Elisabeth (Liz) Taylor
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Elisabeth (Liz) Taylor
Elizabeth Taylor communément appelée Liz Taylor, est une actrice britannico-américaine, née le 27 février 1932 dans le quartier d'Hampstead Garden Suburb de Londres et morte le 23 mars 2011 dans le quartier de Beverly Grove de Los Angeles.
Elle commence sa carrière à l’âge de dix ans et rencontre aussitôt le succès en tournant dans des films tels que Fidèle Lassie, le mélodrame Le Grand National (qui lui vaut son premier triomphe personnel) réalisé par le réalisateur favori de Greta Garbo, Clarence Brown, Les Quatre Filles du docteur March mis en scène par Mervyn LeRoy (qui révéla Lana Turner), la comédie Le Père de la mariée de Vincente Minnelli et sa suite Allons donc, papa ! Les films Une place au soleil et Géant, réalisés par George Stevens, avec respectivement Montgomery Clift, James Dean et Rock Hudson, la consacrent, en 1956, comme une icône du cinéma. Étoile de Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle reçoit deux Oscars pour ses rôles dans La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf ?. Ses autres grands succès incluent La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier ainsi que Cléopâtre et La Mégère apprivoisée.
Plus rare sur grand écran à partir des années 1970 en raison de sa santé précaire et de l’insuccès de ses films dès la fin des années 1960. Elizabeth Taylor se consacre par la suite à la lutte contre le sida avant même la mort en 1985 de son ami l'acteur Rock Hudson.
En 1999, l’American Film Institute distingue Elizabeth Taylor comme la septième plus grande actrice de tous les temps, dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
Elle commence sa carrière à l’âge de dix ans et rencontre aussitôt le succès en tournant dans des films tels que Fidèle Lassie, le mélodrame Le Grand National (qui lui vaut son premier triomphe personnel) réalisé par le réalisateur favori de Greta Garbo, Clarence Brown, Les Quatre Filles du docteur March mis en scène par Mervyn LeRoy (qui révéla Lana Turner), la comédie Le Père de la mariée de Vincente Minnelli et sa suite Allons donc, papa ! Les films Une place au soleil et Géant, réalisés par George Stevens, avec respectivement Montgomery Clift, James Dean et Rock Hudson, la consacrent, en 1956, comme une icône du cinéma. Étoile de Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle reçoit deux Oscars pour ses rôles dans La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf ?. Ses autres grands succès incluent La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier ainsi que Cléopâtre et La Mégère apprivoisée.
Plus rare sur grand écran à partir des années 1970 en raison de sa santé précaire et de l’insuccès de ses films dès la fin des années 1960. Elizabeth Taylor se consacre par la suite à la lutte contre le sida avant même la mort en 1985 de son ami l'acteur Rock Hudson.
En 1999, l’American Film Institute distingue Elizabeth Taylor comme la septième plus grande actrice de tous les temps, dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Elizabeth Taylor naît le 27 février 1932 à Hampstead Garden Suburb (en), situé en Angleterre dans la banlieue cossue de Londres2, de parents tous deux américains, originaires lui de l'Illinois, et elle du Kansas. Elle est la seconde enfant de l'actrice Sara Viola Warmbrodt (de son nom de scène Sara Sothern, 1895–1994)3,4 et de Francis Taylor5 (1897–1968), propriétaire d'une galerie d'art, neveu du marchand d'art Howard Young6. Elle grandit à Londres, au 8 Wildwood Road d'Hampstead Garden Suburb7,8,9, auprès de ses parents et de son frère aîné Howard Taylor10 (né en 1929).
Ses deux prénoms, Elizabeth et Rosemond lui ont été donnés en l'honneur de sa grand-mère paternelle Elizabeth Mary (Rosemond).
Le colonel Victor Cazalet11, un des meilleurs amis de la famille, a beaucoup d'influence sur cette dernière. Riche et bien introduit, membre du Parlement et proche de Winston Churchill, il est un passionné d'art et de théâtre. Il persuade les Taylor de s'établir définitivement au Royaume-Uni. Adepte de Science chrétienne, ses liens avec la famille sont également d'ordre religieux. Il devient le parrain d'Elizabeth et entraîne la famille sur le chemin de sa propre obédience.
Le biographe Alexander Walker suggère qu'il « est probable que la conversion d'Elizabeth à la religion juive, et son long engagement à la cause d'Israël, a pour origine la vision sympathique qu'elle en a eu chez elle au cours de ces années formatrices »12. Walker note que Cazalet était un propagandiste actif pour un État hébreu et sa mère a milité activement au sein de groupements caritatifs avec des collecteurs de fonds en faveur du sionisme. Elle se souvient de l'influence de Cazalet sur sa fille en ces termes : « Victor s'assit sur le lit et prit Elizabeth dans ses bras tout en lui parlant de Dieu. Ses grands yeux sombres scrutaient son visage, s'imprégnant de chaque parole, croyant et comprenant [ce qu'il lui disait] »13 ,14 (p. 14).
Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, fuyant les hostilités, les parents d'Elizabeth décident de rentrer aux États-Unis15. Sara part la première avec les enfants. Elle débarque à New York au mois d'avril 193916. Le père, resté momentanément à Londres pour emballer les œuvres d'art de son magasin, arrive à son tour au mois de novembre17. La famille choisit de s'établir à Los Angeles, en Californie, ville dont Sara est originaire et où elle possède de la famille18. Francis Taylor y ouvre une galerie où il expose les peintures qu'il a rapportées du Royaume-Uni. Son magasin attire rapidement de nombreuses célébrités du tout-Hollywood. D'après Walter, la galerie « ouvre grand les portes aux Taylor, leur donnant accès à la société argentée et prestigieuse »19 du cinéma hollywoodien14. Elizabeth découvre le milieu du cinéma lorsque sa mère la présente aux studios de Hollywood18.
Elizabeth bénéficie de la double nationalité. Américaine par ses parents, elle est aussi citoyenne britannique par le fait d'être née sur le sol du Royaume-Uni.
Ses deux prénoms, Elizabeth et Rosemond lui ont été donnés en l'honneur de sa grand-mère paternelle Elizabeth Mary (Rosemond).
Le colonel Victor Cazalet11, un des meilleurs amis de la famille, a beaucoup d'influence sur cette dernière. Riche et bien introduit, membre du Parlement et proche de Winston Churchill, il est un passionné d'art et de théâtre. Il persuade les Taylor de s'établir définitivement au Royaume-Uni. Adepte de Science chrétienne, ses liens avec la famille sont également d'ordre religieux. Il devient le parrain d'Elizabeth et entraîne la famille sur le chemin de sa propre obédience.
Le biographe Alexander Walker suggère qu'il « est probable que la conversion d'Elizabeth à la religion juive, et son long engagement à la cause d'Israël, a pour origine la vision sympathique qu'elle en a eu chez elle au cours de ces années formatrices »12. Walker note que Cazalet était un propagandiste actif pour un État hébreu et sa mère a milité activement au sein de groupements caritatifs avec des collecteurs de fonds en faveur du sionisme. Elle se souvient de l'influence de Cazalet sur sa fille en ces termes : « Victor s'assit sur le lit et prit Elizabeth dans ses bras tout en lui parlant de Dieu. Ses grands yeux sombres scrutaient son visage, s'imprégnant de chaque parole, croyant et comprenant [ce qu'il lui disait] »13 ,14 (p. 14).
Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, fuyant les hostilités, les parents d'Elizabeth décident de rentrer aux États-Unis15. Sara part la première avec les enfants. Elle débarque à New York au mois d'avril 193916. Le père, resté momentanément à Londres pour emballer les œuvres d'art de son magasin, arrive à son tour au mois de novembre17. La famille choisit de s'établir à Los Angeles, en Californie, ville dont Sara est originaire et où elle possède de la famille18. Francis Taylor y ouvre une galerie où il expose les peintures qu'il a rapportées du Royaume-Uni. Son magasin attire rapidement de nombreuses célébrités du tout-Hollywood. D'après Walter, la galerie « ouvre grand les portes aux Taylor, leur donnant accès à la société argentée et prestigieuse »19 du cinéma hollywoodien14. Elizabeth découvre le milieu du cinéma lorsque sa mère la présente aux studios de Hollywood18.
Elizabeth bénéficie de la double nationalité. Américaine par ses parents, elle est aussi citoyenne britannique par le fait d'être née sur le sol du Royaume-Uni.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
« On m'a volé mon enfance » s'exclame Elizabeth dans ses mémoires20.
Sara Taylor joue un rôle déterminant dans la carrière de sa fille. Dès l’âge de trois ans, celle-ci prend ses premières leçons de danse, de chant et d'équitation. Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, sa mère la présente avec sa famille aux personnalités du milieu cinématographique15. Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures, J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth15. Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film There’s One Born Every Minute mais les studios Universal ne sont pas convaincus par cet enfant « au regard d’adulte » et ne renouvellent pas son contrat15.
Sara, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et obtient un casting pour un film de la Metro-Goldwyn-Mayer. Grâce aux conseils de sa mère et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle de Priscilla dans Fidèle Lassie (Lassie Come Home, 1943)15. Le film, qui est un succès, lui permet de rencontrer Roddy McDowall, un des enfants stars de la MGM, avec qui elle reste amie sa vie durant18. Ses parents signent ensuite un contrat d’un an avec la Metro-Goldwyn-Mayer15.
Sara Taylor joue un rôle déterminant dans la carrière de sa fille. Dès l’âge de trois ans, celle-ci prend ses premières leçons de danse, de chant et d'équitation. Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, sa mère la présente avec sa famille aux personnalités du milieu cinématographique15. Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures, J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth15. Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film There’s One Born Every Minute mais les studios Universal ne sont pas convaincus par cet enfant « au regard d’adulte » et ne renouvellent pas son contrat15.
Sara, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et obtient un casting pour un film de la Metro-Goldwyn-Mayer. Grâce aux conseils de sa mère et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle de Priscilla dans Fidèle Lassie (Lassie Come Home, 1943)15. Le film, qui est un succès, lui permet de rencontrer Roddy McDowall, un des enfants stars de la MGM, avec qui elle reste amie sa vie durant18. Ses parents signent ensuite un contrat d’un an avec la Metro-Goldwyn-Mayer15.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Après deux apparitions non créditées dans les films Jane Eyre21 et Les Blanches Falaises de Douvres (de Clarence Brown déjà), côtoyant des stars de première grandeur (Orson Welles, Joan Fontaine, Irene Dunne)22, elle obtient son premier grand rôle avec Le Grand National aux côtés de Mickey Rooney, le plus illustre des enfants stars de l’époque (qui avait déjà vingt-quatre ans alors)23. Elle y interprète une jeune fille qui entraîne un cheval pour remporter une célèbre compétition hippique. Le film étant un succès (plus de 4 000 000 dollars de recettes24), elle est engagée pour un contrat longue-durée avec la MGM. Elle poursuit alors ses études avec d’autres enfants-star à la Little Red School, où elle reçoit son diplôme d’études en 195025,26.
L'enfance d'Elizabeth Taylor au sein de la MGM ne fut cependant pas rose tous les jours. En effet, loin d'être une jeune fille libre au sein des studios, elle est forcée de se concentrer sur sa carrière, et se voit ainsi privée de toute activité avec des enfants de son âge (Louis B. Mayer avait mentionné une clause dans son contrat afin de s'en assurer)27.
Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans Le Courage de Lassie (1946) pour le premier rôle et devient l’une des Quatre Filles du docteur March où elle fait preuve d’humour en incarnant la petite peste Amy. Elle y a pour partenaire Janet Leigh, autre espoir du studio. L’adolescente interprète la fille de William Powell et Irene Dunne dans Mon père et nous du vétéran Michael Curtiz, et croise des monuments de Hollywood tels que Mary Astor, Wallace Beery ou Greer Garson, travaillant avec Jack Conway et Richard Thorpe, le plus souvent dans des comédies familiales. Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement et elle passe rapidement à des rôles adultes.
Mère possessive mais meilleur agent de publicité pour sa fille, Sara Taylor est attentive et exigeante durant toute cette période28, ce qui n’empêche pas Liz d’avoir des idylles. Elle s'affiche au bras d'Howard Hughes29 à l'âge de 17 ans et épouse son premier mari Conrad « Nicky » Hilton Jr, héritier de la chaîne d’hôtels Hilton, en 1950. Cependant, le mariage est un échec et s’achève au bout de neuf mois3
L'enfance d'Elizabeth Taylor au sein de la MGM ne fut cependant pas rose tous les jours. En effet, loin d'être une jeune fille libre au sein des studios, elle est forcée de se concentrer sur sa carrière, et se voit ainsi privée de toute activité avec des enfants de son âge (Louis B. Mayer avait mentionné une clause dans son contrat afin de s'en assurer)27.
Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans Le Courage de Lassie (1946) pour le premier rôle et devient l’une des Quatre Filles du docteur March où elle fait preuve d’humour en incarnant la petite peste Amy. Elle y a pour partenaire Janet Leigh, autre espoir du studio. L’adolescente interprète la fille de William Powell et Irene Dunne dans Mon père et nous du vétéran Michael Curtiz, et croise des monuments de Hollywood tels que Mary Astor, Wallace Beery ou Greer Garson, travaillant avec Jack Conway et Richard Thorpe, le plus souvent dans des comédies familiales. Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement et elle passe rapidement à des rôles adultes.
Mère possessive mais meilleur agent de publicité pour sa fille, Sara Taylor est attentive et exigeante durant toute cette période28, ce qui n’empêche pas Liz d’avoir des idylles. Elle s'affiche au bras d'Howard Hughes29 à l'âge de 17 ans et épouse son premier mari Conrad « Nicky » Hilton Jr, héritier de la chaîne d’hôtels Hilton, en 1950. Cependant, le mariage est un échec et s’achève au bout de neuf mois3
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
La jeune femme, dont les yeux en amande ont la particularité d’être couleur d'améthyste aux reflets dorés avec une anomalie génétique (une double rangée de cils ou distichiasis ourlant ses paupières lui fournit un regard naturellement soutenu semblable à celui d'une « adulte » maquillée avec du mascara31,32,33,34), est désormais mûre pour les premiers rôles. À seize ans, elle est l’épouse de Robert Taylor dans le suspense Guet-apens, puis elle joue les jeunes mariées dans deux productions de Vincente Minnelli Le Père de la mariée et sa suite Allons donc, papa !, deux comédies, satire de la classe moyenne américaine, qui lui donnent pour parents Spencer Tracy et Joan Bennett.
C’est au cours de la première de L’Héritière qu’elle rencontre un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée, Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 Une place au soleil, un classique de George Stevens, pour la Paramount Pictures. Ce film est l’adaptation du roman An American tragedy de Theodore Dreiser dont Josef von Sternberg a réalisé une première version en 1931.
C’est au cours de la première de L’Héritière qu’elle rencontre un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée, Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 Une place au soleil, un classique de George Stevens, pour la Paramount Pictures. Ce film est l’adaptation du roman An American tragedy de Theodore Dreiser dont Josef von Sternberg a réalisé une première version en 1931.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
nterprète de Rebecca, séquestrée et menacée de viol par Bois-Guilbert (George Sanders), elle est la véritable héroïne d’Ivanhoé, film d’aventures médiévales réalisé par Richard Thorpe et tourné aux studios de Boreham Wood en Angleterre. Sa présence éclipse le couple vedette formé par Robert Taylor et Joan Fontaine. C’est à cette époque qu’elle côtoie l’acteur Michael Wilding à Londres ; elle l’épouse en 1952 et aura avec lui deux enfants : Michael Howard Wilding (né en 1953) et Christopher Edward Wilding (né en 1955).
Elle tourne ensuite sous la direction de Stanley Donen (Une vedette disparaît/Love Is Better Than Ever), avec qui elle a une aventure35, Charles Vidor (Rhapsodie face à Vittorio Gassman), William Dieterle (La Piste des éléphants pour lequel elle remplace au pied levé Vivien Leigh, son modèle35), Curtis Bernhardt (Le Beau Brummel aux côtés des Britanniques Stewart Granger et Peter Ustinov) et Richard Brooks (La Dernière Fois que j’ai vu Paris en 1954) avec qui elle a aussi une brève liaison35.
Elle tourne ensuite sous la direction de Stanley Donen (Une vedette disparaît/Love Is Better Than Ever), avec qui elle a une aventure35, Charles Vidor (Rhapsodie face à Vittorio Gassman), William Dieterle (La Piste des éléphants pour lequel elle remplace au pied levé Vivien Leigh, son modèle35), Curtis Bernhardt (Le Beau Brummel aux côtés des Britanniques Stewart Granger et Peter Ustinov) et Richard Brooks (La Dernière Fois que j’ai vu Paris en 1954) avec qui elle a aussi une brève liaison35.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Elle participe ensuite à deux superproductions. Pour commencer Géant, autre classique de George Stevens mais plus controversé36, vaste fresque d’une famille au Texas avec pour partenaires James Dean et Rock Hudson, dont elle deviendra également très proche. La production coûte un peu plus de cinq millions de dollars37 et est un des plus grands succès de la Warner.
L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars sera pour L’Arbre de vie38, grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession. La MGM veut en faire un second Autant en emporte le vent, sans y parvenir malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénario pendant six ans. Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift15 après une réception qu’elle a donnée. Il se brise la mâchoire et la moitié du visage, et malgré la chirurgie plastique l’accident lui laisse de profondes séquelles définitives39,40. Ayant été alertée par Kevin McCarthy, elle a sauvé la vie de Clift en lui retirant les dents qui l’étouffaient41.
Elle rencontre par la suite Mike Todd, inventeur du procédé Todd-AO et producteur de cinéma notamment du Le Tour du monde en quatre-vingts jours, alors que son couple est au plus mal. C’est le coup de foudre et après avoir divorcé de Michael Wilding elle se remarie avec Mike Todd en 1957. De cette union naît une petite fille, Liza, une naissance très douloureuse qui faillit emporter Elizabeth. Sept mois plus tard, Mike Todd se tue dans un accident d’avion. Elizabeth n’a pas terminé le tournage de La Chatte sur un toit brûlant qui va consacrer son talent. Inconsolable, elle termine le film tant bien que mal avec l’aide du réalisateur Richard Brooks et de son partenaire Paul Newman42.
L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars sera pour L’Arbre de vie38, grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession. La MGM veut en faire un second Autant en emporte le vent, sans y parvenir malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénario pendant six ans. Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift15 après une réception qu’elle a donnée. Il se brise la mâchoire et la moitié du visage, et malgré la chirurgie plastique l’accident lui laisse de profondes séquelles définitives39,40. Ayant été alertée par Kevin McCarthy, elle a sauvé la vie de Clift en lui retirant les dents qui l’étouffaient41.
Elle rencontre par la suite Mike Todd, inventeur du procédé Todd-AO et producteur de cinéma notamment du Le Tour du monde en quatre-vingts jours, alors que son couple est au plus mal. C’est le coup de foudre et après avoir divorcé de Michael Wilding elle se remarie avec Mike Todd en 1957. De cette union naît une petite fille, Liza, une naissance très douloureuse qui faillit emporter Elizabeth. Sept mois plus tard, Mike Todd se tue dans un accident d’avion. Elizabeth n’a pas terminé le tournage de La Chatte sur un toit brûlant qui va consacrer son talent. Inconsolable, elle termine le film tant bien que mal avec l’aide du réalisateur Richard Brooks et de son partenaire Paul Newman42.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Ce film et le suivant Soudain l’été dernier de Joseph L. Mankiewicz (aux côtés de Montgomery Clift et de Katharine Hepburn) sont tirés de pièces à succès du dramaturge Tennessee Williams. Elle y exprime une sensualité animale rarement aussi bien exploitée. Les deux films remportent un énorme succès au box-office et obtiennent en tout neuf nominations aux Oscars dont, dans les deux cas, celui de meilleure interprète féminine pour Elizabeth Taylor. Joseph L. Mankiewicz déclara à propos d’elle « Elizabeth Taylor, à l’époque de Soudain l’été dernier, avait ce que vous appelez en peinture un talent de primitif, que je trouvais extraordinaire. Je pense que Tennessee Williams, l’auteur de la pièce, écrit ce que j’appelle des arias, comme à l’Opéra, pour des actrices ; par exemple, la dernière aria d’Elizabeth Taylor dans Soudain l’été dernier »4
Pendant cette période, elle se rapproche du chanteur Eddie Fisher, le meilleur ami de Mike Todd. Mais Fisher est marié avec Debbie Reynolds et après avoir attendri l’Amérique en veuve inconsolable, elle apparaît en briseuse de ménages23. La presse se déchaîne ce qui n’empêche pas Liz Taylor d’épouser Eddie Fischer en 195944[réf. incomplète]. L’année suivante, elle joue une prostituée dans La Vénus au vison. Malgré une hospitalisation pour une pneumonie à Londres (qui a nécessité une trachéotomie en urgence), elle est présente pour recevoir son premier Oscar de la meilleure actrice en 196145. Elle avait pourtant émis des critiques publiques contre le film45,46. Ce trophée la récompense après trois échecs consécutifs pour de grands films. La Vénus au vison est un film mineur dans sa carrière mais sans doute les votants ont-ils voulu l’encourager dans sa convalescence et faire office de rattrapage pour les statuettes qu’elle avait ratées pour des rôles largement plus marquants47. Ce film achève d’ailleurs le contrat qui lie Elizabeth Taylor avec la MGM48.
Pendant cette période, elle se rapproche du chanteur Eddie Fisher, le meilleur ami de Mike Todd. Mais Fisher est marié avec Debbie Reynolds et après avoir attendri l’Amérique en veuve inconsolable, elle apparaît en briseuse de ménages23. La presse se déchaîne ce qui n’empêche pas Liz Taylor d’épouser Eddie Fischer en 195944[réf. incomplète]. L’année suivante, elle joue une prostituée dans La Vénus au vison. Malgré une hospitalisation pour une pneumonie à Londres (qui a nécessité une trachéotomie en urgence), elle est présente pour recevoir son premier Oscar de la meilleure actrice en 196145. Elle avait pourtant émis des critiques publiques contre le film45,46. Ce trophée la récompense après trois échecs consécutifs pour de grands films. La Vénus au vison est un film mineur dans sa carrière mais sans doute les votants ont-ils voulu l’encourager dans sa convalescence et faire office de rattrapage pour les statuettes qu’elle avait ratées pour des rôles largement plus marquants47. Ce film achève d’ailleurs le contrat qui lie Elizabeth Taylor avec la MGM48.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
En 1963, elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma, ayant obtenu un cachet d’un million de dollars et 10 % des bénéfices49 pour jouer le « rôle-titre » dans Cléopâtre pour la 20th Century Fox, sous la direction de Rouben Mamoulian puis de Joseph Leo Mankiewicz. Le tournage commence à Londres dans les studios de Pinewood en septembre 196050. Mamoulian est à la réalisation, Stephen Boyd interprète Marc Antoine et Peter Finch Jules César. Mais très vite la production vire à la catastrophe. Des décors faramineux sont acheminés en Angleterre, la pluie, le froid et le brouillard perturbent le tournage et Liz Taylor tombe malade pendant les six premiers mois de tournage51 en raison de la trachéotomie qu’elle doit subir23. Pour réduire les coûts astronomiques le plateau est déplacé à Rome à Cinecittà au climat plus propice et la distribution est remaniée. On remplace le réalisateur par Mankiewicz et les acteurs principaux par Richard Burton et Rex Harrison ; le film reprend en septembre 1961 sous de meilleurs auspices.
C’était sans compter sur la rencontre Taylor-Burton qui se transforme aussitôt en passion52,53,54. Le scandale éclate et leur liaison fait tant de bruit que le film manque d’être de nouveau interrompu23,54. Le couple est harcelé par les paparazzi, les studios expriment leur mécontentement et même le Pape s’en mêle en se déclarant choqué. Mais tout rentre dans l’ordre devant l’enthousiasme du public et la détermination de ce couple explosif à afficher leur relation.
Le film se termine, après avoir mis au bord de la faillite (selon la légende) les studios de la 20th Century Fox55, avec un record de coût de 44 millions de dollars56, le film en rapporte 5757. Malgré ce déchaînement médiatique chacun réussit à divorcer et ils se marient enfin en 1964.
Pour Cléopâtre, le contrat d’Elizabeth Taylor stipule que son salaire sera versé comme suit : 125 000 dollars US pour les 16 semaines de travail et 50 000 dollars US en plus par semaine53. Quand le film est retourné à Rome en 1961, elle a gagné plus de 2 millions de dollars. Elle gagne le procès intenté par la 20th Century Fox contre elle et Burton et remporte finalement 7 000 000 de dollars
C’était sans compter sur la rencontre Taylor-Burton qui se transforme aussitôt en passion52,53,54. Le scandale éclate et leur liaison fait tant de bruit que le film manque d’être de nouveau interrompu23,54. Le couple est harcelé par les paparazzi, les studios expriment leur mécontentement et même le Pape s’en mêle en se déclarant choqué. Mais tout rentre dans l’ordre devant l’enthousiasme du public et la détermination de ce couple explosif à afficher leur relation.
Le film se termine, après avoir mis au bord de la faillite (selon la légende) les studios de la 20th Century Fox55, avec un record de coût de 44 millions de dollars56, le film en rapporte 5757. Malgré ce déchaînement médiatique chacun réussit à divorcer et ils se marient enfin en 1964.
Pour Cléopâtre, le contrat d’Elizabeth Taylor stipule que son salaire sera versé comme suit : 125 000 dollars US pour les 16 semaines de travail et 50 000 dollars US en plus par semaine53. Quand le film est retourné à Rome en 1961, elle a gagné plus de 2 millions de dollars. Elle gagne le procès intenté par la 20th Century Fox contre elle et Burton et remporte finalement 7 000 000 de dollars
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Liz Taylor avec Cléopâtre atteint son apogée48. Sa passion pour Burton se reflète à l’écran, sur ses huit films suivants, sept se tournent avec lui. Le couple s’illustre dans des projets prestigieux associés aux auteurs Terence Rattigan, Dalton Trumbo ou Graham Greene, sous la direction d’Anthony Asquith ou de Vincente Minnelli, avec pour covedettes Orson Welles, Alec Guinness ou Lillian Gish… Surtout, il triomphe avec Qui a peur de Virginia Woolf ? du jeune Mike Nichols, pour lequel Taylor prend quinze kilos et se vieillit de vingt ans58. Le rôle de Martha dans ce film est souvent considéré comme le meilleur qu’elle interpréta59. Elle remporte son deuxième Oscar tandis que Burton est snobé par la profession.
Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars qu’ils payent par leurs propres moyens48,60, La Mégère apprivoisée, comédie de Shakespeare adaptée par Franco Zeffirelli. Le film est un succès et rapporte 8 000 000 dollars61. L’actrice apparaît également en Hélène de Troie dans un film coréalisé par son mari.
Elle enchaîne avec Reflets dans un œil d’or de John Huston avec Marlon Brando et deux films de Joseph Losey Boom (encore Tennessee Williams) et Cérémonie secrète – ce dernier sans Burton mais avec Robert Mitchum et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques36 mais cette fois le public ne suit pas54. Son rôle dans Les Noces de cendre (où l’actrice est partagée entre Henry Fonda et Helmut Berger et pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleure actrice62) est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton et leur vie privée finit par occulter sa carrière. La critique trouve ses films « sans intérêt »63.
Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars qu’ils payent par leurs propres moyens48,60, La Mégère apprivoisée, comédie de Shakespeare adaptée par Franco Zeffirelli. Le film est un succès et rapporte 8 000 000 dollars61. L’actrice apparaît également en Hélène de Troie dans un film coréalisé par son mari.
Elle enchaîne avec Reflets dans un œil d’or de John Huston avec Marlon Brando et deux films de Joseph Losey Boom (encore Tennessee Williams) et Cérémonie secrète – ce dernier sans Burton mais avec Robert Mitchum et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques36 mais cette fois le public ne suit pas54. Son rôle dans Les Noces de cendre (où l’actrice est partagée entre Henry Fonda et Helmut Berger et pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleure actrice62) est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton et leur vie privée finit par occulter sa carrière. La critique trouve ses films « sans intérêt »63.
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Aux côtés de Richard Burton, elle est encore l'héroïne au cinéma de Hammersmith Is Out de Peter Ustinov (inspiré par la légende de Faust), rôle pour lequel elle reçoit l'Ours d'argent à Berlin, et de Under Milk Wood d’après Dylan Thomas (avec également Peter O'Toole), et à la télévision de Divorce (1973). Sur grand écran surtout, la star collectionne les échecs publics et critiques car ni Las Vegas, un couple de Stevens ni Une belle tigresse (David de la meilleure actrice étrangère, après Ali McGraw et avant Liza Minnelli)62, face à Warren Beatty et Michael Caine, ne suscitent l’enthousiasme, malgré des critiques aujourd’hui plus tendres36. Puis Taylor interprète une femme perturbée dans Identikit (1974) de Giuseppe Patroni Griffi où elle croise Andy Warhol. D’ailleurs la tonalité de ces films tardifs est souvent sombre, glauque même (Night Watch, film d’horreur où elle retrouve son partenaire de La Vénus au vison, Laurence Harvey), exception faite pour la comédie musicale A Little Night Music, autre argument négatif de la critique, qui se déchaîne aussi sur la voix de Taylor, jugé criarde ou grêle si elle chante, et regrette la beauté exquise des années 195035.
En 1976, avec d’autres grands noms du cinéma (Kirk Douglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et la jeune Linda Blair) elle tourne Victoire à Entebbé. Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans une adaptation d'Agatha Christie, une aventure de la célèbre Miss Marple (jouée par Angela Lansbury), Le miroir se brisa où elle donne la réplique à Rock Hudson, Kim Novak et Tony Curtis. Dans le coûteux L'Oiseau bleu, adaptation de la pièce de Maeterlinck tournée en Russie par le prestigieux George Cukor (mais échec cuisant), elle incarne l'amour maternel et Ava Gardner le vice.
Les médias, les humoristes surtout, la caricaturent à outrance et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa personnalité, ses goûts sont jugés vulgaires : le « monstre sacré » évince la comédienne35
En 1976, avec d’autres grands noms du cinéma (Kirk Douglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et la jeune Linda Blair) elle tourne Victoire à Entebbé. Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans une adaptation d'Agatha Christie, une aventure de la célèbre Miss Marple (jouée par Angela Lansbury), Le miroir se brisa où elle donne la réplique à Rock Hudson, Kim Novak et Tony Curtis. Dans le coûteux L'Oiseau bleu, adaptation de la pièce de Maeterlinck tournée en Russie par le prestigieux George Cukor (mais échec cuisant), elle incarne l'amour maternel et Ava Gardner le vice.
Les médias, les humoristes surtout, la caricaturent à outrance et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa personnalité, ses goûts sont jugés vulgaires : le « monstre sacré » évince la comédienne35
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Re: Elisabeth (Liz) Taylor
Malgré ses nombreux problèmes de santé, Elizabeth Taylor demeure plutôt active (elle n’a que 50 ans et paraît immortelle), surtout à la télévision dans les années 1980. Elle participe ainsi à des séries télévisées comme Hôpital central (elle se propose en tant que fan35), La Force du destin et même Les Simpson où elle prête sa voix à Maggie Simpson mais également à sa propre personne64,65.
En 1985, Taylor interprète, toujours pour la télévision, Louella Parsons, qu’elle a bien sûr connue durant l’âge d’or de Hollywood, et surtout revient, bronzée et amincie, dans la saga Nord et Sud. Son retour fait sensation et elle collectionne les couvertures de presse : Elizabeth Taylor rivalise avec Joan Collins, héroine de la série Dallas66, tardivement promue superstar grâce à la télévision, et sa venue au festival de Cannes crée l’événement35.
C’est ainsi qu’elle paraît, une des beautés les plus exceptionnelles de l’écran américain dans ses derniers flamboiements, dans des téléfilms de prestige en compagnie d’autres vétérans (Robert Wagner, Tom Skerritt, George Hamilton avec qui elle connaît une aventure35) ou face à Mark Harmon dans une adaptation de Tennessee Williams, et qu’elle effectue un retour fugace au cinéma, dans un court rôle de cantatrice, jouant Aïda sous la direction de son cher Zeffirelli, mais de nouveau des problèmes de santé l’éloignent des écrans35.
En 1991, elle épouse son huitième et dernier mari Larry Fortensky rencontré à la clinique Betty Ford de Los Angeles trois ans plus tôt. Ils divorceront après cinq ans de mariage.
La Famille Pierrafeu (1994), produit par Steven Spielberg, dans lequel John Goodman, à son grand désarroi, la traite de « vieux fossile »35, est son dernier film. Pour sa prestation, la superstar tant de fois enterrée et ressuscitée est nommée au Razzie Award de la Pire Actrice dans un Second Rôle. En 2001, le téléfilm Drôles de retrouvailles associe Taylor à Joan Collins, Shirley MacLaine et Debbie Reynolds, trois autres survivantes du Hollywood des années 1950 : l’événement rencontre peu d’écho, et en 2003, après avoir tourné dans un épisode de la série Dieu, le diable et Bob elle annonce mettre un terme définitif à sa carrière47.
En 1985, Taylor interprète, toujours pour la télévision, Louella Parsons, qu’elle a bien sûr connue durant l’âge d’or de Hollywood, et surtout revient, bronzée et amincie, dans la saga Nord et Sud. Son retour fait sensation et elle collectionne les couvertures de presse : Elizabeth Taylor rivalise avec Joan Collins, héroine de la série Dallas66, tardivement promue superstar grâce à la télévision, et sa venue au festival de Cannes crée l’événement35.
C’est ainsi qu’elle paraît, une des beautés les plus exceptionnelles de l’écran américain dans ses derniers flamboiements, dans des téléfilms de prestige en compagnie d’autres vétérans (Robert Wagner, Tom Skerritt, George Hamilton avec qui elle connaît une aventure35) ou face à Mark Harmon dans une adaptation de Tennessee Williams, et qu’elle effectue un retour fugace au cinéma, dans un court rôle de cantatrice, jouant Aïda sous la direction de son cher Zeffirelli, mais de nouveau des problèmes de santé l’éloignent des écrans35.
En 1991, elle épouse son huitième et dernier mari Larry Fortensky rencontré à la clinique Betty Ford de Los Angeles trois ans plus tôt. Ils divorceront après cinq ans de mariage.
La Famille Pierrafeu (1994), produit par Steven Spielberg, dans lequel John Goodman, à son grand désarroi, la traite de « vieux fossile »35, est son dernier film. Pour sa prestation, la superstar tant de fois enterrée et ressuscitée est nommée au Razzie Award de la Pire Actrice dans un Second Rôle. En 2001, le téléfilm Drôles de retrouvailles associe Taylor à Joan Collins, Shirley MacLaine et Debbie Reynolds, trois autres survivantes du Hollywood des années 1950 : l’événement rencontre peu d’écho, et en 2003, après avoir tourné dans un épisode de la série Dieu, le diable et Bob elle annonce mettre un terme définitif à sa carrière47.
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