La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Cette vente hors du commun mérite d'être immortalisée ici avant que tout ne disparaisse de la toile une fois la vente passée et les voitures dispersées dans le monde entier.
Singer roadster 1500
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° L4AD 3114 X
- Roadster peu ordinaire
- Bonne alternative aux MG
- Rare version conduite à gauche
- Sans réserve
Rares dans l'Hexagone, les roadsters Singer constituent une alternative originale aux MG de la même époque. L'exemplaire que nous présentons, conduite à gauche et compteur en km/h pour le marché continental, est relativement bien préservé. Il comporte ses panneaux latéraux amovibles sans déchirures, son aménagement intérieur est complet, avec ses sièges en skaï rouges d'origine bien préservés. Le compteur indique 58 227 km et l'on note, dans le compartiment moteur, l'absence de la tête de distributeur.
Les moteurs équipant cet élégant roadster étaient à arbre à cames en tête en deux versions, 1100 sur la Nine, ou 1500. Le présent modèle est très vraisemblablement un 1500, qui était exclusivement réservé à l'exportation. Alimenté par deux carburateurs et développant une cinquantaine de chevaux, il emmenait cette voiture légère à plus de 160 km/h et sa diffusion n'a été freinée que par son prix, qui était relativement élevé. Pour la petite histoire, c'est à bord d'une Singer que Lionel Martin a monté pour la première fois la côte d'Aston. Un mois plus tard, il recommençait avec une voiture de sa propre conception, qui allait devenir Aston Martin...
Ce roadster sportif constitue une excellente occasion d'acquérir une voiture plaisante et d'origine, prête après restauration pour les balades décontractées.
Singer roadster 1500
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° L4AD 3114 X
- Roadster peu ordinaire
- Bonne alternative aux MG
- Rare version conduite à gauche
- Sans réserve
Rares dans l'Hexagone, les roadsters Singer constituent une alternative originale aux MG de la même époque. L'exemplaire que nous présentons, conduite à gauche et compteur en km/h pour le marché continental, est relativement bien préservé. Il comporte ses panneaux latéraux amovibles sans déchirures, son aménagement intérieur est complet, avec ses sièges en skaï rouges d'origine bien préservés. Le compteur indique 58 227 km et l'on note, dans le compartiment moteur, l'absence de la tête de distributeur.
Les moteurs équipant cet élégant roadster étaient à arbre à cames en tête en deux versions, 1100 sur la Nine, ou 1500. Le présent modèle est très vraisemblablement un 1500, qui était exclusivement réservé à l'exportation. Alimenté par deux carburateurs et développant une cinquantaine de chevaux, il emmenait cette voiture légère à plus de 160 km/h et sa diffusion n'a été freinée que par son prix, qui était relativement élevé. Pour la petite histoire, c'est à bord d'une Singer que Lionel Martin a monté pour la première fois la côte d'Aston. Un mois plus tard, il recommençait avec une voiture de sa propre conception, qui allait devenir Aston Martin...
Ce roadster sportif constitue une excellente occasion d'acquérir une voiture plaisante et d'origine, prête après restauration pour les balades décontractées.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye Type 43 camion-plateau - 1911
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 5378
- Rare utilitaire du début du siècle
- Préservation intéressante
- Moteur 3 litres
- Sans réserve
Par définition, les véhicules utilitaires sont utilisés jusqu'à épuisement et rares sont ceux qui résistent aux traitements rudes qu'impose leur vocation. Aussi l'état de ce Delahaye Type 43 ne peut qu'attirer l'attention. Roger Baillon ayant lui-même commencé sa carrière de transporteur avec un modeste camion-plateau, peut-être est-il resté en arrêt devant cet utilitaire du début du siècle bien conservé. Garé dans la grange où était stocké le foin destiné aux bêtes, il a profité d'une atmosphère saine qui a empêché sa dégradation. La caisse en bois, dans le style des véhicules hippomobiles, est assez bien préservée et le plateau arrière comporte ses ferrures et les planches qui forment la benne. Le véhicule repose sur des roues à rayons bois. L'intérieur en cuir noir est, sous la poussière, en bel état et la mécanique semble complète. Le moteur est un quatre-cylindres latéral de 3 litres de cylindrée et une plaque de propriétaire indique : M. Boutier, 87 rue Bobillot, Paris. Ce camion Delahaye, témoignage de la branche utilitaire de la marque, ne manquera pas de séduire un amateur de véhicules commerciaux.
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 5378
- Rare utilitaire du début du siècle
- Préservation intéressante
- Moteur 3 litres
- Sans réserve
Par définition, les véhicules utilitaires sont utilisés jusqu'à épuisement et rares sont ceux qui résistent aux traitements rudes qu'impose leur vocation. Aussi l'état de ce Delahaye Type 43 ne peut qu'attirer l'attention. Roger Baillon ayant lui-même commencé sa carrière de transporteur avec un modeste camion-plateau, peut-être est-il resté en arrêt devant cet utilitaire du début du siècle bien conservé. Garé dans la grange où était stocké le foin destiné aux bêtes, il a profité d'une atmosphère saine qui a empêché sa dégradation. La caisse en bois, dans le style des véhicules hippomobiles, est assez bien préservée et le plateau arrière comporte ses ferrures et les planches qui forment la benne. Le véhicule repose sur des roues à rayons bois. L'intérieur en cuir noir est, sous la poussière, en bel état et la mécanique semble complète. Le moteur est un quatre-cylindres latéral de 3 litres de cylindrée et une plaque de propriétaire indique : M. Boutier, 87 rue Bobillot, Paris. Ce camion Delahaye, témoignage de la branche utilitaire de la marque, ne manquera pas de séduire un amateur de véhicules commerciaux.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T11 Cadette berline - ca 1936
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 87016
- Moteur six-cylindres
- Marque prestigieuse
- Sans réserve
Cette berline Talbot T11 Cadette est assez bien préservée et complète. Le compartiment moteur abrite un six-cylindres 11 CV à soupapes en tête, relié à une boîte mécaniques classique. Une étiquette de graissage datant de 1962 indique que l'opération a été effectuée à 53 575 km et, aujourd'hui, le compteur affiche 53 742 km, soit moins de 200 km parcourus depuis. Le couvercle de boîte à gants porte une plaque d'un ancien propriétaire : "M. Menuel, Migennes, Yonne" et le tableau de bord est complet avec tous ses instruments Jaeger en bon état dont le gros compteur de vitesses gradué jusqu'à 160 km/h. Si la Cadette était une "petite" Talbot, comparée à ses sœurs de plus grosse cylindrée, ce n'était pas une Talbot au rabais et la finition était assez soignée, à la hauteur de la réputation de la marque. Comme les autres Talbot de cette époque, elle était conçue par Walter Becchia, Italien comme Antony Lago, et que l'on retrouvera plus tard chez Citroën.
Cette voiture intéressante et relativement bien conservée, encore équipée de son cric et de sa manivelle, témoigne de l'élargissement de la gamme Talbot et permet de profiter de ce nom prestigieux pour un prix moins élevé que les modèles haut de gamme.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 87016
- Moteur six-cylindres
- Marque prestigieuse
- Sans réserve
Cette berline Talbot T11 Cadette est assez bien préservée et complète. Le compartiment moteur abrite un six-cylindres 11 CV à soupapes en tête, relié à une boîte mécaniques classique. Une étiquette de graissage datant de 1962 indique que l'opération a été effectuée à 53 575 km et, aujourd'hui, le compteur affiche 53 742 km, soit moins de 200 km parcourus depuis. Le couvercle de boîte à gants porte une plaque d'un ancien propriétaire : "M. Menuel, Migennes, Yonne" et le tableau de bord est complet avec tous ses instruments Jaeger en bon état dont le gros compteur de vitesses gradué jusqu'à 160 km/h. Si la Cadette était une "petite" Talbot, comparée à ses sœurs de plus grosse cylindrée, ce n'était pas une Talbot au rabais et la finition était assez soignée, à la hauteur de la réputation de la marque. Comme les autres Talbot de cette époque, elle était conçue par Walter Becchia, Italien comme Antony Lago, et que l'on retrouvera plus tard chez Citroën.
Cette voiture intéressante et relativement bien conservée, encore équipée de son cric et de sa manivelle, témoigne de l'élargissement de la gamme Talbot et permet de profiter de ce nom prestigieux pour un prix moins élevé que les modèles haut de gamme.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T120 coach - ca 1936
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 85493
- Ligne élégante
- Moteur six-cylindres 3 litres
- Belle sellerie, bien préservée
- Sans réserve
Ce coach Talbot présente une belle carrosserie fine et élancée, dont le long capot dissimule un six-cylindres 3 litres à soupapes en tête développant 90 ch, à une époque où les voitures de tourisme plafonnaient à 40 ch. C'était un nouveau moteur mis au point par Walter Becchia à la demande d'Antony Lago, alors directeur technique du constructeur. Cette voiture répond donc à la réputation sportive de la marque et son habitacle est là pour en témoigner : sièges bas en cuir marron très bien préservé, tableau de bord doté de beaux instruments Jaeger avec compteur de vitesses gradué jusqu'à 160 km/h, compte-tours avec zone "hachurée" (elle n'était pas encore rouge) à 4 250 tr/mn, ce qui était assez rapide pour l'époque, et compteur kilométrique affichant 31 434 km. Elle est équipée d'une boîte Wilson dont le levier apparaît à gauche du volant, et l'on peut lire la plaque d'un ancien propriétaire : "M. Bouin Guérin, Minotier, La crèche, 25". Une ancienne immatriculation apparaît également, 514 AV 7.
La voiture paraît dans l'ensemble assez saine et complète, et elle saura séduire un passionné capable d'apprécier sa sobre sportivité.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 85493
- Ligne élégante
- Moteur six-cylindres 3 litres
- Belle sellerie, bien préservée
- Sans réserve
Ce coach Talbot présente une belle carrosserie fine et élancée, dont le long capot dissimule un six-cylindres 3 litres à soupapes en tête développant 90 ch, à une époque où les voitures de tourisme plafonnaient à 40 ch. C'était un nouveau moteur mis au point par Walter Becchia à la demande d'Antony Lago, alors directeur technique du constructeur. Cette voiture répond donc à la réputation sportive de la marque et son habitacle est là pour en témoigner : sièges bas en cuir marron très bien préservé, tableau de bord doté de beaux instruments Jaeger avec compteur de vitesses gradué jusqu'à 160 km/h, compte-tours avec zone "hachurée" (elle n'était pas encore rouge) à 4 250 tr/mn, ce qui était assez rapide pour l'époque, et compteur kilométrique affichant 31 434 km. Elle est équipée d'une boîte Wilson dont le levier apparaît à gauche du volant, et l'on peut lire la plaque d'un ancien propriétaire : "M. Bouin Guérin, Minotier, La crèche, 25". Une ancienne immatriculation apparaît également, 514 AV 7.
La voiture paraît dans l'ensemble assez saine et complète, et elle saura séduire un passionné capable d'apprécier sa sobre sportivité.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Voisin Type C3 - 1923
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 1100
- Modèle intéressant et prestigieux
- Passionnant projet de restauration
- Sans réserve
Dépourvue de carrosserie, cette voiture comporte châssis, trains roulants, roues, moteur/boîte/pont, ailes avant, cloison pare-feu avec système électrique et tableau de bord, capot, radiateur... Le moteur est un Knight à chemises coulissantes, quatre-cylindres 4 litres. Pascal Courteault, auteur de l'ouvrage "Automobiles Voisin", nous a apporté quelques précisions dont voici les principaux extraits :
"La C3 apparaît en juin 1922 pour succéder aux C1, avec des ressorts cantilever à l'arrière à la place des ressorts elliptiques et un châssis plus long permettant des carrosseries plus étoffées. Proposé jusqu'en 1924 avec les freins avant en option (dont dispose cet exemplaire), le châssis C3 sera construit à plus 1 700 exemplaires et sera l'un des plus fiable et rapide de la marque. Il se maintiendra au catalogue jusqu'en 1927. Vendue à la présidence de la République, au prince héritier du Japon, aux cours royales et aux grands industriels, la C3 sera une des rares Voisin à recevoir des carrosseries non Voisin comme celle qui devait équiper cette voiture. Elle se distinguera dans un grand nombre d'épreuves sportives et de records dont, en 1923, l'extraordinaire record sur glace en Suède à la moyenne horaire de 169 km/h."
La rareté et l'intérêt du modèle appellent sa reconstruction.
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 1100
- Modèle intéressant et prestigieux
- Passionnant projet de restauration
- Sans réserve
Dépourvue de carrosserie, cette voiture comporte châssis, trains roulants, roues, moteur/boîte/pont, ailes avant, cloison pare-feu avec système électrique et tableau de bord, capot, radiateur... Le moteur est un Knight à chemises coulissantes, quatre-cylindres 4 litres. Pascal Courteault, auteur de l'ouvrage "Automobiles Voisin", nous a apporté quelques précisions dont voici les principaux extraits :
"La C3 apparaît en juin 1922 pour succéder aux C1, avec des ressorts cantilever à l'arrière à la place des ressorts elliptiques et un châssis plus long permettant des carrosseries plus étoffées. Proposé jusqu'en 1924 avec les freins avant en option (dont dispose cet exemplaire), le châssis C3 sera construit à plus 1 700 exemplaires et sera l'un des plus fiable et rapide de la marque. Il se maintiendra au catalogue jusqu'en 1927. Vendue à la présidence de la République, au prince héritier du Japon, aux cours royales et aux grands industriels, la C3 sera une des rares Voisin à recevoir des carrosseries non Voisin comme celle qui devait équiper cette voiture. Elle se distinguera dans un grand nombre d'épreuves sportives et de records dont, en 1923, l'extraordinaire record sur glace en Suède à la moyenne horaire de 169 km/h."
La rareté et l'intérêt du modèle appellent sa reconstruction.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Voisin Type C7 berline de voyage Louis Gallé - 1925
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 15294
- Carrosserie rare et originale
- Finition très soignée
- Complète et saine
- Sans réserve
Les Voisin dotées d'une carrosserie provenant d'un atelier extérieur ne sont pas fréquentes et celle qui équipe cette voiture est particulièrement intéressante. Fabriquée par Louis Gallé, elle présente un toit souple et des galbes latéraux très élégants.
Auteur de l'ouvrage "Les automobiles Voisin", Pascal Courteault, nous a aidés à identifier le modèle avec précision. Voici un extrait de ses commentaires : "Fin 1921, après le succès des grosses 4 litres, Voisin met sur le marché une voiture plus populaire dont le succès sera immédiat, la C4. La cylindrée du quatre-cylindres Knight de 1 248 cm3 étant un peu faible, elle passe ensuite à 1 550 cm3, comme ici. Il sera fabriqué plus de 1 200 exemplaires du type C7, avec des carrosseries progressivement fabriquées à l'usine, typiques des dessins de la marque mais le modèle présenté ici, un des premiers de la série, échappe encore à cette règle. En 1924 à sa sortie, le châssis C7 valait 25 500 francs, la moitié du prix d'un 4 litres équipé de freins avant. La volonté d'atteindre une clientèle plus modeste se traduisait également par le prix des carrosseries Voisin, le torpédo sur châssis C7 s'affichant 11 000 francs contre 24 000 pour celui de la C3. Parmi les exemplaires célèbres de ce type, le coupé-chauffeur de Rudolf Valentino est le plus emblématique du succès des C7." L'élégance et l'originalité de cette voiture ne manquera pas de séduire les amateurs.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 15294
- Carrosserie rare et originale
- Finition très soignée
- Complète et saine
- Sans réserve
Les Voisin dotées d'une carrosserie provenant d'un atelier extérieur ne sont pas fréquentes et celle qui équipe cette voiture est particulièrement intéressante. Fabriquée par Louis Gallé, elle présente un toit souple et des galbes latéraux très élégants.
Auteur de l'ouvrage "Les automobiles Voisin", Pascal Courteault, nous a aidés à identifier le modèle avec précision. Voici un extrait de ses commentaires : "Fin 1921, après le succès des grosses 4 litres, Voisin met sur le marché une voiture plus populaire dont le succès sera immédiat, la C4. La cylindrée du quatre-cylindres Knight de 1 248 cm3 étant un peu faible, elle passe ensuite à 1 550 cm3, comme ici. Il sera fabriqué plus de 1 200 exemplaires du type C7, avec des carrosseries progressivement fabriquées à l'usine, typiques des dessins de la marque mais le modèle présenté ici, un des premiers de la série, échappe encore à cette règle. En 1924 à sa sortie, le châssis C7 valait 25 500 francs, la moitié du prix d'un 4 litres équipé de freins avant. La volonté d'atteindre une clientèle plus modeste se traduisait également par le prix des carrosseries Voisin, le torpédo sur châssis C7 s'affichant 11 000 francs contre 24 000 pour celui de la C3. Parmi les exemplaires célèbres de ce type, le coupé-chauffeur de Rudolf Valentino est le plus emblématique du succès des C7." L'élégance et l'originalité de cette voiture ne manquera pas de séduire les amateurs.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Voisin Type C24 limousine - 1933/1934
No reserve
Vendue sans carte grise
- Modèle rare et original
- Carrosserie typiquement Voisin
- Sans réserve
Pour sortir de la crise de 1929, Voisin lance en 1931 un châssis avec moteur six-cylindres 3 litres, la C23. Les années précédentes ont été catastrophiques : la clientèle des gros modèles 6 litres et douze-cylindres s'est évaporée avec la crise et il ne reste plus au catalogue 1932, en plus des nouvelles C23, que les derniers châssis C12 (4,5 litres) et C16 (5,8 litres) sur commande spéciale.
En 1932, un châssis plus léger et surbaissé est mis au point avec un moteur semblable à celui des C23 mais dont les performances sont améliorées : c'est la C24 qui en 1933 sonne le glas des C12 et C16. Le châssis est légèrement rallongé mais surtout le taux de compression est augmenté et deux carburateurs remplacent l'unique précédent, ce qui permet à Voisin d'annoncer fièrement : "Pour la première fois au monde un moteur de 3 litres sans compresseur a donné une puissance supérieure à 100 ch". On estime aujourd'hui qu'une centaine de châssis de ce type, tous carrossés chez Voisin, ont été produits. On peut les comparer aux Bugatti 57 qui coûtaient à leur sortie 20% moins cher que les Voisin C24.
La voiture que nous présentons est une C24 carrossée en limousine avec strapontins dans un style typiquement Voisin. Les coffres latéraux sont manquants et la malle arrière a été modifiée.
(D'après Pascal Courteault, auteur de l'ouvrage "Les automobiles Voisin")
No reserve
Vendue sans carte grise
- Modèle rare et original
- Carrosserie typiquement Voisin
- Sans réserve
Pour sortir de la crise de 1929, Voisin lance en 1931 un châssis avec moteur six-cylindres 3 litres, la C23. Les années précédentes ont été catastrophiques : la clientèle des gros modèles 6 litres et douze-cylindres s'est évaporée avec la crise et il ne reste plus au catalogue 1932, en plus des nouvelles C23, que les derniers châssis C12 (4,5 litres) et C16 (5,8 litres) sur commande spéciale.
En 1932, un châssis plus léger et surbaissé est mis au point avec un moteur semblable à celui des C23 mais dont les performances sont améliorées : c'est la C24 qui en 1933 sonne le glas des C12 et C16. Le châssis est légèrement rallongé mais surtout le taux de compression est augmenté et deux carburateurs remplacent l'unique précédent, ce qui permet à Voisin d'annoncer fièrement : "Pour la première fois au monde un moteur de 3 litres sans compresseur a donné une puissance supérieure à 100 ch". On estime aujourd'hui qu'une centaine de châssis de ce type, tous carrossés chez Voisin, ont été produits. On peut les comparer aux Bugatti 57 qui coûtaient à leur sortie 20% moins cher que les Voisin C24.
La voiture que nous présentons est une C24 carrossée en limousine avec strapontins dans un style typiquement Voisin. Les coffres latéraux sont manquants et la malle arrière a été modifiée.
(D'après Pascal Courteault, auteur de l'ouvrage "Les automobiles Voisin")
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T26 coach "surprofilé" - ca 1948
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 102008
- Élégante carrosserie
- Voiture puissante et luxueuse
- Sans réserve
"Lago Record" : cette inscription plaquée sur le coffre arrière en impose ! Elle traduit la présence du plus gros moteur alors disponible chez Talbot : le six cylindres 4,5 litres voulu par Antony Lago pour se relancer dans la compétition. Ses soupapes en tête dessinent une chambre de combustion hémisphérique qui génère une puissance de 170 ch et permet une vitesse de pointe de 170 km/h, très élevée pour cette époque. Pour la boîte de vitesses, Antony Lago reste fidèle à la présélective Wilson.
Cette voiture présente encore sa couleur prune probablement d'origine. L'élégante carrosserie usine est assez bien conservée et l'ensemble est quasiment complet, avec phares, pare-chocs et vitrages. A l'intérieur, la sellerie cuir semble d'origine, relativement bien préservée, et les contreportes sont encore sous housses. Le tableau de bord, très séduisant par sa présentation sportive, est complet à l'exception de la montre et d'un instrument. Les jantes à rayons sont équipées de pneus à flancs blancs et une ancienne immatriculation est encore visible : 270 BU 24. La Talbot T26 fait partie des voitures françaises les plus intéressantes de l'immédiat après-guerre. Avec ce bel arrière profilé et dans cet état rare, elle l'est encore plus.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 102008
- Élégante carrosserie
- Voiture puissante et luxueuse
- Sans réserve
"Lago Record" : cette inscription plaquée sur le coffre arrière en impose ! Elle traduit la présence du plus gros moteur alors disponible chez Talbot : le six cylindres 4,5 litres voulu par Antony Lago pour se relancer dans la compétition. Ses soupapes en tête dessinent une chambre de combustion hémisphérique qui génère une puissance de 170 ch et permet une vitesse de pointe de 170 km/h, très élevée pour cette époque. Pour la boîte de vitesses, Antony Lago reste fidèle à la présélective Wilson.
Cette voiture présente encore sa couleur prune probablement d'origine. L'élégante carrosserie usine est assez bien conservée et l'ensemble est quasiment complet, avec phares, pare-chocs et vitrages. A l'intérieur, la sellerie cuir semble d'origine, relativement bien préservée, et les contreportes sont encore sous housses. Le tableau de bord, très séduisant par sa présentation sportive, est complet à l'exception de la montre et d'un instrument. Les jantes à rayons sont équipées de pneus à flancs blancs et une ancienne immatriculation est encore visible : 270 BU 24. La Talbot T26 fait partie des voitures françaises les plus intéressantes de l'immédiat après-guerre. Avec ce bel arrière profilé et dans cet état rare, elle l'est encore plus.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Lorraine-Dietrich Type A4 torpédo Grummer
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 150372
- Modèle intéressant, belle carrosserie
- Voiture relativement complète
- Marque prestigieuse
- Sans réserve
Bien que dotée d'un moteur quatre-cylindres 10/12 HP à soupapes en tête plus modeste que les six-cylindres de la marque, cette Lorraine Type A4 bénéficie de la même qualité de fabrication que ses sœurs plus prestigieuses. Elle présente une belle carrosserie torpédo et comporte la superbe calandre propre aux voitures de la marque, y compris les B3-6 qui se sont distinguées aux 24 Heures du Mans. Roger Baillon appréciait particulièrement les Lorraine puisque nous vendons aussi une B3-6 par Grummer grande sœur du modèle présenté.
Entre les deux phares se trouve une intéressante optique "Restor Monocode" à grosse lentille. A l'intérieur, la voiture est équipée de banquettes en cuir qui paraissent bien conservées et le tableau de bord paraît complet, avec ses cadrans ronds O.S. Il porte la plaque du premier propriétaire : "Jean Guyon, Le Plessis Cne Augé, Deux-Sèvres", ce qui prouve que la voiture est probablement depuis l'origine dans ce département. Une plaque du carrossier Grummer apparaît également, de même qu'une ancienne immatriculation : 9694 XL. La voiture repose sur des roue "artillerie" à rayons bois et comporte même sa capote avec son armature complète, utile pour servir de modèle. Globalement, l'état de cette voiture est intéressant car plutôt sain. Elle constitue un très beau projet de restauration.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 150372
- Modèle intéressant, belle carrosserie
- Voiture relativement complète
- Marque prestigieuse
- Sans réserve
Bien que dotée d'un moteur quatre-cylindres 10/12 HP à soupapes en tête plus modeste que les six-cylindres de la marque, cette Lorraine Type A4 bénéficie de la même qualité de fabrication que ses sœurs plus prestigieuses. Elle présente une belle carrosserie torpédo et comporte la superbe calandre propre aux voitures de la marque, y compris les B3-6 qui se sont distinguées aux 24 Heures du Mans. Roger Baillon appréciait particulièrement les Lorraine puisque nous vendons aussi une B3-6 par Grummer grande sœur du modèle présenté.
Entre les deux phares se trouve une intéressante optique "Restor Monocode" à grosse lentille. A l'intérieur, la voiture est équipée de banquettes en cuir qui paraissent bien conservées et le tableau de bord paraît complet, avec ses cadrans ronds O.S. Il porte la plaque du premier propriétaire : "Jean Guyon, Le Plessis Cne Augé, Deux-Sèvres", ce qui prouve que la voiture est probablement depuis l'origine dans ce département. Une plaque du carrossier Grummer apparaît également, de même qu'une ancienne immatriculation : 9694 XL. La voiture repose sur des roue "artillerie" à rayons bois et comporte même sa capote avec son armature complète, utile pour servir de modèle. Globalement, l'état de cette voiture est intéressant car plutôt sain. Elle constitue un très beau projet de restauration.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Barré torpédo
No reserve
Sans titre de circulation
Moteur Ballot B5 n°A939
- Voiture rare et originale
- Marque de Niort
- Belle base de restauration
- Sans réserve
Ce torpédo Barré est typique des automobiles disponibles sur le marché à la fin des années 1920. Compte tenu de la façon dont l'arrière est aménagé, avec un plancher, un revêtement de bois sur les flancs et une porte d'un seul côté, il est probable qu'il se soit agit à l'origine d'un torpédo commercial dans lequel une banquette a été rajoutée par la suite. Il est relativement bien conservé, avec sa banquette avant et ses garnitures de portes, à l'avant. En revanche, les instruments de tableaux de bord sont manquants. Une ancienne immatriculation est encore visible (5116 BB 78) et la voiture est équipée d'un quatre-cylindres Ballot de Type B5, numéro A939.
La particularité de Barré était d'être une marque de Niort, ce qui justifie sa présence dans la collection. Son fondateur Gaston Barré avait démarré son activité en1890, mais c'est en 1900 qu'il avait constitué la société G. Barré et Cie. Pour ses automobiles, il se fournissait en moteurs chez d'autres spécialistes, comme De Dion, Aster ou Buchet et, en approchant des années 1910, il s'est tourné vers Ballot dont les mécaniques avaient excellente réputation. Au début des années 1910, le constructeur a même pris part à certaines compétitions, remportant sa catégorie à plusieurs reprises dans la course de côte de Gaillon et terminant avec succès au Tour de France automobile en 1912 et 1914. Après la guerre, la société connaissait un remaniement et la réputation régionale de la marque s'appuyait notamment sur les aspects pratiques de sa production.
Avec sa jolie calandre en coupe-vent encadrée de ses deux phares et portant la signature Barré, ce torpédo a belle allure et constitue une base de restauration originale.
No reserve
Sans titre de circulation
Moteur Ballot B5 n°A939
- Voiture rare et originale
- Marque de Niort
- Belle base de restauration
- Sans réserve
Ce torpédo Barré est typique des automobiles disponibles sur le marché à la fin des années 1920. Compte tenu de la façon dont l'arrière est aménagé, avec un plancher, un revêtement de bois sur les flancs et une porte d'un seul côté, il est probable qu'il se soit agit à l'origine d'un torpédo commercial dans lequel une banquette a été rajoutée par la suite. Il est relativement bien conservé, avec sa banquette avant et ses garnitures de portes, à l'avant. En revanche, les instruments de tableaux de bord sont manquants. Une ancienne immatriculation est encore visible (5116 BB 78) et la voiture est équipée d'un quatre-cylindres Ballot de Type B5, numéro A939.
La particularité de Barré était d'être une marque de Niort, ce qui justifie sa présence dans la collection. Son fondateur Gaston Barré avait démarré son activité en1890, mais c'est en 1900 qu'il avait constitué la société G. Barré et Cie. Pour ses automobiles, il se fournissait en moteurs chez d'autres spécialistes, comme De Dion, Aster ou Buchet et, en approchant des années 1910, il s'est tourné vers Ballot dont les mécaniques avaient excellente réputation. Au début des années 1910, le constructeur a même pris part à certaines compétitions, remportant sa catégorie à plusieurs reprises dans la course de côte de Gaillon et terminant avec succès au Tour de France automobile en 1912 et 1914. Après la guerre, la société connaissait un remaniement et la réputation régionale de la marque s'appuyait notamment sur les aspects pratiques de sa production.
Avec sa jolie calandre en coupe-vent encadrée de ses deux phares et portant la signature Barré, ce torpédo a belle allure et constitue une base de restauration originale.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye 135 M cabriolet Faget-Varnet - 1948
Vendue sans carte grise
Châssis n° 800745
- Le chef d'œuvre d'un grand carrossier
- Le seul exemplaire survivant avec calandre " à rostre "
- Méthode de fabrication originale
- Seulement trois survivantes connues
- Ex Salon de Paris 1948
Ce cabriolet 135 M est l'un des très rares exemplaires carrossés par les ateliers Faget-Varnet, talentueux carrossier installé à Levallois-Perret. En effet, on recense seulement six exemplaires de ce modèle de cabriolet si particulier. Il serait à ce jour le troisième survivant, les deux autres étant la propriété de collectionneurs américains. Sa première apparition remonte au Salon de Paris 1948, où cette voiture, châssis n° 800745, sera exposée sur le stand Delahaye, Faget-Varnet n'ayant pas encore de stand particulier, pour cette édition.
La très grande originalité des carrosseries mises au point par Faget-Varnet réside dans une conception tout à fait novatrice, à savoir la suppression totale de l'habituelle armature en bois couramment utilisée dans l'industrie de la carrosserie de grand luxe, et l'utilisation innovante d'une ossature métallique brevetée, réalisée en tôle d'acier de 10/10e. Cette technique présentait plusieurs intérêts : d'abord, un gain de poids important, de l'ordre de 30 à 35%, ce qui permet à la carrosserie complète d'un cabriolet Faget-Varnet de peser de l'ordre de 460 kg, au lieu de 720 à 750 kg pour un traditionnel cabriolet à structure bois. Ensuite, la solidité de l'ensemble est sérieusement accrue, l'ossature métallique étant fixée au châssis par dix points d'attache souples judicieusement placés. De plus, l'espace à l'intérieur de l'habitacle se trouve largement augmenté grâce à la suppression de l'armature en bois. Enfin, un même type d'ossature peut être utilisé à plusieurs fins, aussi bien pour un cabriolet que pour un coach ou une conduite intérieure profilée.
Après le salon de Paris 1948, le cabriolet que nous présentons sera immatriculé dans le département de la Seine, en juin 1948, sous le n° 9296 RQ 3, il figurera en couverture du numéro spécial de la revue Élites françaises d'octobre 1949, ainsi que sur les pages publicitaires de Faget-Varnet.
Il est remarquable de noter qu'il s'agit d'un des deux seuls exemplaires dotés d'une calandre "à rostre", grosse baguette chromée verticale habillant la calandre, et qui trouve sa symétrie sur les enjoliveurs de phares. Le modèle-frère a remporté le Grand Prix d'Excellence d'Armenonville en juin 1948. Ayant disparu, il laisse la voiture de la vente comme la seule à présenter cette caractéristique.
La voiture comporte des parties de carrosserie corrodées, mais les principales pièces sont présentes, y compris les armatures de capote. On distingue donc la forme particulière des ailes, avec leurs moulures latérales, les deux carénages de roues arrière donnant un aspect parfaitement profilé à la carrosserie se trouvant posés dans l'habitacle. On peut supposer que la structure en acier aura mieux résisté que ne l'aurait fait une armature en bois traditionnelle. A l'intérieur, l'ensemble est couvert de poussière, mais le cuir semble avoir été préservé. Les principaux instruments de tableau de bord sont présents, de même que les commandes au volant.
Le capot dissimule le moteur six-cylindres 3,5 litres, ici à trois carburateurs, qui a fait les grandes heures de la Delahaye 135 sous toutes ses formes. Cette voiture représente une rare opportunité d'acquérir un cabriolet de grand carrossier, qui plus est construit selon une méthode peu commune lui permettant de se démarquer des productions traditionnelles. Cette voiture rare ne saurait donc laisser les amateurs indifférents.
Texte et photos d'archive Jean-Paul Tissot
Vendue sans carte grise
Châssis n° 800745
- Le chef d'œuvre d'un grand carrossier
- Le seul exemplaire survivant avec calandre " à rostre "
- Méthode de fabrication originale
- Seulement trois survivantes connues
- Ex Salon de Paris 1948
Ce cabriolet 135 M est l'un des très rares exemplaires carrossés par les ateliers Faget-Varnet, talentueux carrossier installé à Levallois-Perret. En effet, on recense seulement six exemplaires de ce modèle de cabriolet si particulier. Il serait à ce jour le troisième survivant, les deux autres étant la propriété de collectionneurs américains. Sa première apparition remonte au Salon de Paris 1948, où cette voiture, châssis n° 800745, sera exposée sur le stand Delahaye, Faget-Varnet n'ayant pas encore de stand particulier, pour cette édition.
La très grande originalité des carrosseries mises au point par Faget-Varnet réside dans une conception tout à fait novatrice, à savoir la suppression totale de l'habituelle armature en bois couramment utilisée dans l'industrie de la carrosserie de grand luxe, et l'utilisation innovante d'une ossature métallique brevetée, réalisée en tôle d'acier de 10/10e. Cette technique présentait plusieurs intérêts : d'abord, un gain de poids important, de l'ordre de 30 à 35%, ce qui permet à la carrosserie complète d'un cabriolet Faget-Varnet de peser de l'ordre de 460 kg, au lieu de 720 à 750 kg pour un traditionnel cabriolet à structure bois. Ensuite, la solidité de l'ensemble est sérieusement accrue, l'ossature métallique étant fixée au châssis par dix points d'attache souples judicieusement placés. De plus, l'espace à l'intérieur de l'habitacle se trouve largement augmenté grâce à la suppression de l'armature en bois. Enfin, un même type d'ossature peut être utilisé à plusieurs fins, aussi bien pour un cabriolet que pour un coach ou une conduite intérieure profilée.
Après le salon de Paris 1948, le cabriolet que nous présentons sera immatriculé dans le département de la Seine, en juin 1948, sous le n° 9296 RQ 3, il figurera en couverture du numéro spécial de la revue Élites françaises d'octobre 1949, ainsi que sur les pages publicitaires de Faget-Varnet.
Il est remarquable de noter qu'il s'agit d'un des deux seuls exemplaires dotés d'une calandre "à rostre", grosse baguette chromée verticale habillant la calandre, et qui trouve sa symétrie sur les enjoliveurs de phares. Le modèle-frère a remporté le Grand Prix d'Excellence d'Armenonville en juin 1948. Ayant disparu, il laisse la voiture de la vente comme la seule à présenter cette caractéristique.
La voiture comporte des parties de carrosserie corrodées, mais les principales pièces sont présentes, y compris les armatures de capote. On distingue donc la forme particulière des ailes, avec leurs moulures latérales, les deux carénages de roues arrière donnant un aspect parfaitement profilé à la carrosserie se trouvant posés dans l'habitacle. On peut supposer que la structure en acier aura mieux résisté que ne l'aurait fait une armature en bois traditionnelle. A l'intérieur, l'ensemble est couvert de poussière, mais le cuir semble avoir été préservé. Les principaux instruments de tableau de bord sont présents, de même que les commandes au volant.
Le capot dissimule le moteur six-cylindres 3,5 litres, ici à trois carburateurs, qui a fait les grandes heures de la Delahaye 135 sous toutes ses formes. Cette voiture représente une rare opportunité d'acquérir un cabriolet de grand carrossier, qui plus est construit selon une méthode peu commune lui permettant de se démarquer des productions traditionnelles. Cette voiture rare ne saurait donc laisser les amateurs indifférents.
Texte et photos d'archive Jean-Paul Tissot
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye 235 coach Chapron
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 818080
Chapron n° 7040
- Modèle très rare
- Voiture saine, intérieur joliment préservé
- Ultime exemple de belle carrosserie française
- Sans réserve
Cette Delahaye 235 est indéniablement une pièce rare et, sous la poussière qui s'est accumulée pendant 40 ans d'immobilisation, il reste une voiture qui paraît complète et saine, sur ses jantes à rayons. Rien n'a été touché ni vandalisé, le moteur est en place avec ses accessoires, mais la meilleure surprise est à l'intérieur : à part une déchirure sur la porte passager et au bas de la porte conducteur, la sellerie cuir des sièges est bien conservée et présente une belle patine, avec une qualité de fabrication propre aux productions Henri Chapron. Les instruments de tableau de bord semblent complets, à l'exception de la radio. Le compteur kilométrique affiche 40 618 km et, dans le coffre, on découvre la roue de secours, le cric et la manivelle.
A propos de la production de ce modèle, Jean-Paul Tissot, président du Club Delahaye et auteur de l'ouvrage "Delahaye, la belle carrosserie française", nous a précisé : "Excepté les cabriolets et les coupés 235 réalisés par Henri Chapron, ce carrossier a produit 41 coaches sur cet ultime modèle de la production Delahaye, sur une production totale de 85-86 châssis 235 sortis de 1951 à 1954. Sur ces 41 coaches, je dénombre 33 coaches "usine" proposés généralement directement par Delahaye, comme le n° 818080 de la vente."
Rappelons enfin que les 235 sont les derniers modèles de tourisme produits par Delahaye et qu'il correspondaient à une évolution du Type 135, avec moteur 150 ch. Ce coach extrêmement rare est un des derniers témoins des réalisations de cette belle marque française.
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Vendue sans carte grise
Châssis n° 818080
Chapron n° 7040
- Modèle très rare
- Voiture saine, intérieur joliment préservé
- Ultime exemple de belle carrosserie française
- Sans réserve
Cette Delahaye 235 est indéniablement une pièce rare et, sous la poussière qui s'est accumulée pendant 40 ans d'immobilisation, il reste une voiture qui paraît complète et saine, sur ses jantes à rayons. Rien n'a été touché ni vandalisé, le moteur est en place avec ses accessoires, mais la meilleure surprise est à l'intérieur : à part une déchirure sur la porte passager et au bas de la porte conducteur, la sellerie cuir des sièges est bien conservée et présente une belle patine, avec une qualité de fabrication propre aux productions Henri Chapron. Les instruments de tableau de bord semblent complets, à l'exception de la radio. Le compteur kilométrique affiche 40 618 km et, dans le coffre, on découvre la roue de secours, le cric et la manivelle.
A propos de la production de ce modèle, Jean-Paul Tissot, président du Club Delahaye et auteur de l'ouvrage "Delahaye, la belle carrosserie française", nous a précisé : "Excepté les cabriolets et les coupés 235 réalisés par Henri Chapron, ce carrossier a produit 41 coaches sur cet ultime modèle de la production Delahaye, sur une production totale de 85-86 châssis 235 sortis de 1951 à 1954. Sur ces 41 coaches, je dénombre 33 coaches "usine" proposés généralement directement par Delahaye, comme le n° 818080 de la vente."
Rappelons enfin que les 235 sont les derniers modèles de tourisme produits par Delahaye et qu'il correspondaient à une évolution du Type 135, avec moteur 150 ch. Ce coach extrêmement rare est un des derniers témoins des réalisations de cette belle marque française.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Que de belles autos!!!
Mais que de boulot à effectuer dessus!
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye Type 43 coupé-chauffeur Audineau et Cie - 1914
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 7965
- Carrosserie de maître, complète
- Modèle rare, moteur 3 litres non bloqué
- Etat de conservation remarquable
- Sans réserve
Cette Delahaye Type 43 est équipée d'une belle carrosserie coupé-chauffeur réalisée par Audineau et Cie Carrossiers. La carrosserie elle-même est complète, avec sa structure bois, et peut donc servir de base et de modèle en cas de restauration. La sellerie d'origine est présente également, en cuir à l'avant et en tissu dans le compartiment arrière équipé de strapontins. Elle fournit une indication rare et précieuse sur la configuration d'origine de cette voiture de maître, qui repose sur des roues "artillerie" à rayons bois. Le moteur semble complet lui aussi et nous avons pu vérifier qu'il n'était pas bloqué. Il s'agit d'un quatre-cylindres 3 litres monobloc latéral à culasse non détachable, dont la cylindrée permettaient des performances très honorables pour l'époque. On peut distinguer une immatriculation ancienne : 1615 I 4.
Chez Delahaye le Type 43 se glissait entre les 12/16 CV et les modèles 20/30 CV à moteur 4 litres, et il était disponibles en plusieurs longueurs de châssis sur lesquels les carrossiers adaptaient l'habillage souhaité par l'acheteur.
Modèle rare, mécanique étoffée, carrosserie de luxe et état d'origine constituent les bases d'une future très belle automobile, dotée d'un passé enviable.
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 7965
- Carrosserie de maître, complète
- Modèle rare, moteur 3 litres non bloqué
- Etat de conservation remarquable
- Sans réserve
Cette Delahaye Type 43 est équipée d'une belle carrosserie coupé-chauffeur réalisée par Audineau et Cie Carrossiers. La carrosserie elle-même est complète, avec sa structure bois, et peut donc servir de base et de modèle en cas de restauration. La sellerie d'origine est présente également, en cuir à l'avant et en tissu dans le compartiment arrière équipé de strapontins. Elle fournit une indication rare et précieuse sur la configuration d'origine de cette voiture de maître, qui repose sur des roues "artillerie" à rayons bois. Le moteur semble complet lui aussi et nous avons pu vérifier qu'il n'était pas bloqué. Il s'agit d'un quatre-cylindres 3 litres monobloc latéral à culasse non détachable, dont la cylindrée permettaient des performances très honorables pour l'époque. On peut distinguer une immatriculation ancienne : 1615 I 4.
Chez Delahaye le Type 43 se glissait entre les 12/16 CV et les modèles 20/30 CV à moteur 4 litres, et il était disponibles en plusieurs longueurs de châssis sur lesquels les carrossiers adaptaient l'habillage souhaité par l'acheteur.
Modèle rare, mécanique étoffée, carrosserie de luxe et état d'origine constituent les bases d'une future très belle automobile, dotée d'un passé enviable.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Citroën Type C 5 HP torpédo "trèfle" - 1924
No reserve
Vendu sans carte grise
Châssis n° 36091
- Authentique carrosserie "trèfle"
- Relativement complète
- Bonne base de restauration
- Sans réserve
Cette carrosserie était tellement populaire que son surnom a fini par devenir le nom générique de la Citroën 5 HP. Pourtant, la "trèfle" n'est apparue qu'en 1924, soit trois ans après le lancement de la petite Citroën, et elle répondait à une configuration bien spécifique : après les torpédos deux places puis trois places décalées, est arrivé le torpédo trois places disposées en trèfle, d'où le surnom donné à cette voiture. Emblématique du modèle, cette carrosserie est la plus recherchée et c'est justement celle que nous proposons ici. La caisse est d'origine non modifiée, avec sa roue de secours sur le panneau arrière plat, et elle dispose de ses cinq jantes, de ses ailes plates reliées par un marchepied, de son moteur, de ses sièges, de son pare-brise, de son tableau de bord et de ses arceaux de capote. Elle semble donc relativement complète, le volant étant toutefois dépourvu de jante. Une immatriculation ancienne apparaît : 829 AV 79.
Cette voiture répondait au souhait d'André Citroën de "démocratiser" l'automobile, en proposant un modèle plus étoffé qu'un cyclecar mais moins cher que la 10 HP qu'il avait lancée quelque temps auparavant. Elle représente une pierre angulaire de l'ascension de ce constructeur de génie, qui plus est dans cette désirable version "trèfle".
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Vendu sans carte grise
Châssis n° 36091
- Authentique carrosserie "trèfle"
- Relativement complète
- Bonne base de restauration
- Sans réserve
Cette carrosserie était tellement populaire que son surnom a fini par devenir le nom générique de la Citroën 5 HP. Pourtant, la "trèfle" n'est apparue qu'en 1924, soit trois ans après le lancement de la petite Citroën, et elle répondait à une configuration bien spécifique : après les torpédos deux places puis trois places décalées, est arrivé le torpédo trois places disposées en trèfle, d'où le surnom donné à cette voiture. Emblématique du modèle, cette carrosserie est la plus recherchée et c'est justement celle que nous proposons ici. La caisse est d'origine non modifiée, avec sa roue de secours sur le panneau arrière plat, et elle dispose de ses cinq jantes, de ses ailes plates reliées par un marchepied, de son moteur, de ses sièges, de son pare-brise, de son tableau de bord et de ses arceaux de capote. Elle semble donc relativement complète, le volant étant toutefois dépourvu de jante. Une immatriculation ancienne apparaît : 829 AV 79.
Cette voiture répondait au souhait d'André Citroën de "démocratiser" l'automobile, en proposant un modèle plus étoffé qu'un cyclecar mais moins cher que la 10 HP qu'il avait lancée quelque temps auparavant. Elle représente une pierre angulaire de l'ascension de ce constructeur de génie, qui plus est dans cette désirable version "trèfle".
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Facel Excellence - 1960
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° EX1 B086
Moteur n° TY7 - 32539
- Rare état de préservation
- Dans la famille Baillon depuis 1964
- Modèle rare et exceptionnel
- Sans réserve
- Vendue neuve à Helen Kirby de Bagration
Cette Excellence a été livrée neuve le 25 février 1960 et sa première propriétaire, Helen Kirby de Bagration, faisait partie d'une famille d'aristocrates russes émigrés pendant la révolution. Alors qu'elle n'avait que 25 ans, elle acheta probablement la voiture pour le compte de son beau-pére, le grand-duc Vladimir Kirillovitch Romanov, chef de la maison Impériale de Russie, passionné d'automobile et d'hélicoptére. En 1963, elle l'a cédée à un M. Y. Fontana, de Neuilly, avant que la voiture ne soit reprise en 1964 par le garage Pierre Savoye. Elle passait ensuite, en décembre 1964, dans la famille Baillon et n'en est plus ressortie. On peut d'ailleurs voir une photo de Jacques lors de son service militaire, dans les années 1960, posant fièrement avec la voiture devant la propriété familiale. Elle porte encore sa peinture d'origine, "Tudor grey", et sa sellerie en cuir noire est superbement bien préservée et ne nécessitera qu'un sérieux nettoyage. Le tableau de bord présente toujours l'aspect magnifique de son extraordinaire peinture imitation bois, le ciel de toit ayant de son côté souffert des années d'immobilité. Le compteur affiche 52 213 km et, sous le capot, une étiquette de vidange datant de 1965 indique un kilométrage de 48 221 km : cette voiture a donc très peu roulé, mais nécessitera une révision mécanique complète avant remise en route. Le coffre est lui aussi très sain, encore équipé de sa boîte à outils.
Cette Excellence première série, avec son pare-brise panoramique, présente l'aspect enviable d'une voiture en état d'origine, qu'une restauration perspicace pourra préserver.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° EX1 B086
Moteur n° TY7 - 32539
- Rare état de préservation
- Dans la famille Baillon depuis 1964
- Modèle rare et exceptionnel
- Sans réserve
- Vendue neuve à Helen Kirby de Bagration
Cette Excellence a été livrée neuve le 25 février 1960 et sa première propriétaire, Helen Kirby de Bagration, faisait partie d'une famille d'aristocrates russes émigrés pendant la révolution. Alors qu'elle n'avait que 25 ans, elle acheta probablement la voiture pour le compte de son beau-pére, le grand-duc Vladimir Kirillovitch Romanov, chef de la maison Impériale de Russie, passionné d'automobile et d'hélicoptére. En 1963, elle l'a cédée à un M. Y. Fontana, de Neuilly, avant que la voiture ne soit reprise en 1964 par le garage Pierre Savoye. Elle passait ensuite, en décembre 1964, dans la famille Baillon et n'en est plus ressortie. On peut d'ailleurs voir une photo de Jacques lors de son service militaire, dans les années 1960, posant fièrement avec la voiture devant la propriété familiale. Elle porte encore sa peinture d'origine, "Tudor grey", et sa sellerie en cuir noire est superbement bien préservée et ne nécessitera qu'un sérieux nettoyage. Le tableau de bord présente toujours l'aspect magnifique de son extraordinaire peinture imitation bois, le ciel de toit ayant de son côté souffert des années d'immobilité. Le compteur affiche 52 213 km et, sous le capot, une étiquette de vidange datant de 1965 indique un kilométrage de 48 221 km : cette voiture a donc très peu roulé, mais nécessitera une révision mécanique complète avant remise en route. Le coffre est lui aussi très sain, encore équipé de sa boîte à outils.
Cette Excellence première série, avec son pare-brise panoramique, présente l'aspect enviable d'une voiture en état d'origine, qu'une restauration perspicace pourra préserver.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Porsche 356 SC coupé - 1963
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 215888
Moteur n° P*810505*
- Exemplaire complètement d'origine
- Sellerie superbe, belle patine
- Mécanique 95 ch
- Sans réserve
Sous un aspect poussiéreux, cette voiture présente un état rare. Pour commencer, le numéro de châssis correspond à un coupé Karmann fabriqué en 1963. Ensuite, celui du moteur est bien celui d'une mécanique SC 95 ch de la même année. Enfin, la plaque code couleur porte le numéro 6403 qui correspond à "Emailblau", c'est-à-dire bleu moyen tel qu'il apparaît sur la voiture. De plus, la sellerie est rouge, ce qui correspond à la teinte qui, outre le noir, était proposée avec ce bleu. Les sièges sont incroyablement bien préservés, avec une patine exceptionnelle. Les moquettes seront à changer mais le tableau de bord est correct, le compteur affichant 86 806 km. La voiture porte à l'arrière le petit badge Sonauto caractéristique des voitures vendues en France, et le coffre avant contient le système de chauffage et le cric.
Cette voiture a connu une anecdote amusante révélée par une facture du 26 juillet 1974, dont le libellé précise "enlèvement, mise en fourrière et gardiennage sur ordre du commissariat de Courbevoie" de cette Porsche et d'une Lancia Flaminia Zagato. Roger Baillon a dû à l'époque débourser 290 francs pour la Porsche et 325 francs pour la Lancia. La seconde a été vendue par la suite mais la Porsche est restée là... Elle représente une occasion unique d'acquérir un exemplaire européen complètement d'origine, sur lequel aucune restauration ou modification n'a été entreprise.
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 215888
Moteur n° P*810505*
- Exemplaire complètement d'origine
- Sellerie superbe, belle patine
- Mécanique 95 ch
- Sans réserve
Sous un aspect poussiéreux, cette voiture présente un état rare. Pour commencer, le numéro de châssis correspond à un coupé Karmann fabriqué en 1963. Ensuite, celui du moteur est bien celui d'une mécanique SC 95 ch de la même année. Enfin, la plaque code couleur porte le numéro 6403 qui correspond à "Emailblau", c'est-à-dire bleu moyen tel qu'il apparaît sur la voiture. De plus, la sellerie est rouge, ce qui correspond à la teinte qui, outre le noir, était proposée avec ce bleu. Les sièges sont incroyablement bien préservés, avec une patine exceptionnelle. Les moquettes seront à changer mais le tableau de bord est correct, le compteur affichant 86 806 km. La voiture porte à l'arrière le petit badge Sonauto caractéristique des voitures vendues en France, et le coffre avant contient le système de chauffage et le cric.
Cette voiture a connu une anecdote amusante révélée par une facture du 26 juillet 1974, dont le libellé précise "enlèvement, mise en fourrière et gardiennage sur ordre du commissariat de Courbevoie" de cette Porsche et d'une Lancia Flaminia Zagato. Roger Baillon a dû à l'époque débourser 290 francs pour la Porsche et 325 francs pour la Lancia. La seconde a été vendue par la suite mais la Porsche est restée là... Elle représente une occasion unique d'acquérir un exemplaire européen complètement d'origine, sur lequel aucune restauration ou modification n'a été entreprise.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Hispano Suiza H6B Cabriolet par Million Guiet - 1925
Vendue sans carte grise
Châssis n°11138
Moteur n°301166
- Une des plus belles créations de Million Guiet
- Moteur d'origine
- Une gagnante potentielle de concours d'élégance
Conçue par Marc Birkigt, l'Hispano Suiza H6, 32 CV, est présentée au Salon de l'Auto de Paris d'octobre 1919. Cette voiture fait sensation par la beauté de son dessin, ses performances, son freinage, son confort et sa qualité de fabrication. Le moteur qui l'équipe est un six cylindres en alu de 6,6 litres de cylindrée d'une puissance de 135 ch à 2400 tr/mn ce qui en fait une voiture suffisamment puissante pour que certains clients l'engagent pour des courses de tourisme. Un des atouts de la H6 est son système de freinage sur les quatre roues, assisté par un servo-frein conçu et breveté par Marc Birkigt. A partir de 1924, l'usine propose un modèle équipé d'un moteur de 8 litres : la H6C de 46 CV, la 32 CV devenant H6B. Environ 2450 Hispano H6, de tous types, vont être produites, jusqu'au début des années 30, par l'usine de Bois Colombes. La liste des propriétaires d'Hispano est un condensé du Bottin Mondain et de l'Almanach de Gotha, on y trouve des rois : celui d'Espagne, de Suède,… des Maharadjahs, des membres de la haute noblesse de France et d'Europe, des banquiers et industriels dont la famille Rothschild, les Vanderbilt, André Citroën, Edsel Ford… L'Hispano Suiza était la meilleure voiture des années vingt et sans conteste la reine de la route.
Le premier propriétaire de cette Hispano Suiza 32 CV est Eugène Lorthiois. Les Lorthiois sont une grande famille du nord de la France qui a fait fortune dans l'industrie textile. Parti d'un simple peigneur de laine, en 1780, l'empire textile se compose au début du XXème siècle de plusieurs usines qui produisent des tissus d'ameublement, des velours et des Jacquard mais aussi des laines et des fils de coton. Eugène Lorthiois nait le1er janvier 1880 et il est évidemment destiné à travailler dans l'entreprise familiale. Devenu industriel de la laine à Tourcoing où il demeure, il est amateur de belles voitures et aussi un sportsman accompli qui est membre de l'Aéro-Club du Nord et du Polo Club du Nord de la France.
C'est le 16 mars 1925 que le châssis n°11138 avec le moteur n°301166 sort de l'usine de Bois Colombes. Il est envoyé chez Lafond, l'agent lillois d'Hispano Suiza à qui Eugène Lorthiois a passé commande. Ce châssis va bien entendu être carrossé, mais malgré nos recherches, nous n'avons pas retrouvé le nom de celui qui va habiller ce châssis. Il est probable qu'Eugène Lorthiois fasse appel à Edouard Spinnewyn, un carrossier de Tourcoing, un bon faiseur, qui travailla sur de nombreux châssis de grand luxe tels que Voisin, Farman et Hispano et qui remporta plusieurs récompenses lors de concours d'élégance. 11138 est livré à son propriétaire au début de l'été 1925.
Le 16 juin 1929, Eugène Lorthiois meurt dans un accident de voiture à Roeselare en Belgique. Après ce décès, l'Hispano est vendue à Pierre de Vizcaya qui, après avoir été pilote sur Bugatti, est gérant du garage Marbeuf à Paris. Il deviendra peu de temps plus tard un des directeurs de la Société commerciale de vente Hispano Suiza. La 32 CV est révisée et est équipée du nouveau type de radiateur à volets thermostatiques puis elle est envoyée chez Million Guiet pour recevoir une nouvelle carrosserie. Le choix de Million Guiet n'est pas fortuit : Jean de Vizcaya, le frère de Pierre, collabore avec ce carrossier qui fabrique, sous licence, des caisses " Toutalu " qu'il a conçu.
Pierre de Vizcaya souhaite un cabriolet deux places dont le style s'inspire des lignes des voitures américaines qui sont alors à la mode.
L'Hispano est prête à la fin du printemps 1930. Le dessin de la carrosserie est une véritable réussite. D'une rare élégance, très racé, ce cabriolet dégage à la fois une impression de sport et aussi de confort qui ne peut pas laisser insensible l'amateur de belles voitures. Pierre de Vizcaya l'inscrit aux deux concours d'élégance parisien: l'Auto qui se déroule au Parc des Princes le 6 juin 1930 et Fémina l'Intransigeant, le 27 juin. Afin d'avoir une ligne encore plus harmonieuse, 11138 retourne chez Million Guiet pour une modification de son pare-brise qui est légèrement incliné, elle est ensuite immatriculée 282-RE3 en juillet 1930. Pierre de Vizcaya va conserver son cabriolet quelque temps puis, au cours des années trente, il passera entre les mains de différents propriétaires parisiens dont Jacques de Chefdebien, Yvonne Marlière, Henri Janssens. On retrouve 11138 après guerre, quand elle est acquise par Henri Bréau. Henri Bréau est né en 1900, c'est une ancienne gloire des vélodromes où il a remporté de très nombreux prix. Surnommé " la grenouille ", il possède un palmarès assez impressionnant avec pour titres de gloire : champion de France demi-fond 1928 et une 2ème place au championnat du monde de piste la même année. Retraité des pistes, Henri Bréau se lance dans la fabrication de jantes pour cycles dans des ateliers qu'il possède à Montrouge, au 6 - 10 rue la Fontaine. S'inspirant des réalisations d'après-guerre de certains carrossiers français, tels que Saoutchik, Henri Bréau commence à personnaliser son cabriolet en l'affublant d'accessoires qui, au fil du temps, seront de plus en plus nombreux. D'abord une calandre pare-pierre, puis des chapeaux de roues, des couvre boulons, des extensions d'ailes, des phares additionnels, des supports de phares, des arrêtes d'ailes, etc. Le mieux étant l'ennemi du bien, l'Hispano se transforme peu à peu en " voiture de cirque ", pas forcément du meilleur goût. Mais Henri Bréau, très fier de sa voiture, la présente au concours d'élégance d'Enghien les Bains en juin 1949. Il continue et parachève son œuvre par une modification du capot moteur en l'élargissant pour permettre l'installation de bouches d'aération de chaque côté de la calandre. Le 20 juillet 1950, l'Hispano est immatriculée 6038 J 75 dans le nouveau système qui vient juste d'être mis en place, elle est toujours au nom d'Henri Bréau à Montrouge.
Le 5 mai 1955, la voiture est vendue à un certain Etienne Crespin qui ne la garde qu'une année puis la vend, le 21 juin 1956, au garage du Grand Nord à Ivry-sur-Seine. Quelques temps plus tard, Robert Cornière, amateur de belles voitures et collectionneur de la première heure, découvre l'Hispano au fond d'un garage de Montrouge. Il l'achète le 11 juin 1958, et la première chose qu'il fait est de débarrasser la belle de ses oripeaux afin que la carrosserie Million Guiet retrouve sa beauté initiale. Robert Cornière est plus intéressé par les Voisin et les Bugatti et le 8 avril 1967, il vend l'Hispano à Roger Baillon.
Depuis cette époque, la voiture fut remisée dans les garages de la propriété de Roger Baillon qui aimait particulièrement cette automobile. Il est touchant de voir que lors de sa découverte en 2014, la roue arrière droite était prête à être démontée avec son démonte moyeux d'époque encore fixé, et Roger Baillon qui réparait toujours ses autos en costume cravate avait commencé à refaire les bas-volets du capot. C'est une occasion unique de restaurer une Hispano-Suiza arborant une des plus belles carrosseries cabriolet deux places françaises jamais construites.
Vendue sans carte grise
Châssis n°11138
Moteur n°301166
- Une des plus belles créations de Million Guiet
- Moteur d'origine
- Une gagnante potentielle de concours d'élégance
Conçue par Marc Birkigt, l'Hispano Suiza H6, 32 CV, est présentée au Salon de l'Auto de Paris d'octobre 1919. Cette voiture fait sensation par la beauté de son dessin, ses performances, son freinage, son confort et sa qualité de fabrication. Le moteur qui l'équipe est un six cylindres en alu de 6,6 litres de cylindrée d'une puissance de 135 ch à 2400 tr/mn ce qui en fait une voiture suffisamment puissante pour que certains clients l'engagent pour des courses de tourisme. Un des atouts de la H6 est son système de freinage sur les quatre roues, assisté par un servo-frein conçu et breveté par Marc Birkigt. A partir de 1924, l'usine propose un modèle équipé d'un moteur de 8 litres : la H6C de 46 CV, la 32 CV devenant H6B. Environ 2450 Hispano H6, de tous types, vont être produites, jusqu'au début des années 30, par l'usine de Bois Colombes. La liste des propriétaires d'Hispano est un condensé du Bottin Mondain et de l'Almanach de Gotha, on y trouve des rois : celui d'Espagne, de Suède,… des Maharadjahs, des membres de la haute noblesse de France et d'Europe, des banquiers et industriels dont la famille Rothschild, les Vanderbilt, André Citroën, Edsel Ford… L'Hispano Suiza était la meilleure voiture des années vingt et sans conteste la reine de la route.
Le premier propriétaire de cette Hispano Suiza 32 CV est Eugène Lorthiois. Les Lorthiois sont une grande famille du nord de la France qui a fait fortune dans l'industrie textile. Parti d'un simple peigneur de laine, en 1780, l'empire textile se compose au début du XXème siècle de plusieurs usines qui produisent des tissus d'ameublement, des velours et des Jacquard mais aussi des laines et des fils de coton. Eugène Lorthiois nait le1er janvier 1880 et il est évidemment destiné à travailler dans l'entreprise familiale. Devenu industriel de la laine à Tourcoing où il demeure, il est amateur de belles voitures et aussi un sportsman accompli qui est membre de l'Aéro-Club du Nord et du Polo Club du Nord de la France.
C'est le 16 mars 1925 que le châssis n°11138 avec le moteur n°301166 sort de l'usine de Bois Colombes. Il est envoyé chez Lafond, l'agent lillois d'Hispano Suiza à qui Eugène Lorthiois a passé commande. Ce châssis va bien entendu être carrossé, mais malgré nos recherches, nous n'avons pas retrouvé le nom de celui qui va habiller ce châssis. Il est probable qu'Eugène Lorthiois fasse appel à Edouard Spinnewyn, un carrossier de Tourcoing, un bon faiseur, qui travailla sur de nombreux châssis de grand luxe tels que Voisin, Farman et Hispano et qui remporta plusieurs récompenses lors de concours d'élégance. 11138 est livré à son propriétaire au début de l'été 1925.
Le 16 juin 1929, Eugène Lorthiois meurt dans un accident de voiture à Roeselare en Belgique. Après ce décès, l'Hispano est vendue à Pierre de Vizcaya qui, après avoir été pilote sur Bugatti, est gérant du garage Marbeuf à Paris. Il deviendra peu de temps plus tard un des directeurs de la Société commerciale de vente Hispano Suiza. La 32 CV est révisée et est équipée du nouveau type de radiateur à volets thermostatiques puis elle est envoyée chez Million Guiet pour recevoir une nouvelle carrosserie. Le choix de Million Guiet n'est pas fortuit : Jean de Vizcaya, le frère de Pierre, collabore avec ce carrossier qui fabrique, sous licence, des caisses " Toutalu " qu'il a conçu.
Pierre de Vizcaya souhaite un cabriolet deux places dont le style s'inspire des lignes des voitures américaines qui sont alors à la mode.
L'Hispano est prête à la fin du printemps 1930. Le dessin de la carrosserie est une véritable réussite. D'une rare élégance, très racé, ce cabriolet dégage à la fois une impression de sport et aussi de confort qui ne peut pas laisser insensible l'amateur de belles voitures. Pierre de Vizcaya l'inscrit aux deux concours d'élégance parisien: l'Auto qui se déroule au Parc des Princes le 6 juin 1930 et Fémina l'Intransigeant, le 27 juin. Afin d'avoir une ligne encore plus harmonieuse, 11138 retourne chez Million Guiet pour une modification de son pare-brise qui est légèrement incliné, elle est ensuite immatriculée 282-RE3 en juillet 1930. Pierre de Vizcaya va conserver son cabriolet quelque temps puis, au cours des années trente, il passera entre les mains de différents propriétaires parisiens dont Jacques de Chefdebien, Yvonne Marlière, Henri Janssens. On retrouve 11138 après guerre, quand elle est acquise par Henri Bréau. Henri Bréau est né en 1900, c'est une ancienne gloire des vélodromes où il a remporté de très nombreux prix. Surnommé " la grenouille ", il possède un palmarès assez impressionnant avec pour titres de gloire : champion de France demi-fond 1928 et une 2ème place au championnat du monde de piste la même année. Retraité des pistes, Henri Bréau se lance dans la fabrication de jantes pour cycles dans des ateliers qu'il possède à Montrouge, au 6 - 10 rue la Fontaine. S'inspirant des réalisations d'après-guerre de certains carrossiers français, tels que Saoutchik, Henri Bréau commence à personnaliser son cabriolet en l'affublant d'accessoires qui, au fil du temps, seront de plus en plus nombreux. D'abord une calandre pare-pierre, puis des chapeaux de roues, des couvre boulons, des extensions d'ailes, des phares additionnels, des supports de phares, des arrêtes d'ailes, etc. Le mieux étant l'ennemi du bien, l'Hispano se transforme peu à peu en " voiture de cirque ", pas forcément du meilleur goût. Mais Henri Bréau, très fier de sa voiture, la présente au concours d'élégance d'Enghien les Bains en juin 1949. Il continue et parachève son œuvre par une modification du capot moteur en l'élargissant pour permettre l'installation de bouches d'aération de chaque côté de la calandre. Le 20 juillet 1950, l'Hispano est immatriculée 6038 J 75 dans le nouveau système qui vient juste d'être mis en place, elle est toujours au nom d'Henri Bréau à Montrouge.
Le 5 mai 1955, la voiture est vendue à un certain Etienne Crespin qui ne la garde qu'une année puis la vend, le 21 juin 1956, au garage du Grand Nord à Ivry-sur-Seine. Quelques temps plus tard, Robert Cornière, amateur de belles voitures et collectionneur de la première heure, découvre l'Hispano au fond d'un garage de Montrouge. Il l'achète le 11 juin 1958, et la première chose qu'il fait est de débarrasser la belle de ses oripeaux afin que la carrosserie Million Guiet retrouve sa beauté initiale. Robert Cornière est plus intéressé par les Voisin et les Bugatti et le 8 avril 1967, il vend l'Hispano à Roger Baillon.
Depuis cette époque, la voiture fut remisée dans les garages de la propriété de Roger Baillon qui aimait particulièrement cette automobile. Il est touchant de voir que lors de sa découverte en 2014, la roue arrière droite était prête à être démontée avec son démonte moyeux d'époque encore fixé, et Roger Baillon qui réparait toujours ses autos en costume cravate avait commencé à refaire les bas-volets du capot. C'est une occasion unique de restaurer une Hispano-Suiza arborant une des plus belles carrosseries cabriolet deux places françaises jamais construites.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Ballot berline de voyage Chapron
No reserve
Vendue sans carte grise
- Modèle rare
- Superbe huit-cylindres en ligne
- Carrosserie de grand luxe
- Ex Serge Pozzoli
- Sans réserve
Cette Ballot présente une double originalité : celle de sa carrosserie très soignée, et celle son moteur huit-cylindres en ligne, l'apanage des voitures de grand luxe. Grâce à l'ingénieur Henri, déjà connu au début du siècle pour les moteurs qu'il avait conçu pour Peugeot et qui s'étaient distingué notamment à Indianapolis, les Ballot étaient équipées de mécaniques brillantes, à quatre ou huit cylindres, deux arbres à cames en tête et chambres de combustion hémisphériques. Ces mécaniques leur ont permis d'obtenir de très beaux résultats en compétition.
Sur la présente voiture, la technique est plus sage mais encore très avancée pour l'époque, avec un ACT et une cylindrée d'environ 3 litres. Ce moteur sied parfaitement à la belle carrosserie dont la finition traduit un niveau de luxe élevé, avec ses filets de toit, ses stores latéraux, son plafonnier arrière, ses pochettes de rangement... La plaque Chapron apposée sur la carrosserie laisse supposer que c'est ce carrossier qui en est l'auteur, ce qui est probable compte-tenu de sa qualité. La voiture fait partie d'un lot acheté par Roger Baillon à Serge Pozzoli en 1967 dont on a pu retrouver une copie de la facture dans le dossier, et, aujourd'hui, elle semble complète (à l'exception du tableau de bord) et constitue une alternative brillante et originale aux grosses et classiques Bentley.
No reserve
Vendue sans carte grise
- Modèle rare
- Superbe huit-cylindres en ligne
- Carrosserie de grand luxe
- Ex Serge Pozzoli
- Sans réserve
Cette Ballot présente une double originalité : celle de sa carrosserie très soignée, et celle son moteur huit-cylindres en ligne, l'apanage des voitures de grand luxe. Grâce à l'ingénieur Henri, déjà connu au début du siècle pour les moteurs qu'il avait conçu pour Peugeot et qui s'étaient distingué notamment à Indianapolis, les Ballot étaient équipées de mécaniques brillantes, à quatre ou huit cylindres, deux arbres à cames en tête et chambres de combustion hémisphériques. Ces mécaniques leur ont permis d'obtenir de très beaux résultats en compétition.
Sur la présente voiture, la technique est plus sage mais encore très avancée pour l'époque, avec un ACT et une cylindrée d'environ 3 litres. Ce moteur sied parfaitement à la belle carrosserie dont la finition traduit un niveau de luxe élevé, avec ses filets de toit, ses stores latéraux, son plafonnier arrière, ses pochettes de rangement... La plaque Chapron apposée sur la carrosserie laisse supposer que c'est ce carrossier qui en est l'auteur, ce qui est probable compte-tenu de sa qualité. La voiture fait partie d'un lot acheté par Roger Baillon à Serge Pozzoli en 1967 dont on a pu retrouver une copie de la facture dans le dossier, et, aujourd'hui, elle semble complète (à l'exception du tableau de bord) et constitue une alternative brillante et originale aux grosses et classiques Bentley.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Berliet VIGB 10 HP Taxi coupé-chauffeur landaulet - 1926/1927
No reserve
Vendu sans carte grise
Châssis n° 13359
Caisse n° 20033
- Carrosserie rare
- Correctement préservée
- Bonne base de restauration
- Sans réserve
Cette Berliet est équipée d'une carrosserie particulièrement rare et originale, conçue pour l'activité de taxi. Il s'agit en effet d'un coupé-chauffeur landaulet, qui dispose à l'avant d'un poste de conduite sommaire complété d'un strapontin et couvert d'une simple toile de toit et, à l'arrière, d'un compartiment séparé par une vitre coulissante et comportant une banquette et deux strapontins. Habillée de skaï, cette partie arrière est décapotable. La porte avant gauche, côté passager, comporte un dispositif de verrouillage permettant de la maintenir ouverte.
Le tableau de bord est incomplet et il manque la partie supérieure de pare-brise. Les verres de phares sont brisés et l'un des deux est incomplet, une mascotte Kervoline est montée sur le bouchon de radiateur. Le moteur quatre cylindres 10 HP à soupapes latérales est complet.
Cette voiture constitue une occasion de faire l'acquisition d'une carrosserie intéressante dont les survivantes sont particulièrement rares : peu diffusées à l'époque, elles ont en effet été usées jusqu'à ce que mort s'en suive, quand elles n'ont pas été transformées en véhicule utilitaire. Une restauration soulignera l'intérêt de ce modèle peu ordinaire.
No reserve
Vendu sans carte grise
Châssis n° 13359
Caisse n° 20033
- Carrosserie rare
- Correctement préservée
- Bonne base de restauration
- Sans réserve
Cette Berliet est équipée d'une carrosserie particulièrement rare et originale, conçue pour l'activité de taxi. Il s'agit en effet d'un coupé-chauffeur landaulet, qui dispose à l'avant d'un poste de conduite sommaire complété d'un strapontin et couvert d'une simple toile de toit et, à l'arrière, d'un compartiment séparé par une vitre coulissante et comportant une banquette et deux strapontins. Habillée de skaï, cette partie arrière est décapotable. La porte avant gauche, côté passager, comporte un dispositif de verrouillage permettant de la maintenir ouverte.
Le tableau de bord est incomplet et il manque la partie supérieure de pare-brise. Les verres de phares sont brisés et l'un des deux est incomplet, une mascotte Kervoline est montée sur le bouchon de radiateur. Le moteur quatre cylindres 10 HP à soupapes latérales est complet.
Cette voiture constitue une occasion de faire l'acquisition d'une carrosserie intéressante dont les survivantes sont particulièrement rares : peu diffusées à l'époque, elles ont en effet été usées jusqu'à ce que mort s'en suive, quand elles n'ont pas été transformées en véhicule utilitaire. Une restauration soulignera l'intérêt de ce modèle peu ordinaire.
Dernière édition par Predicta le Jeu 15 Jan - 20:56, édité 1 fois
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Berliet VRC 12 HP limousine avec séparation chauffeur - c. 1930
No reserve
Vendu sans titre de circulation
Châssis n° 22615
Caisse n° 6627
- Carrosserie haut de gamme
- Sellerie préservée
- Modèle original
- Sans réserve
Cette Berliet 12 HP est équipée d'une intéressante carrosserie limousine réalisée par J. Panel, à Courbevoie. Elle reprend le principe des carrosseries Weymann, constituées d'une ossature de bois à montage non rigide sur laquelle était tendu un matériau souple comme le simili-cuir. En plus de sa légèreté, ce type de carrosserie se distinguait par son silence de fonctionnement. A l'intérieur, on trouve une séparation chauffeur avec vitre descendante et, même si le toit est en piètre état, les tissus et garnitures de portes arrière sont encore protégés par des housses. L'état de préservation permet de constater le soin apporté à la finition de l'habitacle, un strapontin se déployant à l'arrière. La voiture est équipée d'une malle arrière et une plaque de tableau de bord indique qu'elle provient de Château-Chinon, dans la Nièvre. Sous le capot, le quatre-cylindres à soupapes latérales est complet à l'exception des bougies. La voiture repose sur des roues en bois et comporte une roue de secours sur l'aile avant gauche, mais les phares sont manquants.
Berliet fait partie des plus anciens constructeurs français, Marius Berliet ayant conçu sa première automobile dès 1895. Et si son logo affiche l'avant d'une locomotive à vapeur, c'est en honneur de la cession de licence que le constructeur avait signé avec l'entreprise American Locomotive Company qui désirait s'adjoindre un département automobile. Dans les années 1920, la 12 HP était le fer de lance de sa gamme automobile, parallèlement aux utilitaires qui vont petit à petit prendre une part prépondérante. Celle que nous présentons a l'avantage d'une carrosserie rare et luxueuse, qui mérite une belle restauration.
No reserve
Vendu sans titre de circulation
Châssis n° 22615
Caisse n° 6627
- Carrosserie haut de gamme
- Sellerie préservée
- Modèle original
- Sans réserve
Cette Berliet 12 HP est équipée d'une intéressante carrosserie limousine réalisée par J. Panel, à Courbevoie. Elle reprend le principe des carrosseries Weymann, constituées d'une ossature de bois à montage non rigide sur laquelle était tendu un matériau souple comme le simili-cuir. En plus de sa légèreté, ce type de carrosserie se distinguait par son silence de fonctionnement. A l'intérieur, on trouve une séparation chauffeur avec vitre descendante et, même si le toit est en piètre état, les tissus et garnitures de portes arrière sont encore protégés par des housses. L'état de préservation permet de constater le soin apporté à la finition de l'habitacle, un strapontin se déployant à l'arrière. La voiture est équipée d'une malle arrière et une plaque de tableau de bord indique qu'elle provient de Château-Chinon, dans la Nièvre. Sous le capot, le quatre-cylindres à soupapes latérales est complet à l'exception des bougies. La voiture repose sur des roues en bois et comporte une roue de secours sur l'aile avant gauche, mais les phares sont manquants.
Berliet fait partie des plus anciens constructeurs français, Marius Berliet ayant conçu sa première automobile dès 1895. Et si son logo affiche l'avant d'une locomotive à vapeur, c'est en honneur de la cession de licence que le constructeur avait signé avec l'entreprise American Locomotive Company qui désirait s'adjoindre un département automobile. Dans les années 1920, la 12 HP était le fer de lance de sa gamme automobile, parallèlement aux utilitaires qui vont petit à petit prendre une part prépondérante. Celle que nous présentons a l'avantage d'une carrosserie rare et luxueuse, qui mérite une belle restauration.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
La Buire 12A torpédo 12 HP - ca 1928
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 5561B6
Moteur n° 1213
- Belle qualité de fabrication
- Modèle rare
- Allure imposante
- Sans réserve
Ce torpédo commercial La Buire présente une carrosserie intéressante, dont la qualité de construction est supérieure à la moyenne, ce qui est une caractéristique de cette marque née dans la ville de Lyon. Cette qualité se retrouve au niveau mécanique, avec un moteur à soupapes en tête à une époque où la distribution latérale domine le marché des voitures populaires. Le dessin du moteur ne manque d'ailleurs pas d'élégance, et la voiture est équipée de freins sur les roues avant. Les La Buire se sont d'ailleurs illustrées en course dans le courant des années 1920.
La carrosserie comporte deux portes latérales arrière en plus d'un accès par l'arrière, et elle n'est pas complète. Il manque notamment la banquette avant, une partie de la mécanique (bougies, magnéto...), une partie du tableau de bord. La voiture repose sur des jantes en acier à voile plein et présente un pare-brise en deux parties, en léger coupe-vent. La haute et large calandre donne à ce torpédo une allure imposante. Il s'agit d'un modèle peu commun, qui mérite l'attention d'un amateur passionné.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 5561B6
Moteur n° 1213
- Belle qualité de fabrication
- Modèle rare
- Allure imposante
- Sans réserve
Ce torpédo commercial La Buire présente une carrosserie intéressante, dont la qualité de construction est supérieure à la moyenne, ce qui est une caractéristique de cette marque née dans la ville de Lyon. Cette qualité se retrouve au niveau mécanique, avec un moteur à soupapes en tête à une époque où la distribution latérale domine le marché des voitures populaires. Le dessin du moteur ne manque d'ailleurs pas d'élégance, et la voiture est équipée de freins sur les roues avant. Les La Buire se sont d'ailleurs illustrées en course dans le courant des années 1920.
La carrosserie comporte deux portes latérales arrière en plus d'un accès par l'arrière, et elle n'est pas complète. Il manque notamment la banquette avant, une partie de la mécanique (bougies, magnéto...), une partie du tableau de bord. La voiture repose sur des jantes en acier à voile plein et présente un pare-brise en deux parties, en léger coupe-vent. La haute et large calandre donne à ce torpédo une allure imposante. Il s'agit d'un modèle peu commun, qui mérite l'attention d'un amateur passionné.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Je voudrais bien savoir pourquoi toutes ces autos sont vendues sans CG.
La Facel Excellence, par exemple, a été acheté alors que c'était une auto d'occasion par Mr Baillon, qui a dû avoir la CG avec.
Je trouve quand même improbable qu'un collectionneur comme lui n'ai pas conservé religieusement les papiers de ces autos, bien que certaines sauvée des griffes des casseurs aient pu être achetées sans papiers, effectivement.
A moins qu'un incident de la vie (incendie, dégât des eaux....) ait eu raison de ces bouts de papiers....
La Facel Excellence, par exemple, a été acheté alors que c'était une auto d'occasion par Mr Baillon, qui a dû avoir la CG avec.
Je trouve quand même improbable qu'un collectionneur comme lui n'ai pas conservé religieusement les papiers de ces autos, bien que certaines sauvée des griffes des casseurs aient pu être achetées sans papiers, effectivement.
A moins qu'un incident de la vie (incendie, dégât des eaux....) ait eu raison de ces bouts de papiers....
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Rien ne vaut le son du V8 le soir au coin du bois.
The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
De toutes façons, avec ou sans C.G, j'ai pas les moyens d'en racheter une seule ...
ChevyDave- Messages : 3899
Date d'inscription : 11/11/2012
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
t'inquiète pas vincent , les papiers ne sont perdus pour tout le monde , si tu vois ce que je veux dire ya un paquet de types qui yournent autour du gato depuis un moment ....
FXB- Messages : 183
Date d'inscription : 25/11/2012
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