La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Bugatti Type 57 - 1937
Sans carte grise
Châssis n° 57579
Moteur n° 417
- Histoire peu banale
- Seule survivante connue d'une ancienne version "berline Gangloff profilée"
- Modèle prestigieux
Ce châssis 57579 est assemblé dans le courant du mois d'août 1937. Il va bientôt être réservé pour une affectation spéciale : " W ", nom de code pour " Wiederkehr " qui est l'ancienne raison sociale de la carrosserie Gangloff.
Le Registre d'Acheminement de l'usine Bugatti nous indique que " le 8 septembre 1937, le châssis 57579/moteur 417 est convoyé par la route, piloté par l'employé Paul, chez Gangloff à Colmar " pour être carrossé. La mention " Salon " est consignée sur ce document, indiquant au moins la volonté de l'usine de terminer la voiture pour le Salon d'octobre 1937 à Paris. Il est impossible de savoir si la voiture a été exposée au Salon, ou en démonstration devant le Grand Palais. Le Registre de ventes mensuelles de l'usine note : " 8 septembre 1937, châssis 57579 - Colmar Stock ". Une seconde mention du véhicule est faite dans le Registre d'acheminement à la date du 17 novembre 1937 : " 57579-417 C.I route Peigues ". Cette information confirme que le véhicule est une " Conduite Intérieure " (berline 4 portes) et par conséquent une réalisation de Gangloff car Bugatti ne construit aucune C.I ou berline en 1937.
Le Registre des factures mensuelles de l'usine indique : " Le 24 mars 1938, la Bugatti châssis 57579/417 Berline, est vendue à Moreau-Lanez, au prix de 70.000 ff. " Il est noté que le véhicule est " Ex Démonstration M. Peigues ".
Le Registre d'acheminement indique, à la même date, que le véhicule est parti par la route, livré à " Moreau et Cie ". Ce nom, " R. Moreau-Auto Garage ", correspond au concessionnaire Bugatti installé 27 avenue Gallieni à Sainte-Savine, banlieue de Troyes, dans l'Aube. Il est aussi dès les années 1920 agent Fiat, George Irat, La Buire et Mathis et vendra quelques Bugatti, surtout aux industriels de la bonneterie troyenne. " Lanez " est le nom du client, un industriel aubois, directeur du moulin de Dienville, près de Brienne-le-Château.
Sans carte grise
Châssis n° 57579
Moteur n° 417
- Histoire peu banale
- Seule survivante connue d'une ancienne version "berline Gangloff profilée"
- Modèle prestigieux
Ce châssis 57579 est assemblé dans le courant du mois d'août 1937. Il va bientôt être réservé pour une affectation spéciale : " W ", nom de code pour " Wiederkehr " qui est l'ancienne raison sociale de la carrosserie Gangloff.
Le Registre d'Acheminement de l'usine Bugatti nous indique que " le 8 septembre 1937, le châssis 57579/moteur 417 est convoyé par la route, piloté par l'employé Paul, chez Gangloff à Colmar " pour être carrossé. La mention " Salon " est consignée sur ce document, indiquant au moins la volonté de l'usine de terminer la voiture pour le Salon d'octobre 1937 à Paris. Il est impossible de savoir si la voiture a été exposée au Salon, ou en démonstration devant le Grand Palais. Le Registre de ventes mensuelles de l'usine note : " 8 septembre 1937, châssis 57579 - Colmar Stock ". Une seconde mention du véhicule est faite dans le Registre d'acheminement à la date du 17 novembre 1937 : " 57579-417 C.I route Peigues ". Cette information confirme que le véhicule est une " Conduite Intérieure " (berline 4 portes) et par conséquent une réalisation de Gangloff car Bugatti ne construit aucune C.I ou berline en 1937.
Le Registre des factures mensuelles de l'usine indique : " Le 24 mars 1938, la Bugatti châssis 57579/417 Berline, est vendue à Moreau-Lanez, au prix de 70.000 ff. " Il est noté que le véhicule est " Ex Démonstration M. Peigues ".
Le Registre d'acheminement indique, à la même date, que le véhicule est parti par la route, livré à " Moreau et Cie ". Ce nom, " R. Moreau-Auto Garage ", correspond au concessionnaire Bugatti installé 27 avenue Gallieni à Sainte-Savine, banlieue de Troyes, dans l'Aube. Il est aussi dès les années 1920 agent Fiat, George Irat, La Buire et Mathis et vendra quelques Bugatti, surtout aux industriels de la bonneterie troyenne. " Lanez " est le nom du client, un industriel aubois, directeur du moulin de Dienville, près de Brienne-le-Château.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye 135 coach Chapron - ca 1948
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 801250
Moteur type 5S n° 801250
- Complète et relativement saine
- Autoradio superbe
- Belle carrosserie Chapron
- Sans réserve
Pour cette voiture, nous disposons d'une facture d'achat d'avril 1964 du garage Le Marois, pour la somme de 950 francs. Elle désigne cette voiture sous l'immatriculation 77 DR 75 (qui apparaît encore sur les plaques), mais avec le numéro de châssis 801350 (au lieu de 801250 comme l'indique la plaque du constructeur et le numéro de moteur). Or c'est un châssis 801350 qui apparaît dans les archives Chapron, et non pas 801250. Il est possible que la confusion soit venue de la carte grise (dont nous ne disposons pas), sur laquelle la transcription aurait provoqué une faute de frappe.
Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une 135 MS comme la présence de trois carburateurs et 6 conduits d'échappement le laisse supposer. Selon les archives, elle affichait 27 410 km en 1961, 38 180 en 1963 et 43 776 aujourd'hui. Elle présente une belle carrosserie Chapron dans son dessin d'immédiat après-guerre qui garde un élégant mouvement d'ailes, avant les plus massives "ponton". Elle paraît relativement saine et complète, son tableau de bord portant un étonnant poste de radio Philips d'époque. Tous les instruments sont présents, dont une montre de bord, et de nombreux détails révèlent le luxe de finition de cette voiture haut de gamme. Le cuir des sièges présente sous la poussière une patine séduisante, et cette voiture est équipée d'une boîte Cotal. Ce coach intéressant devrait séduire les amateurs.
No reserve
Sans carte grise
Châssis n° 801250
Moteur type 5S n° 801250
- Complète et relativement saine
- Autoradio superbe
- Belle carrosserie Chapron
- Sans réserve
Pour cette voiture, nous disposons d'une facture d'achat d'avril 1964 du garage Le Marois, pour la somme de 950 francs. Elle désigne cette voiture sous l'immatriculation 77 DR 75 (qui apparaît encore sur les plaques), mais avec le numéro de châssis 801350 (au lieu de 801250 comme l'indique la plaque du constructeur et le numéro de moteur). Or c'est un châssis 801350 qui apparaît dans les archives Chapron, et non pas 801250. Il est possible que la confusion soit venue de la carte grise (dont nous ne disposons pas), sur laquelle la transcription aurait provoqué une faute de frappe.
Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une 135 MS comme la présence de trois carburateurs et 6 conduits d'échappement le laisse supposer. Selon les archives, elle affichait 27 410 km en 1961, 38 180 en 1963 et 43 776 aujourd'hui. Elle présente une belle carrosserie Chapron dans son dessin d'immédiat après-guerre qui garde un élégant mouvement d'ailes, avant les plus massives "ponton". Elle paraît relativement saine et complète, son tableau de bord portant un étonnant poste de radio Philips d'époque. Tous les instruments sont présents, dont une montre de bord, et de nombreux détails révèlent le luxe de finition de cette voiture haut de gamme. Le cuir des sièges présente sous la poussière une patine séduisante, et cette voiture est équipée d'une boîte Cotal. Ce coach intéressant devrait séduire les amateurs.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago Baby T15 LB cabriolet Guilloré - ca 1951
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 120331
- Carrosserie intéressante
- Modèle brillant pour l'époque
- Semble complète
- Sans réserve
Après-guerre, Talbot bénéficie du dynamisme d'Antony Lago qui souhaite poursuivre ce qu'il a entrepris avant le conflit. Pour rester performant en compétition, il faut un moteur plus évolué : doté de chambres de combustion hémisphériques, son six cylindres dispose de soupapes en tête actionnées par deux arbres à cames latéraux, hauts placés dans le bloc, à la façon des moteurs Riley et Era. Conçu pour une cylindrée de 4,5 litres, il va également connaître une version plus adaptée aux voitures de tourisme, quatre cylindres 2,7 litres. C'est lui qui équipe les Lago Baby T15 de cette époque et, fort de 125 ch, il les emmène à 150 km/h.
L'exemplaire que nous présentons est doté d'une désirable carrosserie cabriolet, réalisée dans les ateliers Guilloré qui a une sœur jumelle dans la collection qui porte le numéro de châssis 120168. L'aile arrière gauche est déformée mais la voiture semble complète, avec ses phares, ses pare-chocs et son aménagement intérieur. Elle comporte une sellerie en cuir havane et le tableau de bord de présentation sportive est équipé de ses instruments qui paraissent avoir été protégés par une épaisse couche de poussière. Une immatriculation anciennes est visible à l'avant, 7423 N 75. Élégante combinaison de luxe et de sportivité, ce cabriolet témoigne de la qualité de finition et de fabrication des Talbot d'après-guerre.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 120331
- Carrosserie intéressante
- Modèle brillant pour l'époque
- Semble complète
- Sans réserve
Après-guerre, Talbot bénéficie du dynamisme d'Antony Lago qui souhaite poursuivre ce qu'il a entrepris avant le conflit. Pour rester performant en compétition, il faut un moteur plus évolué : doté de chambres de combustion hémisphériques, son six cylindres dispose de soupapes en tête actionnées par deux arbres à cames latéraux, hauts placés dans le bloc, à la façon des moteurs Riley et Era. Conçu pour une cylindrée de 4,5 litres, il va également connaître une version plus adaptée aux voitures de tourisme, quatre cylindres 2,7 litres. C'est lui qui équipe les Lago Baby T15 de cette époque et, fort de 125 ch, il les emmène à 150 km/h.
L'exemplaire que nous présentons est doté d'une désirable carrosserie cabriolet, réalisée dans les ateliers Guilloré qui a une sœur jumelle dans la collection qui porte le numéro de châssis 120168. L'aile arrière gauche est déformée mais la voiture semble complète, avec ses phares, ses pare-chocs et son aménagement intérieur. Elle comporte une sellerie en cuir havane et le tableau de bord de présentation sportive est équipé de ses instruments qui paraissent avoir été protégés par une épaisse couche de poussière. Une immatriculation anciennes est visible à l'avant, 7423 N 75. Élégante combinaison de luxe et de sportivité, ce cabriolet témoigne de la qualité de finition et de fabrication des Talbot d'après-guerre.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T26 Record Cabriolet par Saoutchik - 1948
Vendue sans titre de circulation
Châssis n°100272
- Un fabuleux projet de restauration
- Carrosserie Saoutchik unique aux lignes spectaculaires
- Dans les mains de Roger Baillon depuis 1952
- Vendue neuve à Salah Orabi et à la Princesse Nevine Abbas Halim d'Egypte
Le châssis n°100272 Talbot Lago T26 Record appartient à l'une des trois monumentales sorties de granges Saoutchik de la collection de Jacques Baillon. La présence de cette voiture particulièrement rare est d'autant plus remarquable qu'on la croyait perdue. Elle fait partie des 208 exemplaires T26 Records construites en 1948 et présente les mêmes spécificités mécaniques, châssis et puissance de moteur que la Talbot Lago T26 n°100239 également présentée dans la vente.
La plupart de ces voitures reçurent l'un des nombreux modèles de carrosseries d'usine que fabriquait Talbot. 100272 est l'un des rares cas où un châssis Record a été envoyé chez un célèbre carrossier pour recevoir une carrosserie exclusive. Le prix du châssis seul atteignait la somme astronomique de 1.165.000 francs en 1948. Saoutchik facturait entre 2,5 et 3 millions de francs pour une carrosserie de cabriolet complète. Une fois livrée, le prix de départ pour la 100272 devait approcher les 4 millions de francs, bien plus que ce qu'il fallait pour acquérir 10 Citroën Traction Avant !
En 1938, Pierre Saoutchik travailla sur le design de la fameuse Hispano-Suiza Xenia, commandée par André Dubonnet actuellement au Mullin Automotive Museum en Californie. Ce travail fut un tournant décisif pour lui et, quand il prit la tête du design à la Carrosserie Saoutchik en 1946, son style initial avait comme source d'inspiration la Xenia. Ceci est très visible sur de nombreux détails esthétiques de la voiture n°100272 avec : le capot pointu et sa calandre en forme de nez de requin, une aile avant de forme arrondie avec phares intégrés et phares anti brouillard, les gracieuses ailes arrières entièrement carrossées, et enfin la partie arrière longue et inclinée.
100272 fut l'objet d'une promotion considérable à l'époque, comme au Salon de Paris d'octobre 1948 où de nombreux journaux français contenaient des photos de cette voiture incroyable. Une photo en particulier mérite notre attention : éditée en couleur, la photo montre la bichromie subtile et impeccable du gris d'origine avec un bleu nuit, le tout complété par un intérieur en cuir reprenant à l'identique le ton bleu. Le nouveau propriétaire n'aura donc pas de problème pour remettre la voiture dans ses couleurs d'origines.
Cette Talbot 100272 était appelée " la Farouk " au sein de la famille Baillon parce qu'il a longtemps été présumé qu'elle avait été achetée neuve par le Roi Farouk d'Egypte. Pourtant, les recherches récentes attribuent la première propriété de la voiture à Son Excellence Salah Bey Orabi du Caire ; " Bey " étant un titre de noblesse arabe équivalent au " Sir " anglais. Salah Orabi était marié à la Princesse Nevine Abbas Halim, membre de la Famille Royale Egyptienne, fille du Prince Abbas Halim et arrière-arrière-petite-fille de Mohamed Ali Pasha. Le couple vécu une vie plaisante faite de privilèges parmi la jet set internationale, mais tout s'effondra quand le Roi Farouk fut renversé pendant la Révolution Egyptienne de juillet 1952 et forcé d'abdiquer. Ils furent alors contraints à l'exil. La Princesse Nevine Abbas Halim est toujours vivante et partage son temps entre l'Egypte et Paris.
Le 29 novembre 1954, à 13h30, une audience devant le Tribunal de Commerce du Département de la Seine opposait Jacques Baillon, demandeur, à Jacques Saoutchik, défendeur. En mai 1952, Baillon acheta 100272 à la Carrosserie Saoutchik via l'entreprise Pax Garage qui agit comme l'intermédiaire de la transaction. Le coût s'éleva à 650 000 francs, plus 26 000 francs pour la livraison et l'obtention d'une immatriculation française. Il semble en effet, que la Princesse Nevine Abbas Halim sentit qu'un conflit couvait en Egypte, elle exporta n°100272 en France peu de temps avant le coup d'état, où la voiture fut vendue à Saoutchik.
Le 29 novembre 1954, il fut jugé que Pax Garage devait rembourser Baillon, mais comme ils avaient déjà fait faillite Roger Baillon se retourna contre Saoutchik pour récupérer son argent. Là encore il était déjà trop tard, en effet, le 30 novembre 1954, le lendemain de l'audience devant le Tribunal de commerce, la Carrosserie de Luxe de Jacques Saoutchik déclara la faillite. Il faut signaler que le précieux dossier contenant tous les documents historiques de l'affaire et la correspondance entre Saoutchik et Pax Garage sont inclus dans la vente de cette voiture. Au final, Roger Baillon garda 100278. Il l'entreposa dans un abri au sous sol de son château et 100272 disparue à la vue et à la connaissance de tous. On pensa la voiture perdue jusqu'à sa découverte incroyable cette année, garée là pendant les 50 dernières années, les clés dissimulées sous les toiles d'araignées mais toujours sur le tableau de bord.
Même si 100272 a quelque peu souffert des intempéries pendant son séjour chez Roger Baillon, la voiture conserve la majorité des ces garnitures uniques et originales. Elle reste un cabriolet exceptionnel aux lignes spectaculaires promettant d'attirer l'attention de tous les passants qui croiseront sa route. La bichromie accompagnant la forme exquise de la ligne des ailes, l'élégance du bouton automatique ouvrant les portes, le toit totalement rétractable qui était la signature de Saoutchik, les motifs chromés massifs ainsi que sa large calandre, forment un ensemble sensationnel. L'opportunité d'acquérir cette automobile unique dans un tel état de préservation ne se représentera jamais. Bien que 100272 ait été recensée dans le livre Jacques Saoutchik, Maître Carrossier de Peter M. Larsen et Ben Erickson, l'émergence de cette rarissime voiture est d'autant plus extraordinaire qu'on la croyait disparue.
Une fois restaurée, 100272 deviendra l'une des Talbot d'Après-guerre les plus célèbres et les plus photographiées, si l'heureux adjudicataire choisit de la montrer. Une chose est sûre : aucun des éminents concours ne pourra refuser d'exposer 100272 sur une place d'honneur.
Peter Larsen
Vendue sans titre de circulation
Châssis n°100272
- Un fabuleux projet de restauration
- Carrosserie Saoutchik unique aux lignes spectaculaires
- Dans les mains de Roger Baillon depuis 1952
- Vendue neuve à Salah Orabi et à la Princesse Nevine Abbas Halim d'Egypte
Le châssis n°100272 Talbot Lago T26 Record appartient à l'une des trois monumentales sorties de granges Saoutchik de la collection de Jacques Baillon. La présence de cette voiture particulièrement rare est d'autant plus remarquable qu'on la croyait perdue. Elle fait partie des 208 exemplaires T26 Records construites en 1948 et présente les mêmes spécificités mécaniques, châssis et puissance de moteur que la Talbot Lago T26 n°100239 également présentée dans la vente.
La plupart de ces voitures reçurent l'un des nombreux modèles de carrosseries d'usine que fabriquait Talbot. 100272 est l'un des rares cas où un châssis Record a été envoyé chez un célèbre carrossier pour recevoir une carrosserie exclusive. Le prix du châssis seul atteignait la somme astronomique de 1.165.000 francs en 1948. Saoutchik facturait entre 2,5 et 3 millions de francs pour une carrosserie de cabriolet complète. Une fois livrée, le prix de départ pour la 100272 devait approcher les 4 millions de francs, bien plus que ce qu'il fallait pour acquérir 10 Citroën Traction Avant !
En 1938, Pierre Saoutchik travailla sur le design de la fameuse Hispano-Suiza Xenia, commandée par André Dubonnet actuellement au Mullin Automotive Museum en Californie. Ce travail fut un tournant décisif pour lui et, quand il prit la tête du design à la Carrosserie Saoutchik en 1946, son style initial avait comme source d'inspiration la Xenia. Ceci est très visible sur de nombreux détails esthétiques de la voiture n°100272 avec : le capot pointu et sa calandre en forme de nez de requin, une aile avant de forme arrondie avec phares intégrés et phares anti brouillard, les gracieuses ailes arrières entièrement carrossées, et enfin la partie arrière longue et inclinée.
100272 fut l'objet d'une promotion considérable à l'époque, comme au Salon de Paris d'octobre 1948 où de nombreux journaux français contenaient des photos de cette voiture incroyable. Une photo en particulier mérite notre attention : éditée en couleur, la photo montre la bichromie subtile et impeccable du gris d'origine avec un bleu nuit, le tout complété par un intérieur en cuir reprenant à l'identique le ton bleu. Le nouveau propriétaire n'aura donc pas de problème pour remettre la voiture dans ses couleurs d'origines.
Cette Talbot 100272 était appelée " la Farouk " au sein de la famille Baillon parce qu'il a longtemps été présumé qu'elle avait été achetée neuve par le Roi Farouk d'Egypte. Pourtant, les recherches récentes attribuent la première propriété de la voiture à Son Excellence Salah Bey Orabi du Caire ; " Bey " étant un titre de noblesse arabe équivalent au " Sir " anglais. Salah Orabi était marié à la Princesse Nevine Abbas Halim, membre de la Famille Royale Egyptienne, fille du Prince Abbas Halim et arrière-arrière-petite-fille de Mohamed Ali Pasha. Le couple vécu une vie plaisante faite de privilèges parmi la jet set internationale, mais tout s'effondra quand le Roi Farouk fut renversé pendant la Révolution Egyptienne de juillet 1952 et forcé d'abdiquer. Ils furent alors contraints à l'exil. La Princesse Nevine Abbas Halim est toujours vivante et partage son temps entre l'Egypte et Paris.
Le 29 novembre 1954, à 13h30, une audience devant le Tribunal de Commerce du Département de la Seine opposait Jacques Baillon, demandeur, à Jacques Saoutchik, défendeur. En mai 1952, Baillon acheta 100272 à la Carrosserie Saoutchik via l'entreprise Pax Garage qui agit comme l'intermédiaire de la transaction. Le coût s'éleva à 650 000 francs, plus 26 000 francs pour la livraison et l'obtention d'une immatriculation française. Il semble en effet, que la Princesse Nevine Abbas Halim sentit qu'un conflit couvait en Egypte, elle exporta n°100272 en France peu de temps avant le coup d'état, où la voiture fut vendue à Saoutchik.
Le 29 novembre 1954, il fut jugé que Pax Garage devait rembourser Baillon, mais comme ils avaient déjà fait faillite Roger Baillon se retourna contre Saoutchik pour récupérer son argent. Là encore il était déjà trop tard, en effet, le 30 novembre 1954, le lendemain de l'audience devant le Tribunal de commerce, la Carrosserie de Luxe de Jacques Saoutchik déclara la faillite. Il faut signaler que le précieux dossier contenant tous les documents historiques de l'affaire et la correspondance entre Saoutchik et Pax Garage sont inclus dans la vente de cette voiture. Au final, Roger Baillon garda 100278. Il l'entreposa dans un abri au sous sol de son château et 100272 disparue à la vue et à la connaissance de tous. On pensa la voiture perdue jusqu'à sa découverte incroyable cette année, garée là pendant les 50 dernières années, les clés dissimulées sous les toiles d'araignées mais toujours sur le tableau de bord.
Même si 100272 a quelque peu souffert des intempéries pendant son séjour chez Roger Baillon, la voiture conserve la majorité des ces garnitures uniques et originales. Elle reste un cabriolet exceptionnel aux lignes spectaculaires promettant d'attirer l'attention de tous les passants qui croiseront sa route. La bichromie accompagnant la forme exquise de la ligne des ailes, l'élégance du bouton automatique ouvrant les portes, le toit totalement rétractable qui était la signature de Saoutchik, les motifs chromés massifs ainsi que sa large calandre, forment un ensemble sensationnel. L'opportunité d'acquérir cette automobile unique dans un tel état de préservation ne se représentera jamais. Bien que 100272 ait été recensée dans le livre Jacques Saoutchik, Maître Carrossier de Peter M. Larsen et Ben Erickson, l'émergence de cette rarissime voiture est d'autant plus extraordinaire qu'on la croyait disparue.
Une fois restaurée, 100272 deviendra l'une des Talbot d'Après-guerre les plus célèbres et les plus photographiées, si l'heureux adjudicataire choisit de la montrer. Une chose est sûre : aucun des éminents concours ne pourra refuser d'exposer 100272 sur une place d'honneur.
Peter Larsen
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Lorraine-Dietrich B3-6
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 124605
- Voiture originale
- Mariage d'un modèle de grand luxe et d'une carrosserie utilitaire
- Noble mécanique six-cylindres
- Sans réserve
Cette Lorraine-Dietrich B3-6 est très probablement une ancienne berline transformée par la suite en petit camion-plateau, ce qui lui donne une allure très racée et inhabituellement sportive pour un utilitaire ! La carrosserie est assez saine et les boiseries ont été refaites il y a bien longtemps, de même que la benne très bien fabriquée, lorsque la voiture était utilisée par Turcat Frères, qui tenait une scierie à Fontenay Rohan-Rohan. L'ancienne immatriculation apparaît à l'arrière : 4124 XL 4, alors que le tableau de bord porte la plaque d'un ancien propriétaire : "Ch. Pouget, 10 rue Saint-Paul, Paris IV". Ledit tableau de bord est d'ailleurs en bel état et comporte encore ses instruments O.S. et Jaeger. Il correspond à l'équipement d'une voiture de luxe, ce qu'était à l'époque la Lorraine B3-6 dont un modèle frère a remporté les trois premières places aux 24 Heures du Mans en 1926.
La B3-6 était équipée d'un six-cylindres 3,5 litres à soupapes en tête et chambres de combustion hémisphériques et, dotée de freins sur les roues avant, elle était considérée à l'époque comme une des meilleures voitures françaises. Le modèle présenté, conçu avec goût et un très grand savoir faire, constitue un mariage inhabituel d'un modèle de luxe avec une carrosserie utilitaire d'une rare originalité.
No reserve
Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 124605
- Voiture originale
- Mariage d'un modèle de grand luxe et d'une carrosserie utilitaire
- Noble mécanique six-cylindres
- Sans réserve
Cette Lorraine-Dietrich B3-6 est très probablement une ancienne berline transformée par la suite en petit camion-plateau, ce qui lui donne une allure très racée et inhabituellement sportive pour un utilitaire ! La carrosserie est assez saine et les boiseries ont été refaites il y a bien longtemps, de même que la benne très bien fabriquée, lorsque la voiture était utilisée par Turcat Frères, qui tenait une scierie à Fontenay Rohan-Rohan. L'ancienne immatriculation apparaît à l'arrière : 4124 XL 4, alors que le tableau de bord porte la plaque d'un ancien propriétaire : "Ch. Pouget, 10 rue Saint-Paul, Paris IV". Ledit tableau de bord est d'ailleurs en bel état et comporte encore ses instruments O.S. et Jaeger. Il correspond à l'équipement d'une voiture de luxe, ce qu'était à l'époque la Lorraine B3-6 dont un modèle frère a remporté les trois premières places aux 24 Heures du Mans en 1926.
La B3-6 était équipée d'un six-cylindres 3,5 litres à soupapes en tête et chambres de combustion hémisphériques et, dotée de freins sur les roues avant, elle était considérée à l'époque comme une des meilleures voitures françaises. Le modèle présenté, conçu avec goût et un très grand savoir faire, constitue un mariage inhabituel d'un modèle de luxe avec une carrosserie utilitaire d'une rare originalité.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Lorraine B3-6 torpédo Grummer
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 122311
- Modèle intéressant et rare
- Voiture saine
- Mécanique moderne pour l'époque
- Sans réserve
Ce torpédo a belle allure : contrairement aux caisses refaites, il offre les courbures subtiles qui allègent la ligne et lui permettent de parfaitement s'intégrer à l'arrondi de capot. Intéressant et rare, ce modèle occupait dans les années 1920 le haut du pavé. Lorraine était connu pour la qualité de ses moteurs, avec dans le domaine de l'aviation des mécaniques en V, en W ou en étoile équipant des marques telles que Bréguet, Latham, Pothez ou Macchi. A partir de 1919, ils étaient conçus sous la direction de Marius Barbarou, qui mettait aussi au point le moteur six-cylindres 3,5 litres équipant la gamme automobile. Très moderne avec ses soupapes en tête, sa chambre de combustion hémisphérique et ses pistons en aluminium, il avait permis à Lorraine de remporter la victoire aux 24 Heures du Mans 1925 avec Bloch et Rossignol. Ces voitures étaient supérieures aux 3 litres Bentley et le présent torpédo en est un bel exemple : joliment conservé, il semble complet avec même les panneaux latéraux de protection contre les intempéries et porte une ancienne plaque de propriétaire, "J.M Desbat, Industriel, 143 rue de Paris, Roanne". La voiture porte d'ailleurs un numéro d'immatriculation correspondant au département de la Loire : 986 CW 42. Il est intéressant de noter que dans les dossiers de Jacques Baillon se trouve une facture de Henri Malartre concernant l'achat d'une Lorraine B3-6, qui est très certainement celle-ci. Superbe et parfaitement authentique, elle ne devrait pas laisser les amateurs insensibles.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 122311
- Modèle intéressant et rare
- Voiture saine
- Mécanique moderne pour l'époque
- Sans réserve
Ce torpédo a belle allure : contrairement aux caisses refaites, il offre les courbures subtiles qui allègent la ligne et lui permettent de parfaitement s'intégrer à l'arrondi de capot. Intéressant et rare, ce modèle occupait dans les années 1920 le haut du pavé. Lorraine était connu pour la qualité de ses moteurs, avec dans le domaine de l'aviation des mécaniques en V, en W ou en étoile équipant des marques telles que Bréguet, Latham, Pothez ou Macchi. A partir de 1919, ils étaient conçus sous la direction de Marius Barbarou, qui mettait aussi au point le moteur six-cylindres 3,5 litres équipant la gamme automobile. Très moderne avec ses soupapes en tête, sa chambre de combustion hémisphérique et ses pistons en aluminium, il avait permis à Lorraine de remporter la victoire aux 24 Heures du Mans 1925 avec Bloch et Rossignol. Ces voitures étaient supérieures aux 3 litres Bentley et le présent torpédo en est un bel exemple : joliment conservé, il semble complet avec même les panneaux latéraux de protection contre les intempéries et porte une ancienne plaque de propriétaire, "J.M Desbat, Industriel, 143 rue de Paris, Roanne". La voiture porte d'ailleurs un numéro d'immatriculation correspondant au département de la Loire : 986 CW 42. Il est intéressant de noter que dans les dossiers de Jacques Baillon se trouve une facture de Henri Malartre concernant l'achat d'une Lorraine B3-6, qui est très certainement celle-ci. Superbe et parfaitement authentique, elle ne devrait pas laisser les amateurs insensibles.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T26 Grand Sport SWB par Saoutchik - 1949
Vendue sans carte grise
Châssis n°110109
Moteur n°118
- Châssis SWB T26 Grand Sport rare et authentique
- Un chef d'œuvre de la carrosserie française
- Commandé directement par Saoutchik à Talbot
- Exposé à de multiples salons à l'époque
- Jamais vue dans un Concours d'Elégance modernes
- Ex-Salon de Genève de 1950, Ex-Salon de Londres de 1951
La Talbot-Lago T26 Grand Sport châssis n°110109 fut délivrée le 5 novembre 1949 à la Carrosserie Saoutchik au 46, rue Jacques Dulud à Neuilly. Seulement 29 Grand Sport châssis courts (265cm), dérivées des voitures de courses, furent construits par Talbot entre 1948 et 1952. La T26GS n°110109 fait parti de ces châssis très rares et extrêmement désirables.
Sur la fiche de construction de Talbot, reproduite dans le livre de Peter M. Larsen et M. Ben Erickson, Talbot-Lago Grand Sport - The Car From Paris, " Saoutchik " est inscrit aussi bien dans le champ carrosserie que dans le champ clients. Ce qui indique que Saoutchik a commandé le châssis n°110109 directement à l'usine Talbot-Lago, pour être carrossé à ses frais avec l'objectif de l'exposer lors de salon. On remarquera que le moteur 118 est le bon numéro de moteur installé par Talbot dans le châssis. Le décalage entre le numéro du moteur et celui du châssis est du au système interne de numérotation utilisé par Talbot-Lago. Ce qui est évident d'après la fiche de construction du n°110109.
Saoutchik habilla le châssis d'un élégant design coupé fastback, qui avait été exposé pour la première fois au Salon de Paris de 1948. Seulement 6 châssis Grand Sport reçurent cette carrosserie fuselée. Les deux premiers d'entre eux avaient une hauteur de pavillon basse. Lorsque l'on se rendu compte que la voiture était difficile à conduire, une nouvelle version avec une hauteur de pavillon légèrement plus importante fut développée. Quatre coupés aux " hauts pavillons " furent réalisés, et le châssis n°110109 est l'un d'entre eux.
Ce coupé par son design aux lignes sophistiquées et courbées, est considéré par beaucoup comme l'une des plus belles conduites intérieures jamais construites et comme le chef d'œuvre de la carrosserie française d'Après-guerre. Saoutchik ayant créé cette automobile pour mettre ses talents en exergue, le châssis n° 110109 reçu la quasi-totalité des améliorations esthétiques qui étaient proposées sur le " menu " de personnalisation du carrossier. Ainsi, de charmants motifs chromés imitant les lignes des coquilles Saint Jacques ornent les garde-boues, tandis qu'un superbe profil de lance se dessine sur le côté de la carrosserie. Afin de faire ressortir ces nombreux embellissements chromés, le châssis n°110109 reçu une peinture bleu royal avec un intérieur contrastant par son ton légèrement plus clair. On le dota d'une élégante calandre traitée en trois parties et la majorité des chromes fut considérablement plus large, épais et long que sur les cinq autres coupés réalisés à partir de ce design.
Pour finir ce mélange flamboyant, Saoutchik équipa n°110109 de hublots en forme de larme, inspiré de ceux de la marque Buick, sur le côté du capot. Pierre Saoutchik réservait cet élément à ces plus somptueux designs et n°110109 est le seul coupé T26 Grand Sport à posséder ces hublots. Il fut immatriculé 8-RS 3 et Saoutchik commanda des photos promotionnelles peu de temps après sa finalisation. Un shooting de la voiture, accompagnée d'un chic mannequin parisien, se déroula dans le Bois de Boulogne, qui avait déjà été le lieu de précédentes séances photos de Saoutchik.
Pierre Abeillon, historien reconnu et spécialiste de Talbot-Lago, estima que 110109 était perdu, affirmant que : " …même le Club Talbot n'avait pas la moindre idée d'où elle se trouvait, ni même si elle existait toujours. " Heureusement, n°110109 n'est pas perdu bien qu'une bonne partie de son histoire reste inconnue. Etant le fer de lance de Saoutchik, la voiture fut exposée dans plusieurs salons importants. Tout d'abord en Suisse où elle participa au salon de Genève en Mars 1950. Dans la même livrée qu'au shooting du Bois de Boulogne, la voiture fut installée entourée de nombreuses plantes rendant la scène presque tropicale. Après le Salon de Genève, on rapatria 110109 en France et en juin 1950, la voiture reçu le Grand Prix d'honneur au Gala d'été de la Presse à Charbonnières, près de Lyon. Elle portait le numéro 8 et fut présentée par les Frères Dumont, concessionnaires Talbot à Lyon.
Les Frères Dumont ne réussirent pas à vendre n°110109 et il semble que la voiture passa entre les mains de plusieurs concessionnaires Talbot. Il est plus probable que n°110109 fut toujours la propriété de Saoutchik, qui s'abstint de l'exposer au Salon de Paris en octobre 1950, mettant à la place la Talbot-Lago Grand Sport châssis n°110119. La prochaine exposition de 110109 fut au Salon de Bruxelles de janvier 1951. Le concessionnaire Talbot belge, Guerret, réserva un grand stand où était aussi exposé 110120, le troisième Grand Sport cabriolet de Saoutchik. Pour ce salon, n°110109 se refit une beauté avec une combinaison de peinture bicolore : les coques des ailes furent peintes dans une nuance contrastée plus claire, peut-être pour être assorti avec l'intérieur. La dernière sortie contemporaine du n°110109 eu lieu au Salon Automobile de Londres en mars 1951.
110109 ne se vendit pas au Salon de Londres et retourna en France. Au départ équipée d'une plaque-châssis LAGO, la voiture indiquait que Saoutchik avait l'intention de l'exporter, car les voitures pour la France portaient le nom TALBOT. Nous n'avons pas plus de photographies ou d'éléments historiques pour nous aider à reconstruire les décennies suivantes. Il semble qu'à la fin, la voiture passa toute sa vie en France et ne quitta plus le pays, bien que la plaque LAGO, rare, soit restée sur le pare-feu. Finalement, 110109 fut acquise par Roger Baillon et resta dans sa collection jusqu'à maintenant.
Avant de mourir, Roger Baillon confia qu'il avait achetée 35 ans plus tôt, n°110109 dans l'est de la France, il l'aurait donc acquise autour de 1980. Déjà à l'époque, la voiture était dans un état de sortie de grange et avait eu un accident à l'arrière. Cependant, comme Roger Baillon acheta la plupart de ces voitures avant 1968, et que n°110109 était non loin de son Hispano-Suiza Million-Guiet et de la Delahaye Faget-Varnet, pendant de nombreuses années, il existe une forte probabilité que la voiture fût acquise bien avant 1980.
Roger Baillon fut le gardien d'automobiles fantastiques. Parmi elles, 110109 fut installée, à côté d'une Delahaye 235 Chapron, sous un abri, ne fournissant que peu de protection contre les éléments. Et, pourtant, ce magnifique coupé y reposa plus de trois décennies. Présenté aujourd'hui aux enchères, il apparait comme l'une des sorties granges les plus exceptionnelles du siècle.
Que son prochain propriétaire choisisse de conserver110109 en une pièce de musée ou bien de lui rendre sa gloire d'antan, l'opportunité d'acquérir cette prouesse suprême de la carrosserie française dans un état non restauré ne se représentera plus jamais.
110109 est destiné à devenir la pièce maitresse de toute grande collection.
Vendue sans carte grise
Châssis n°110109
Moteur n°118
- Châssis SWB T26 Grand Sport rare et authentique
- Un chef d'œuvre de la carrosserie française
- Commandé directement par Saoutchik à Talbot
- Exposé à de multiples salons à l'époque
- Jamais vue dans un Concours d'Elégance modernes
- Ex-Salon de Genève de 1950, Ex-Salon de Londres de 1951
La Talbot-Lago T26 Grand Sport châssis n°110109 fut délivrée le 5 novembre 1949 à la Carrosserie Saoutchik au 46, rue Jacques Dulud à Neuilly. Seulement 29 Grand Sport châssis courts (265cm), dérivées des voitures de courses, furent construits par Talbot entre 1948 et 1952. La T26GS n°110109 fait parti de ces châssis très rares et extrêmement désirables.
Sur la fiche de construction de Talbot, reproduite dans le livre de Peter M. Larsen et M. Ben Erickson, Talbot-Lago Grand Sport - The Car From Paris, " Saoutchik " est inscrit aussi bien dans le champ carrosserie que dans le champ clients. Ce qui indique que Saoutchik a commandé le châssis n°110109 directement à l'usine Talbot-Lago, pour être carrossé à ses frais avec l'objectif de l'exposer lors de salon. On remarquera que le moteur 118 est le bon numéro de moteur installé par Talbot dans le châssis. Le décalage entre le numéro du moteur et celui du châssis est du au système interne de numérotation utilisé par Talbot-Lago. Ce qui est évident d'après la fiche de construction du n°110109.
Saoutchik habilla le châssis d'un élégant design coupé fastback, qui avait été exposé pour la première fois au Salon de Paris de 1948. Seulement 6 châssis Grand Sport reçurent cette carrosserie fuselée. Les deux premiers d'entre eux avaient une hauteur de pavillon basse. Lorsque l'on se rendu compte que la voiture était difficile à conduire, une nouvelle version avec une hauteur de pavillon légèrement plus importante fut développée. Quatre coupés aux " hauts pavillons " furent réalisés, et le châssis n°110109 est l'un d'entre eux.
Ce coupé par son design aux lignes sophistiquées et courbées, est considéré par beaucoup comme l'une des plus belles conduites intérieures jamais construites et comme le chef d'œuvre de la carrosserie française d'Après-guerre. Saoutchik ayant créé cette automobile pour mettre ses talents en exergue, le châssis n° 110109 reçu la quasi-totalité des améliorations esthétiques qui étaient proposées sur le " menu " de personnalisation du carrossier. Ainsi, de charmants motifs chromés imitant les lignes des coquilles Saint Jacques ornent les garde-boues, tandis qu'un superbe profil de lance se dessine sur le côté de la carrosserie. Afin de faire ressortir ces nombreux embellissements chromés, le châssis n°110109 reçu une peinture bleu royal avec un intérieur contrastant par son ton légèrement plus clair. On le dota d'une élégante calandre traitée en trois parties et la majorité des chromes fut considérablement plus large, épais et long que sur les cinq autres coupés réalisés à partir de ce design.
Pour finir ce mélange flamboyant, Saoutchik équipa n°110109 de hublots en forme de larme, inspiré de ceux de la marque Buick, sur le côté du capot. Pierre Saoutchik réservait cet élément à ces plus somptueux designs et n°110109 est le seul coupé T26 Grand Sport à posséder ces hublots. Il fut immatriculé 8-RS 3 et Saoutchik commanda des photos promotionnelles peu de temps après sa finalisation. Un shooting de la voiture, accompagnée d'un chic mannequin parisien, se déroula dans le Bois de Boulogne, qui avait déjà été le lieu de précédentes séances photos de Saoutchik.
Pierre Abeillon, historien reconnu et spécialiste de Talbot-Lago, estima que 110109 était perdu, affirmant que : " …même le Club Talbot n'avait pas la moindre idée d'où elle se trouvait, ni même si elle existait toujours. " Heureusement, n°110109 n'est pas perdu bien qu'une bonne partie de son histoire reste inconnue. Etant le fer de lance de Saoutchik, la voiture fut exposée dans plusieurs salons importants. Tout d'abord en Suisse où elle participa au salon de Genève en Mars 1950. Dans la même livrée qu'au shooting du Bois de Boulogne, la voiture fut installée entourée de nombreuses plantes rendant la scène presque tropicale. Après le Salon de Genève, on rapatria 110109 en France et en juin 1950, la voiture reçu le Grand Prix d'honneur au Gala d'été de la Presse à Charbonnières, près de Lyon. Elle portait le numéro 8 et fut présentée par les Frères Dumont, concessionnaires Talbot à Lyon.
Les Frères Dumont ne réussirent pas à vendre n°110109 et il semble que la voiture passa entre les mains de plusieurs concessionnaires Talbot. Il est plus probable que n°110109 fut toujours la propriété de Saoutchik, qui s'abstint de l'exposer au Salon de Paris en octobre 1950, mettant à la place la Talbot-Lago Grand Sport châssis n°110119. La prochaine exposition de 110109 fut au Salon de Bruxelles de janvier 1951. Le concessionnaire Talbot belge, Guerret, réserva un grand stand où était aussi exposé 110120, le troisième Grand Sport cabriolet de Saoutchik. Pour ce salon, n°110109 se refit une beauté avec une combinaison de peinture bicolore : les coques des ailes furent peintes dans une nuance contrastée plus claire, peut-être pour être assorti avec l'intérieur. La dernière sortie contemporaine du n°110109 eu lieu au Salon Automobile de Londres en mars 1951.
110109 ne se vendit pas au Salon de Londres et retourna en France. Au départ équipée d'une plaque-châssis LAGO, la voiture indiquait que Saoutchik avait l'intention de l'exporter, car les voitures pour la France portaient le nom TALBOT. Nous n'avons pas plus de photographies ou d'éléments historiques pour nous aider à reconstruire les décennies suivantes. Il semble qu'à la fin, la voiture passa toute sa vie en France et ne quitta plus le pays, bien que la plaque LAGO, rare, soit restée sur le pare-feu. Finalement, 110109 fut acquise par Roger Baillon et resta dans sa collection jusqu'à maintenant.
Avant de mourir, Roger Baillon confia qu'il avait achetée 35 ans plus tôt, n°110109 dans l'est de la France, il l'aurait donc acquise autour de 1980. Déjà à l'époque, la voiture était dans un état de sortie de grange et avait eu un accident à l'arrière. Cependant, comme Roger Baillon acheta la plupart de ces voitures avant 1968, et que n°110109 était non loin de son Hispano-Suiza Million-Guiet et de la Delahaye Faget-Varnet, pendant de nombreuses années, il existe une forte probabilité que la voiture fût acquise bien avant 1980.
Roger Baillon fut le gardien d'automobiles fantastiques. Parmi elles, 110109 fut installée, à côté d'une Delahaye 235 Chapron, sous un abri, ne fournissant que peu de protection contre les éléments. Et, pourtant, ce magnifique coupé y reposa plus de trois décennies. Présenté aujourd'hui aux enchères, il apparait comme l'une des sorties granges les plus exceptionnelles du siècle.
Que son prochain propriétaire choisisse de conserver110109 en une pièce de musée ou bien de lui rendre sa gloire d'antan, l'opportunité d'acquérir cette prouesse suprême de la carrosserie française dans un état non restauré ne se représentera plus jamais.
110109 est destiné à devenir la pièce maitresse de toute grande collection.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Talbot Lago T26 Record Fastback Coupé par Saoutchik
Sans titre de circulation
Châssis n°100239
- Rare et puissante Talbot T26 4,5 litres
- Carrosserie Saoutchik unique, aux lignes caractéristiques
- Découverte exceptionnelle, voiture jusqu'alors inconnue
- Absolument jamais vue dans un concours d'élégance modernes
Il y a des sorties de granges, et puis, il y a la sortie de grange. Imaginez l'émotion, lorsque le revêtement ondulé de l'appentis fut ôté et que cette Talbot-Lago T26 Record depuis si longtemps perdu, vit le jour. Plus encore, le châssis T26 n°100239 n'était pas simplement vêtu d'une carrosserie usine, mais du design unique et élégant d'un fastback coupé, créé par la Carrosserie Jacques Saoutchik, rue Jacques Dulud à Neuilly ! Cette incroyable et sensationnelle automobile était dans l'une des trois seules sorties de granges carrossées par Saoutchick parmi les 60 voitures de la collection Baillon. Toutes trois sont de superbes exemplaires de l'extravagant design de Pierre Saoutchick d'après la Seconde Guerre mondiale. On peut dire qu'il s'agit de la sortie de grange du siècle !
Fin 1946, Anthony Lago présenta son nouveau châssis Lago T26 Record à la presse. Dérivée de la Lago Spécial 23 CV d'Avant-Guerre, la Record était montée sur un châssis rallongé, passant de 295 à 312 cm et équipée avec une nouvelle suspension avant, indépendante à ressort hélicoïdal. C'était un imposant et luxueux châssis aux prétentions sportives, dans le style d'Avant-Guerre
Le moteur était le cœur de cette voiture à l'instinct sportif. La capacité de 4482 cm3 équivaut à 26 CV, d'où le nom du modèle : T26. Un double arbre à cames dans la partie supérieure du bloc, de larges soupapes, des chambres de combustion hémisphérique et une bonne respiration assuraient ses performances. La puissance était de 170 ch pour 4200 tr/min ce qui faisait de ce modèle T26 un des plus puissants moteurs de voitures de route au monde à l'époque.
Plusieurs carrosseries d'usine étaient disponibles, faisant de la Record une grande routière dans le sens classique du terme, et elle en avait les qualités esthétiques avec sa carrosserie traditionnelle, élégamment proportionnée, et son long, long capot selon l'expression de 1939. Malgré un stock de carrosseries usine séduisantes, Lago and Talbot proposèrent ce charmant nouveau châssis sur le marché. Les meilleurs carrossiers affluèrent dont Figoni et Saoutchik. Tous deux innovèrent, en réalisant quelques unes de leurs plus mémorables créations d'Après-Guerre pour la T26 Record.
Le châssis n°100239 T26 Record porte une de ces remarquables et uniques créations, fabriquées sans concessions de budget. Pierre, le fils de Jacques Saoutchik, reprit la gestion quotidienne de la Carrosserie en 1946 et développa ses formidables talents comme designer. Au début de l'année 1948, il réalisa le design un extraordinaire et voluptueux coupé fastback pour habiller le nouveau châssis T26 Grand Sport d'Anthony Lago, que Roger Baillon aimait particulièrement.
Pour le châssis 100239, Pierre Saoutchik développa ce design en une élancée conduite intérieure ou coupé pour le châssis Record qui était plus long, créant ainsi une spacieuse voiture 4 places, fabuleusement élégante. A partir du bord du pare-brise, le toit se courbe délicatement en une ligne continue jusqu'au pare-chocs arrières, donnant l'illusion d'une longueur interminable. Les chromes entourant la lunette arrière descendent de chaque côté du fastback tels des pièces ornementales ajoutant à l'impression de profondeur, alors le design du garde-boue de la roue arrière confère un côté dramatique au profil de la voiture. La ligne est d'autant plus arrondie par un panneau en relief entourant l'arc de la roue avant et par un garde-boue arrière, totalement bordé. C'est un design fort bien équilibré et de très bon goût.
Ce style vibrant fut un succès pour Saoutchik. Deux châssis Delahaye 175 furent réalisés dans ce style en 1950. L'un deux, le châssis n°801566, fut la star du stand Saoutchik au Salon de Paris 1950. Aucune image d'époque du châssis 100239 ne nous est parvenue, cette voiture exceptionnelle est demeurée secrète jusqu'à sa découverte incroyable cette année. Personne n'avait vu cette voiture exquise pendant 60 ans, rendant sa mise à disposition d'autant plus unique et inégalable. Une fois restaurée, le châssis 100239 sera le bienvenu dans n'importe quel concours d'élégance de la planète et sera un sérieux prétendant à l'obtention d'un prix.
Peter Larsen
Sans titre de circulation
Châssis n°100239
- Rare et puissante Talbot T26 4,5 litres
- Carrosserie Saoutchik unique, aux lignes caractéristiques
- Découverte exceptionnelle, voiture jusqu'alors inconnue
- Absolument jamais vue dans un concours d'élégance modernes
Il y a des sorties de granges, et puis, il y a la sortie de grange. Imaginez l'émotion, lorsque le revêtement ondulé de l'appentis fut ôté et que cette Talbot-Lago T26 Record depuis si longtemps perdu, vit le jour. Plus encore, le châssis T26 n°100239 n'était pas simplement vêtu d'une carrosserie usine, mais du design unique et élégant d'un fastback coupé, créé par la Carrosserie Jacques Saoutchik, rue Jacques Dulud à Neuilly ! Cette incroyable et sensationnelle automobile était dans l'une des trois seules sorties de granges carrossées par Saoutchick parmi les 60 voitures de la collection Baillon. Toutes trois sont de superbes exemplaires de l'extravagant design de Pierre Saoutchick d'après la Seconde Guerre mondiale. On peut dire qu'il s'agit de la sortie de grange du siècle !
Fin 1946, Anthony Lago présenta son nouveau châssis Lago T26 Record à la presse. Dérivée de la Lago Spécial 23 CV d'Avant-Guerre, la Record était montée sur un châssis rallongé, passant de 295 à 312 cm et équipée avec une nouvelle suspension avant, indépendante à ressort hélicoïdal. C'était un imposant et luxueux châssis aux prétentions sportives, dans le style d'Avant-Guerre
Le moteur était le cœur de cette voiture à l'instinct sportif. La capacité de 4482 cm3 équivaut à 26 CV, d'où le nom du modèle : T26. Un double arbre à cames dans la partie supérieure du bloc, de larges soupapes, des chambres de combustion hémisphérique et une bonne respiration assuraient ses performances. La puissance était de 170 ch pour 4200 tr/min ce qui faisait de ce modèle T26 un des plus puissants moteurs de voitures de route au monde à l'époque.
Plusieurs carrosseries d'usine étaient disponibles, faisant de la Record une grande routière dans le sens classique du terme, et elle en avait les qualités esthétiques avec sa carrosserie traditionnelle, élégamment proportionnée, et son long, long capot selon l'expression de 1939. Malgré un stock de carrosseries usine séduisantes, Lago and Talbot proposèrent ce charmant nouveau châssis sur le marché. Les meilleurs carrossiers affluèrent dont Figoni et Saoutchik. Tous deux innovèrent, en réalisant quelques unes de leurs plus mémorables créations d'Après-Guerre pour la T26 Record.
Le châssis n°100239 T26 Record porte une de ces remarquables et uniques créations, fabriquées sans concessions de budget. Pierre, le fils de Jacques Saoutchik, reprit la gestion quotidienne de la Carrosserie en 1946 et développa ses formidables talents comme designer. Au début de l'année 1948, il réalisa le design un extraordinaire et voluptueux coupé fastback pour habiller le nouveau châssis T26 Grand Sport d'Anthony Lago, que Roger Baillon aimait particulièrement.
Pour le châssis 100239, Pierre Saoutchik développa ce design en une élancée conduite intérieure ou coupé pour le châssis Record qui était plus long, créant ainsi une spacieuse voiture 4 places, fabuleusement élégante. A partir du bord du pare-brise, le toit se courbe délicatement en une ligne continue jusqu'au pare-chocs arrières, donnant l'illusion d'une longueur interminable. Les chromes entourant la lunette arrière descendent de chaque côté du fastback tels des pièces ornementales ajoutant à l'impression de profondeur, alors le design du garde-boue de la roue arrière confère un côté dramatique au profil de la voiture. La ligne est d'autant plus arrondie par un panneau en relief entourant l'arc de la roue avant et par un garde-boue arrière, totalement bordé. C'est un design fort bien équilibré et de très bon goût.
Ce style vibrant fut un succès pour Saoutchik. Deux châssis Delahaye 175 furent réalisés dans ce style en 1950. L'un deux, le châssis n°801566, fut la star du stand Saoutchik au Salon de Paris 1950. Aucune image d'époque du châssis 100239 ne nous est parvenue, cette voiture exceptionnelle est demeurée secrète jusqu'à sa découverte incroyable cette année. Personne n'avait vu cette voiture exquise pendant 60 ans, rendant sa mise à disposition d'autant plus unique et inégalable. Une fois restaurée, le châssis 100239 sera le bienvenu dans n'importe quel concours d'élégance de la planète et sera un sérieux prétendant à l'obtention d'un prix.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye 235 coach Chapron - ca 1952
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 818018
Chapron n°6982
- Très rare version grand luxe
- Sellerie assez bien conservée
- Beau projet de restauration
- Sans réserve
- Un des 8 exemplaires Grand Luxe produits
Comme en témoigne une facture du 30 juin 1964 du garage Le Marois à Paris (concessionnaire Austin qui vendait des pièces de Delahaye et Delage), cette voiture a été achetée pour la somme de 400 francs alors qu'elle était destinée à la casse. Roger Baillon l'a donc sauvée, comme tant d'autres, et grâce à cette facture mentionnant l'immatriculation 6943 BF 75 que porte cette voiture, et avec l'aide de Jean-Paul Tissot, président du Club Delahaye, nous avons pu retrouver le numéro de châssis, 818018, malgré l'absence de plaque constructeur. Il s'agit d'une très rare version Chapron "grand luxe", qui présente un renflement d'ailes caractéristique et dont Jean-Paul Tissot dénombre huit exemplaires produits, sur un total de 41 coachs 235 carrossés par Chapron.
Comme pour souligner ce niveau élevé, cette voiture est équipée d'un toit ouvrant et bénéficié de finitions particulières. On trouve dans le coffre diverses pièces comme une lame de pare-chocs avant et le filtre à air, et le tableau de bord comporte ses principaux instruments. On remarque à gauche du volant le petit "moutardier" de la boîte Cotal, et la sellerie est relativement bien conservée, avec une belle patine. Ce modèle d'une grande rareté constitue un beau projet de restauration.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 818018
Chapron n°6982
- Très rare version grand luxe
- Sellerie assez bien conservée
- Beau projet de restauration
- Sans réserve
- Un des 8 exemplaires Grand Luxe produits
Comme en témoigne une facture du 30 juin 1964 du garage Le Marois à Paris (concessionnaire Austin qui vendait des pièces de Delahaye et Delage), cette voiture a été achetée pour la somme de 400 francs alors qu'elle était destinée à la casse. Roger Baillon l'a donc sauvée, comme tant d'autres, et grâce à cette facture mentionnant l'immatriculation 6943 BF 75 que porte cette voiture, et avec l'aide de Jean-Paul Tissot, président du Club Delahaye, nous avons pu retrouver le numéro de châssis, 818018, malgré l'absence de plaque constructeur. Il s'agit d'une très rare version Chapron "grand luxe", qui présente un renflement d'ailes caractéristique et dont Jean-Paul Tissot dénombre huit exemplaires produits, sur un total de 41 coachs 235 carrossés par Chapron.
Comme pour souligner ce niveau élevé, cette voiture est équipée d'un toit ouvrant et bénéficié de finitions particulières. On trouve dans le coffre diverses pièces comme une lame de pare-chocs avant et le filtre à air, et le tableau de bord comporte ses principaux instruments. On remarque à gauche du volant le petit "moutardier" de la boîte Cotal, et la sellerie est relativement bien conservée, avec une belle patine. Ce modèle d'une grande rareté constitue un beau projet de restauration.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Delahaye GFA 148 L limousine Guilloré - ca 1949
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 801570
- Témoin d'une période de transition
- Voiture de carrossier
- Moteur six-cylindres dérivé de celui de la 135
- Sans réserve
Cette Delahaye 148 L (pour "Léger", l'empattement étant plus court que celui de la 148 standard) est habillée d'une carrosserie limousine réalisée dans les ateliers de Guilloré, à Courbevoie. Elle dispose d'une séparation chauffeur, alors disponible en option. La sellerie en skaï rouge à passepoils noirs a sans doute été refaite, et le tableau de bord en tôle peinte semble complet. La montre de bord est dans la boîte à gants.
A la suite d'un accrochage, la porte avant gauche a été endommagée et remisée dans le coffre. Cette voiture est équipée d'une boîte Cotal, dont on retrouve le petit "moutardier" de commande au volant. Une ancienne immatriculation apparaît sur la carrosserie : 67 BB 32, mais la voiture est vendue sans carte grise.
Reflet du chant du cygne du luxe à la française, cette voiture imposante est un témoin précieux d'une époque de transition. Elle est équipée du six-cylindres dérivé de celui de la 135, qui a connu ses heures de gloire aux 24 Heures du Mans et au Rallye de Monte-Carlo. Réalisée par un carrossier de renom, cette voiture de maître affiche encore une finition luxueuse, et son vaste habitacle permet aux passagers arrière de disposer d'un espace généreux. Elle mérite l'attention d'un collectionneur passionné.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 801570
- Témoin d'une période de transition
- Voiture de carrossier
- Moteur six-cylindres dérivé de celui de la 135
- Sans réserve
Cette Delahaye 148 L (pour "Léger", l'empattement étant plus court que celui de la 148 standard) est habillée d'une carrosserie limousine réalisée dans les ateliers de Guilloré, à Courbevoie. Elle dispose d'une séparation chauffeur, alors disponible en option. La sellerie en skaï rouge à passepoils noirs a sans doute été refaite, et le tableau de bord en tôle peinte semble complet. La montre de bord est dans la boîte à gants.
A la suite d'un accrochage, la porte avant gauche a été endommagée et remisée dans le coffre. Cette voiture est équipée d'une boîte Cotal, dont on retrouve le petit "moutardier" de commande au volant. Une ancienne immatriculation apparaît sur la carrosserie : 67 BB 32, mais la voiture est vendue sans carte grise.
Reflet du chant du cygne du luxe à la française, cette voiture imposante est un témoin précieux d'une époque de transition. Elle est équipée du six-cylindres dérivé de celui de la 135, qui a connu ses heures de gloire aux 24 Heures du Mans et au Rallye de Monte-Carlo. Réalisée par un carrossier de renom, cette voiture de maître affiche encore une finition luxueuse, et son vaste habitacle permet aux passagers arrière de disposer d'un espace généreux. Elle mérite l'attention d'un collectionneur passionné.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Hotchkiss 686 Paris-Nice cabriolet - ca 1939
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 81689
- Version Paris-Nice plus puissante
- Belle carrosserie cabriolet
- Sans réserve
Malgré son image de sérieux, la marque Hotchkiss n'est pas étrangère au sport automobile. Elle s'y est distinguée à plusieurs reprises au Rallye de Monte Carlo mais, auparavant, a remporté le Critérium Paris-Nice de décembre 1928 avec cinq voitures ex-æquo et en couvrant la côte de la Turbie à la moyenne de 71,6 km/h.
C'est la raison pour laquelle la marque a dénommé "Paris-Nice" son nouveau modèle de 1935, dont le six-cylindres 3,5 litres voyait sa puissance passer à 120 ch, comme sur la version Grand Sport. C'est un tel modèle que nous présentons, dans une rare carrosserie cabriolet Biarritz. La voiture semble complète et le tableau de bord comporte tous les instruments, y compris un thermomètre d'eau situé sur la colonne de direction. La sellerie bleu nuit est abîmée mais partiellement récupérable et le système de capote est complet lui aussi. Le pare-brise est rabattable et, sous le capot, il ne semble manquer aucun accessoire au gros six-cylindres en ligne, le filtre à air étant posé sur le côté. Sur le coffre arrière apparaît un petit autocollant "Auto Hall", établissement spécialisé dans la vente de Hotchkiss d'occasion. Dans cette belle carrosserie, cette voiture ne manquera pas d'attirer l'attention des amateurs.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 81689
- Version Paris-Nice plus puissante
- Belle carrosserie cabriolet
- Sans réserve
Malgré son image de sérieux, la marque Hotchkiss n'est pas étrangère au sport automobile. Elle s'y est distinguée à plusieurs reprises au Rallye de Monte Carlo mais, auparavant, a remporté le Critérium Paris-Nice de décembre 1928 avec cinq voitures ex-æquo et en couvrant la côte de la Turbie à la moyenne de 71,6 km/h.
C'est la raison pour laquelle la marque a dénommé "Paris-Nice" son nouveau modèle de 1935, dont le six-cylindres 3,5 litres voyait sa puissance passer à 120 ch, comme sur la version Grand Sport. C'est un tel modèle que nous présentons, dans une rare carrosserie cabriolet Biarritz. La voiture semble complète et le tableau de bord comporte tous les instruments, y compris un thermomètre d'eau situé sur la colonne de direction. La sellerie bleu nuit est abîmée mais partiellement récupérable et le système de capote est complet lui aussi. Le pare-brise est rabattable et, sous le capot, il ne semble manquer aucun accessoire au gros six-cylindres en ligne, le filtre à air étant posé sur le côté. Sur le coffre arrière apparaît un petit autocollant "Auto Hall", établissement spécialisé dans la vente de Hotchkiss d'occasion. Dans cette belle carrosserie, cette voiture ne manquera pas d'attirer l'attention des amateurs.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
ce n'est surement pas la plus belle,mais voila,
moi je choisirais la bugatti...
moi je choisirais la bugatti...
raph-rats- Messages : 55
Date d'inscription : 28/03/2014
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
C'est vraiment un truc de malade, cette collection!!!!!
Imaginez un peu si Mr Baillon avait entreposé ses autos dans un hangar, au sec!!!!!!!
Par contre, la Talbot Coupé avec le choc arrière et tout le côté gauche absent va coûter une blinde à restaurer. Là, faut trouver un gonze qui sait particulièrement bien taper dans la tôle!!!!
Imaginez un peu si Mr Baillon avait entreposé ses autos dans un hangar, au sec!!!!!!!
Par contre, la Talbot Coupé avec le choc arrière et tout le côté gauche absent va coûter une blinde à restaurer. Là, faut trouver un gonze qui sait particulièrement bien taper dans la tôle!!!!
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Rien ne vaut le son du V8 le soir au coin du bois.
The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
meme en Europe il y a de tres bon carrossier,regarde
http://zorgblogauto.canalblog.com/archives/2010/06/29/8492748.html
http://zorgblogauto.canalblog.com/archives/2010/06/29/8492748.html
raph-rats- Messages : 55
Date d'inscription : 28/03/2014
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
raph-rats a écrit:meme en Europe il y a de tres bon carrossier,regarde
http://zorgblogauto.canalblog.com/archives/2010/06/29/8492748.html
Je n'ai jamais pensé le contraire! Il-y-a aussi en France des gens sûrements capable de reconstituer cette auto! Mais combien?
Je dis juste que des carrossiers capable d'un tel travail ne courent pas les rues, et que quand t'en trouve un, c'est pas 80€ de l'heure, comme chez Renault pour te changer une aile en plastique!
Il faut le savoir, le savoir-faire, les outils adéquat (roue anglaise et autre) ...... Tu vas chez Lecocq, il vont te la refaire cette Talbot. Mais je veux pas payer la note!
Je ne conteste pas non plus le tarif demandé pour ce genre de travail. Mais dans ce cas précis, ça se monte certainement à plusieurs dizaines de milliers d'Euros. Heureusement qu'il-y-a des gens (pas moi) qui ont le porte-feuille assez épais pour faire réaliser ces pièces de tôlerie et permettre à ces oeuvres d'art roulante de retrouver le lustre de leur jeunesse.
En tous cas, ce sont de superbes autos.
_________________
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The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
les saoutchik, surtout la sous disante "farouk" sont a couper le souffle !
Zed- Messages : 149
Date d'inscription : 10/11/2012
Age : 53
Localisation : Oraison (04 )
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
The Red Baron a écrit:C'est vraiment un truc de malade, cette collection!!!!!
Imaginez un peu si Mr Baillon avait entreposé ses autos dans un hangar, au sec!!!!!!!
Par contre, la Talbot Coupé avec le choc arrière et tout le côté gauche absent va coûter une blinde à restaurer. Là, faut trouver un gonze qui sait particulièrement bien taper dans la tôle!!!!
Je pense que la personne qui achète cette caisse aura largement les moyens de la faire refaire, vu son évaluation, en excellent état le pris doit être pharaonique.
Ce qui m'étonne le plus c'est que certaines malgré la poussière et les saletés gardées volontairement pour l'aspect Barn Find fabuleux des photos, sont en réalité en très belle état d'origine et pourtant stockées dans le m^me lieu je pense qu'en réalité cette Talbot devait être incomplète à son arrivé dans la collection, une telle destruction d'un côté simplement par la rouille ma parait impossible, sauf pour une Alfa Roméo ou une Fiat.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
The Red Baron a écrit:raph-rats a écrit:meme en Europe il y a de tres bon carrossier,regarde
http://zorgblogauto.canalblog.com/archives/2010/06/29/8492748.html
Je n'ai jamais pensé le contraire! Il-y-a aussi en France des gens sûrements capable de reconstituer cette auto! Mais combien?
Je dis juste que des carrossiers capable d'un tel travail ne courent pas les rues, et que quand t'en trouve un, c'est pas 80€ de l'heure, comme chez Renault pour te changer une aile en plastique!
Il faut le savoir, le savoir-faire, les outils adéquat (roue anglaise et autre) ...... Tu vas chez Lecocq, il vont te la refaire cette Talbot. Mais je veux pas payer la note!
Je ne conteste pas non plus le tarif demandé pour ce genre de travail. Mais dans ce cas précis, ça se monte certainement à plusieurs dizaines de milliers d'Euros. Heureusement qu'il-y-a des gens (pas moi) qui ont le porte-feuille assez épais pour faire réaliser ces pièces de tôlerie et permettre à ces oeuvres d'art roulante de retrouver le lustre de leur jeunesse.
En tous cas, ce sont de superbes autos.
Non, pas des dizaines de milliers d'euros, des centaines.
10 000€ à 80€ de l'heure ça fait 125 heures, 3 semaines de travail. Une prépa/peinture complète avec démontage/remontage et on y est.
Un an de travail à plein temps d'une seule personne, à 80€ de l'heure et on est déja à 150 000. S'il y a 3 ans de travail on frôle le demi million!
Ce n'est pas pour autre chose qu'il est très, très difficile de gagner sa vie en restaurant des voitures ou en construisant des rods.
Gilles
Gilles- Messages : 63
Date d'inscription : 18/03/2013
Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Jaguar Type S 3,4 L
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 1 B25848 DN
Moteur n° 7B 7174-8
- Modèle luxueux et confortable
- Intérieur cuir superbement préservé
- Boite mécanique + overdrive
- Sans réserve
Vendue neuve en France par le garage Royal Élysées Delecroix Automobiles, importateur de la marque en France et dont la plaque est apposée sous le capot, cette Jaguar 3,4 litres S à boîte mécanique et overdrive était utilisée régulièrement par Mme Baillon. Conservée par la famille, elle porte encore son ancienne plaque d'immatriculation, 7819 BE 92. Sous un aspect défraîchi, cette voiture cache un intérieur en cuir tabac absolument magnifique, qui ne semble pas déchiré et qui présente une patine inimitable. Dans le coffre se trouve encore l'ensemble d'outils dans le réceptacle spécial prévu venant se loger dans la roue de secours. Sous le capot apparaît le noble moteur XK, surmonté de son gros filtre à air et qui paraît complet. Dans cette version 3,4 litres, il développe 213 ch et emmène cette voiture à 190 km/h. Mais c'est surtout son confort et son luxe qui différencient cette voiture de la MkII dont elle est dérivée : avec une suspension arrière à roues indépendantes, elle est beaucoup mieux suspendue. En outre, son coffre rallongé dans le style de la Mark X lui donne une grande capacité de chargement, tout en apportant à la ligne une allure à la fois élancée et statuaire. Cet exemplaire à l'intérieur miraculeusement préservé constitue une excellente base pour une restauration de qualité.
No reserve
Vendue sans carte grise
Châssis n° 1 B25848 DN
Moteur n° 7B 7174-8
- Modèle luxueux et confortable
- Intérieur cuir superbement préservé
- Boite mécanique + overdrive
- Sans réserve
Vendue neuve en France par le garage Royal Élysées Delecroix Automobiles, importateur de la marque en France et dont la plaque est apposée sous le capot, cette Jaguar 3,4 litres S à boîte mécanique et overdrive était utilisée régulièrement par Mme Baillon. Conservée par la famille, elle porte encore son ancienne plaque d'immatriculation, 7819 BE 92. Sous un aspect défraîchi, cette voiture cache un intérieur en cuir tabac absolument magnifique, qui ne semble pas déchiré et qui présente une patine inimitable. Dans le coffre se trouve encore l'ensemble d'outils dans le réceptacle spécial prévu venant se loger dans la roue de secours. Sous le capot apparaît le noble moteur XK, surmonté de son gros filtre à air et qui paraît complet. Dans cette version 3,4 litres, il développe 213 ch et emmène cette voiture à 190 km/h. Mais c'est surtout son confort et son luxe qui différencient cette voiture de la MkII dont elle est dérivée : avec une suspension arrière à roues indépendantes, elle est beaucoup mieux suspendue. En outre, son coffre rallongé dans le style de la Mark X lui donne une grande capacité de chargement, tout en apportant à la ligne une allure à la fois élancée et statuaire. Cet exemplaire à l'intérieur miraculeusement préservé constitue une excellente base pour une restauration de qualité.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Vendue sans carte grise
Châssis n° S32/2*0300998
- Cabriolet original
- Jolie carrosserie Ghia
- Mécanique éprouvée
- Sans réserve
Ce cabriolet Innocenti ne manque pas de charme, avec son tableau de bord dont les nombreux compteurs ronds sont dignes d'une voiture de Grand Tourisme de cylindrée plus élevée. Il comporte deux sièges sport en skaï noir et, sous le capot, apparaît un quatre-cylindres Austin : rien d'étonnant puisque cette voiture était fabriquée par Innocenti sous licence BMC, sur la base de l'Austin-Healey Sprite. Une certaine liberté était laissée au constructeur italien pour la carrosserie, qui était produite chez Osi sur un dessin de Ghia, ce qui explique l'élégance de sa forme. Cette spécificité a permis à Innocenti de gagner une image bien italienne. Elle était d'ailleurs mieux équipée, disposant par exemple de vitres descendantes.
S'agissant d'une version S, c'est un moteur 1100 à deux carburateurs qui l'équipe, successeur de la première version 950 cm3. Le pare-chocs arrière est manquant et la capote est inutilisable, sauf pour servir de modèle à une capote neuve. Dépourvue de carte grise, elle laisse apparaître une ancienne immatriculation : 9542 AF 92. Produite en quantité relativement limitée, elle est bien plus rare que la version britannique et constitue une occasion d'acquérir à petit prix un cabriolet très original qui fera un beau projet de restauration.
Châssis n° S32/2*0300998
- Cabriolet original
- Jolie carrosserie Ghia
- Mécanique éprouvée
- Sans réserve
Ce cabriolet Innocenti ne manque pas de charme, avec son tableau de bord dont les nombreux compteurs ronds sont dignes d'une voiture de Grand Tourisme de cylindrée plus élevée. Il comporte deux sièges sport en skaï noir et, sous le capot, apparaît un quatre-cylindres Austin : rien d'étonnant puisque cette voiture était fabriquée par Innocenti sous licence BMC, sur la base de l'Austin-Healey Sprite. Une certaine liberté était laissée au constructeur italien pour la carrosserie, qui était produite chez Osi sur un dessin de Ghia, ce qui explique l'élégance de sa forme. Cette spécificité a permis à Innocenti de gagner une image bien italienne. Elle était d'ailleurs mieux équipée, disposant par exemple de vitres descendantes.
S'agissant d'une version S, c'est un moteur 1100 à deux carburateurs qui l'équipe, successeur de la première version 950 cm3. Le pare-chocs arrière est manquant et la capote est inutilisable, sauf pour servir de modèle à une capote neuve. Dépourvue de carte grise, elle laisse apparaître une ancienne immatriculation : 9542 AF 92. Produite en quantité relativement limitée, elle est bien plus rare que la version britannique et constitue une occasion d'acquérir à petit prix un cabriolet très original qui fera un beau projet de restauration.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Lancia Thema 8.32 berline - 1987
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZLA83400000109769
- Moteur V8 Ferrari
- Mêle confort et sportivité
- Une berline de légende
- Sans réserve
Cette voiture a été vendue neuve en France par les Établissements Chardonnet, alors importateurs Lancia en France. Il s'agissait de la voiture d'usage de Jacques Baillon, fils de Roger Baillon, qui l'utilisait encore régulièrement il y a moins de six ans. Elle est accompagnée de ses manuels et documents d'utilisation, de service, d'assistance et de garantie et son compteur affiche 156 032 km.
Cette voiture se caractérise bien sûr par son moteur conçu par Ferrari : dérivé de celui de la 308 QV, ce V8 développe 215 ch et, s'il a perdu un peu de puissance, il présente plus de couple et permet à cette berline d'allure très sobre de connaître des montées en régime spectaculaires, accompagnées d'une musique envoutante. Avec son intérieur cossu, son tableau de bord bois magnifiquement équipé et son vaste coffre, c'est une voiture idéale pour l'amateur sportif ayant besoin de transporter régulièrement plusieurs personnes, sa famille par exemple, dans de bonnes conditions de confort, de sécurité et... de plaisir ! N'ayant pas tourné depuis plusieurs années, cette Lancia Thema 8.32 réclame une révision complète avant de prendre la route.
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZLA83400000109769
- Moteur V8 Ferrari
- Mêle confort et sportivité
- Une berline de légende
- Sans réserve
Cette voiture a été vendue neuve en France par les Établissements Chardonnet, alors importateurs Lancia en France. Il s'agissait de la voiture d'usage de Jacques Baillon, fils de Roger Baillon, qui l'utilisait encore régulièrement il y a moins de six ans. Elle est accompagnée de ses manuels et documents d'utilisation, de service, d'assistance et de garantie et son compteur affiche 156 032 km.
Cette voiture se caractérise bien sûr par son moteur conçu par Ferrari : dérivé de celui de la 308 QV, ce V8 développe 215 ch et, s'il a perdu un peu de puissance, il présente plus de couple et permet à cette berline d'allure très sobre de connaître des montées en régime spectaculaires, accompagnées d'une musique envoutante. Avec son intérieur cossu, son tableau de bord bois magnifiquement équipé et son vaste coffre, c'est une voiture idéale pour l'amateur sportif ayant besoin de transporter régulièrement plusieurs personnes, sa famille par exemple, dans de bonnes conditions de confort, de sécurité et... de plaisir ! N'ayant pas tourné depuis plusieurs années, cette Lancia Thema 8.32 réclame une révision complète avant de prendre la route.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Ferrari 308 GTSi - 1982
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZDDHA02B000042679
- Intéressant projet de remontage
- Version Quattrovalvole, plus puissante
- Toit amovible
- Sans réserve
Achetée en 1989 auprès d'un amateur de l'Oise qui en avait fait l'acquisition à Monaco la même année, cette Ferrari 308 était en cours de remise en état par M. Baillon à la suite d'un incendie. Elle est incomplète : les vitrages sont absents et il manque une bonne partie de l'intérieur. Le coffre renferme quelques pièces, comme des bobines ou le compte-tours, et la mécanique semble complète. La voiture semble saine et peut constituer soit une belle banque de pièces détachées, soit le départ d'un projet de remontage intéressant.
S'agissant d'une version GTSi, elle bénéficie du toit doté de panneaux amovibles, ce qui apporte l'agrément d'une conduite découverte par beau temps. De plus, elle est équipée de la version "Quattrovalvole" du V8 de 3 litres, à quatre soupapes par cylindre, dont la puissance gagne 25 ch et passe à 240 ch. Ce V8 compact et performant se combine à une ligne élégante signée Pininfarina et dérivée de la fameuse 246 GT, pour en faire une des sportives les plus emblématiques des années 1970/1980.
Merci de noter que contrairement à ce qui est indiqué au catalogue, il s'agit d'une Ferrari 308 GTSi et non d'une version Quttrovalvole. La voiture est équipée d'un moteur 3.2L quattrovalvole non d'origine.
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZDDHA02B000042679
- Intéressant projet de remontage
- Version Quattrovalvole, plus puissante
- Toit amovible
- Sans réserve
Achetée en 1989 auprès d'un amateur de l'Oise qui en avait fait l'acquisition à Monaco la même année, cette Ferrari 308 était en cours de remise en état par M. Baillon à la suite d'un incendie. Elle est incomplète : les vitrages sont absents et il manque une bonne partie de l'intérieur. Le coffre renferme quelques pièces, comme des bobines ou le compte-tours, et la mécanique semble complète. La voiture semble saine et peut constituer soit une belle banque de pièces détachées, soit le départ d'un projet de remontage intéressant.
S'agissant d'une version GTSi, elle bénéficie du toit doté de panneaux amovibles, ce qui apporte l'agrément d'une conduite découverte par beau temps. De plus, elle est équipée de la version "Quattrovalvole" du V8 de 3 litres, à quatre soupapes par cylindre, dont la puissance gagne 25 ch et passe à 240 ch. Ce V8 compact et performant se combine à une ligne élégante signée Pininfarina et dérivée de la fameuse 246 GT, pour en faire une des sportives les plus emblématiques des années 1970/1980.
Merci de noter que contrairement à ce qui est indiqué au catalogue, il s'agit d'une Ferrari 308 GTSi et non d'une version Quttrovalvole. La voiture est équipée d'un moteur 3.2L quattrovalvole non d'origine.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Ferrari Mondial 3,2 L cabriolet - 1988
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZFFWC26B000073491
- Voiture saine et complète
- Rare cabriolet 2+2 Ferrari
- Version 3,2 litres 270 ch
- Sans réserve
D'origine française comme en témoigne la plaque des Établissements Pozzi, cette voiture affiche 19 145 km au compteur que nous ne pouvons certifier. Il s'agit d'une voiture que Jacques Baillon, grand passionné de la marque, utilisait pour les beaux jours, comme par exemple en 2009 pour se rendre sur le circuit du Vigeant, pour la rencontre "Ferrari contre le cancer".
La carrosserie de teinte rouge est en état correct, de même que la capote et l'habitacle. La sellerie en cuir noir et les tapis sont peu usés, et la voiture est équipée d'une CB, de sa trousse à outils et de son cric. Il est amusant de savoir que Jacques Baillon, propriétaire d'un spyder California, préférait utiliser cette Mondial, plus facile d'usage et surtout plus discrète.
L'avantage de la Mondial, par rapport à d'autres cabriolets à moteur central, est de disposer de deux petites places arrière, ce qui permet d'emmener des personnes de petit taille. Dans cette version, elle est équipée d'un V8 de 3,2 litres développant 270 ch et elle atteint 250 km/h en pointe. C'est un modèle assez rare, dont la production a légèrement dépassé 800 exemplaires.
N'ayant pas tourné depuis quelques années, cette voiture saine nécessitera une révision avant de reprendre la route.
No reserve
Carte grise française
Châssis n° ZFFWC26B000073491
- Voiture saine et complète
- Rare cabriolet 2+2 Ferrari
- Version 3,2 litres 270 ch
- Sans réserve
D'origine française comme en témoigne la plaque des Établissements Pozzi, cette voiture affiche 19 145 km au compteur que nous ne pouvons certifier. Il s'agit d'une voiture que Jacques Baillon, grand passionné de la marque, utilisait pour les beaux jours, comme par exemple en 2009 pour se rendre sur le circuit du Vigeant, pour la rencontre "Ferrari contre le cancer".
La carrosserie de teinte rouge est en état correct, de même que la capote et l'habitacle. La sellerie en cuir noir et les tapis sont peu usés, et la voiture est équipée d'une CB, de sa trousse à outils et de son cric. Il est amusant de savoir que Jacques Baillon, propriétaire d'un spyder California, préférait utiliser cette Mondial, plus facile d'usage et surtout plus discrète.
L'avantage de la Mondial, par rapport à d'autres cabriolets à moteur central, est de disposer de deux petites places arrière, ce qui permet d'emmener des personnes de petit taille. Dans cette version, elle est équipée d'un V8 de 3,2 litres développant 270 ch et elle atteint 250 km/h en pointe. C'est un modèle assez rare, dont la production a légèrement dépassé 800 exemplaires.
N'ayant pas tourné depuis quelques années, cette voiture saine nécessitera une révision avant de reprendre la route.
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Re: La Collection Baillon - vente artcurial retromobile 2015
Ferrari 400 GT - 1978
No reserve
Carte grise française
Châssis n° F101CL23523
- Voiture saine, "dans son jus"
- Modèle puissant et confortable
- Rare exemplaire carburateur / boite mécanique
- Sans réserve
En signant, en 1972, le dessin de la Ferrari 365 GT/4, qui allait devenir la Ferrari 400, Pininfarina montre tout son talent : la ligne est sobre, élégante, hors du temps et traduit parfaitement le statut élevé de cette sportive de luxe. A tel point que, de la 365 GT/4 à la 412, ce modèle a connu une carrière exceptionnellement longue, ne disparaissant du catalogue de la marque qu'en 1989. Son habitacle spacieux, confortable et luxueusement fini est tendu de cuir jusqu'au ciel de toit.
L'exemplaire que nous présentons est rarissime puisque la production n'a pas excédé 142 exemplaires en version carburateurs et boite mécanique. Jacques Baillon était passionné de Ferrari, et cette 400 GT était une de ses voitures personnelles depuis plus d'une quizaine d'années. A l'intérieur, elle est équipée d'un autoradio lecteur de K7, d'un système de climatisation, d'un téléphone de bord et d'une alarme d'époque. Extérieurement, elle est bien conservée, dans son jus, même si la carrosserie présente quelques traces de rayures et impacts. Elle devra faire l'objet d'une révision complète avant de reprendre la route. Une fois en état, cette voiture retrouvera les performances de très haut niveau procurées par ses 340 ch, dans un confort que peu de Ferrari connaissent.
No reserve
Carte grise française
Châssis n° F101CL23523
- Voiture saine, "dans son jus"
- Modèle puissant et confortable
- Rare exemplaire carburateur / boite mécanique
- Sans réserve
En signant, en 1972, le dessin de la Ferrari 365 GT/4, qui allait devenir la Ferrari 400, Pininfarina montre tout son talent : la ligne est sobre, élégante, hors du temps et traduit parfaitement le statut élevé de cette sportive de luxe. A tel point que, de la 365 GT/4 à la 412, ce modèle a connu une carrière exceptionnellement longue, ne disparaissant du catalogue de la marque qu'en 1989. Son habitacle spacieux, confortable et luxueusement fini est tendu de cuir jusqu'au ciel de toit.
L'exemplaire que nous présentons est rarissime puisque la production n'a pas excédé 142 exemplaires en version carburateurs et boite mécanique. Jacques Baillon était passionné de Ferrari, et cette 400 GT était une de ses voitures personnelles depuis plus d'une quizaine d'années. A l'intérieur, elle est équipée d'un autoradio lecteur de K7, d'un système de climatisation, d'un téléphone de bord et d'une alarme d'époque. Extérieurement, elle est bien conservée, dans son jus, même si la carrosserie présente quelques traces de rayures et impacts. Elle devra faire l'objet d'une révision complète avant de reprendre la route. Une fois en état, cette voiture retrouvera les performances de très haut niveau procurées par ses 340 ch, dans un confort que peu de Ferrari connaissent.
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