
résultat de la vente
http://lautomobileancienne.com/resultat-vente-artcurial-collection-roger-baillon/
http://lautomobileancienne.com/resultat-vente-artcurial-collection-roger-baillon/
bobo- Messages : 66
Date d'inscription : 04/12/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Je comprends pas trop tout ça, y'a un truc qui m'échappe quand je vois les prix atteints et ce qu'il faudra remettre comme pognon pour les refaire rouler, ou pas ...
ChevyDave- Messages : 3899
Date d'inscription : 11/11/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
A mon avis ce sont des calculs d'investisseurs, ces voitures restaurées ou pas ne feront probablement qu'augmenter en valeur
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
oui Alain , tu as raison mais il y a aussi certainement du détournement de fonds sociaux ( c'est MA société qui achète avec SON argent .... ) voire même du blanchiment , le tout à travers des sociétés écrans ... derrière l'investisseur le fraudeur fiscal n'est jamais loin ....
FXB- Messages : 183
Date d'inscription : 25/11/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Je m'en doutaisFXB a écrit:oui Alain , tu as raison mais il y a aussi certainement du détournement de fonds sociaux ( c'est MA société qui achète avec SON argent .... ) voire même du blanchiment , le tout à travers des sociétés écrans ... derrière l'investisseur le fraudeur fiscal n'est jamais loin ....
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