Sam Cooke
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Sam Cooke
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sam_Cooke
Samuel Cook, né le 22 janvier 1931 à Clarksdale dans le Mississippi et mort le 11 décembre 1964 à Los Angeles en Californie, plus connu sous son nom de scène Sam Cooke, est un auteur, compositeur et interprète soul et gospel américain. Sa carrière, au summum au début des années 1960 et qui fut brutalement interrompue par son assassinat, a fait du chanteur le « père spirituel » du genre.
Enfance
Sam Cooke, est né à Clarksdale dans l'État du Mississippi en 1931, d’Annie Mae et Charles Cook, pasteur baptiste 1. Alors qu'il est encore tout petit, la famille part s'installer à Chicago en 1933. Dès son plus jeune âge, Sam témoigne d'un goût et d'un talent certain pour le chant, confiné au genre religieux. Il fait un temps partie, avec trois de ses frères et sœurs, d'un groupe judicieusement baptisé The Singing Children ; par la suite, adolescent, le jeune Sam rejoint les Highway QCs, groupe gospel local. C'est bien parce qu'il y fait une forte impression qu'on lui propose, à l'âge de 19 ans (1951), de joindre la formation réputée des Soul Stirrers 2.
Les débuts
Il sort alors plusieurs succès gospel, tels Jesus give me water et Touch the hem of his garment3.
Gagnant en maturité et en confiance au sein du groupe, il devient une star aux yeux de la communauté noire américaine4. Cooke, pourtant, voit au-delà de la sphère communautaire : ses premiers contacts avec l'industrie du disque et le succès du groupe lui ont donné l'envie de conquérir un public plus large encore.
C'est donc sous le pseudonyme de Dale Cooke qu'il enregistre Lovable, son premier single solo, en 1956 5. La supercherie est vite démasquée, et le ton « pop » du titre fait scandale. Art Rupe, le puissant producteur à la tête de Specialty Records (le label des Soul Stirrers), n'est pourtant pas hostile par principe à une carrière en solo de Cooke (en qui il pouvait sentir un nouveau Little Richard) ; l'ambition du jeune chanteur et les divergences d'envies finissent par avoir raison de leur relation. Sam Cooke quitte le groupe et son label.
Samuel Cook, né le 22 janvier 1931 à Clarksdale dans le Mississippi et mort le 11 décembre 1964 à Los Angeles en Californie, plus connu sous son nom de scène Sam Cooke, est un auteur, compositeur et interprète soul et gospel américain. Sa carrière, au summum au début des années 1960 et qui fut brutalement interrompue par son assassinat, a fait du chanteur le « père spirituel » du genre.
Enfance
Sam Cooke, est né à Clarksdale dans l'État du Mississippi en 1931, d’Annie Mae et Charles Cook, pasteur baptiste 1. Alors qu'il est encore tout petit, la famille part s'installer à Chicago en 1933. Dès son plus jeune âge, Sam témoigne d'un goût et d'un talent certain pour le chant, confiné au genre religieux. Il fait un temps partie, avec trois de ses frères et sœurs, d'un groupe judicieusement baptisé The Singing Children ; par la suite, adolescent, le jeune Sam rejoint les Highway QCs, groupe gospel local. C'est bien parce qu'il y fait une forte impression qu'on lui propose, à l'âge de 19 ans (1951), de joindre la formation réputée des Soul Stirrers 2.
Les débuts
Il sort alors plusieurs succès gospel, tels Jesus give me water et Touch the hem of his garment3.
Gagnant en maturité et en confiance au sein du groupe, il devient une star aux yeux de la communauté noire américaine4. Cooke, pourtant, voit au-delà de la sphère communautaire : ses premiers contacts avec l'industrie du disque et le succès du groupe lui ont donné l'envie de conquérir un public plus large encore.
C'est donc sous le pseudonyme de Dale Cooke qu'il enregistre Lovable, son premier single solo, en 1956 5. La supercherie est vite démasquée, et le ton « pop » du titre fait scandale. Art Rupe, le puissant producteur à la tête de Specialty Records (le label des Soul Stirrers), n'est pourtant pas hostile par principe à une carrière en solo de Cooke (en qui il pouvait sentir un nouveau Little Richard) ; l'ambition du jeune chanteur et les divergences d'envies finissent par avoir raison de leur relation. Sam Cooke quitte le groupe et son label.
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Re: Sam Cooke
You Send Me
Le label Keen engage le jeune chanteur début 19576. L'affaire se révèle très vite bonne : Sam Cooke enregistre, sous son véritable nom cette fois, You Send Me. Le titre, figurant sur la face B de son premier single chez Keen (le label ayant mis en avant, par sécurité, sa reprise de Summertime), rencontre un succès fabuleux. Six semaines passées en tête des ventes R&B et, fait rare pour l'époque, plus grande des ventes pop pour trois semaines amènent Cooke à sortir, début 1958, son premier album, éponyme.
Durant les deux années qu'il passe chez Keen, Cooke commercialise quatre albums sur lesquels figurent nombre de ses œuvres les plus marquantes : You Send Me, évidemment, mais aussi Wonderful World, Only Sixteen, For Sentimental Reasons, Crazy She Calls Me. L'artiste, excellent dans l'écriture et l'interprétation des ballades, adopte une douceur dans le style dont il ne s'émancipera que rarement par la suite.
Du R&B à la Soul
En 1960, gêné par les marges que lui impose Keen et alors que se multiplient les propositions alternatives, Cooke signe chez RCA Records. Ses premiers LPs témoignent de la particularité d'un chanteur tiraillé entre ses origines artistiques (gospel) et ses ambitieuses aspirations (pop). Il adopte un style musical bâtard, sorte de R&B mâtiné de mélancolie (My Kind of Blues, 1961), qu'il émaille pourtant parfois d'une énergie qui lui offre plusieurs tubes : Chain Gang, Twistin' the Night Away, et surtout Bring It on Home to Me.
L'année 1963 fait ainsi figure de rupture. Il enregistre cette année-là son septième album pour RCA, Night Beat. L'œuvre surprend par son traitement instrumental, minimaliste, Cooke ayant décidé de mettre pour la première fois sa voix en avant. Le résultat est d'une efficacité frappante, la force émotive du blues désormais bien connu du chanteur étant sublimée par la puissance de son interprétation. Peu après, il enregistre un album « live » lors d'un concert à Miami ; accompagné par King Curtis et son groupe, le chanteur, par sa communion avec le public et son énergie, pose les jalons d'un nouveau genre dont on lui attribuera a posteriori la paternité : la soul
Fin 1963, Sam Cooke est l'un des artistes noirs les plus populaires de tous les temps. L'aisance économique due au succès, alors exceptionnelle pour un Afro-américain, lui permet d'envisager sérieusement l'indépendance totale dans la création artistique. Alors qu'il approche le métier de producteur, le chanteur empreint son travail du contexte socio-culturel de l'époque, particulièrement sensible à l'émergence d'un mouvement de la jeunesse poussé (notamment) par Bob Dylan et son Blowin' in the Wind. C'est ainsi qu'il écrit A Change is Gonna Come, considérée par beaucoup comme son chef-d'œuvre. Le titre figure sur le seizième album du chanteur, Ain't that Good News. C'est durant ces mêmes sessions que Cooke enregistre Shake, un titre pop résolument tourné vers le grand public.
C'est à ce moment, qui semblait annoncer un tournant de carrière, que Sam Cooke est mystérieusement retrouvé mort le 11 décembre 1964 dans un motel californien. Il a été abattu par une balle et a une grande blessure dans sa poitrine. Le flou entourant le mobile du crime a largement encouragé la polémique autour d'une mort qui choqua profondément la communauté afro-américaine. Sam Cooke est enterré au cimetière de Forest Lawn, en Californie. En 2005, l'écrivain Peter Guralnick explique sur une radio (et dans son livre) que Sam Cooke aurait été victime d'un complot à cause de son activité dans les mouvements des droits civiques7.
Le label Keen engage le jeune chanteur début 19576. L'affaire se révèle très vite bonne : Sam Cooke enregistre, sous son véritable nom cette fois, You Send Me. Le titre, figurant sur la face B de son premier single chez Keen (le label ayant mis en avant, par sécurité, sa reprise de Summertime), rencontre un succès fabuleux. Six semaines passées en tête des ventes R&B et, fait rare pour l'époque, plus grande des ventes pop pour trois semaines amènent Cooke à sortir, début 1958, son premier album, éponyme.
Durant les deux années qu'il passe chez Keen, Cooke commercialise quatre albums sur lesquels figurent nombre de ses œuvres les plus marquantes : You Send Me, évidemment, mais aussi Wonderful World, Only Sixteen, For Sentimental Reasons, Crazy She Calls Me. L'artiste, excellent dans l'écriture et l'interprétation des ballades, adopte une douceur dans le style dont il ne s'émancipera que rarement par la suite.
Du R&B à la Soul
En 1960, gêné par les marges que lui impose Keen et alors que se multiplient les propositions alternatives, Cooke signe chez RCA Records. Ses premiers LPs témoignent de la particularité d'un chanteur tiraillé entre ses origines artistiques (gospel) et ses ambitieuses aspirations (pop). Il adopte un style musical bâtard, sorte de R&B mâtiné de mélancolie (My Kind of Blues, 1961), qu'il émaille pourtant parfois d'une énergie qui lui offre plusieurs tubes : Chain Gang, Twistin' the Night Away, et surtout Bring It on Home to Me.
L'année 1963 fait ainsi figure de rupture. Il enregistre cette année-là son septième album pour RCA, Night Beat. L'œuvre surprend par son traitement instrumental, minimaliste, Cooke ayant décidé de mettre pour la première fois sa voix en avant. Le résultat est d'une efficacité frappante, la force émotive du blues désormais bien connu du chanteur étant sublimée par la puissance de son interprétation. Peu après, il enregistre un album « live » lors d'un concert à Miami ; accompagné par King Curtis et son groupe, le chanteur, par sa communion avec le public et son énergie, pose les jalons d'un nouveau genre dont on lui attribuera a posteriori la paternité : la soul
Fin 1963, Sam Cooke est l'un des artistes noirs les plus populaires de tous les temps. L'aisance économique due au succès, alors exceptionnelle pour un Afro-américain, lui permet d'envisager sérieusement l'indépendance totale dans la création artistique. Alors qu'il approche le métier de producteur, le chanteur empreint son travail du contexte socio-culturel de l'époque, particulièrement sensible à l'émergence d'un mouvement de la jeunesse poussé (notamment) par Bob Dylan et son Blowin' in the Wind. C'est ainsi qu'il écrit A Change is Gonna Come, considérée par beaucoup comme son chef-d'œuvre. Le titre figure sur le seizième album du chanteur, Ain't that Good News. C'est durant ces mêmes sessions que Cooke enregistre Shake, un titre pop résolument tourné vers le grand public.
C'est à ce moment, qui semblait annoncer un tournant de carrière, que Sam Cooke est mystérieusement retrouvé mort le 11 décembre 1964 dans un motel californien. Il a été abattu par une balle et a une grande blessure dans sa poitrine. Le flou entourant le mobile du crime a largement encouragé la polémique autour d'une mort qui choqua profondément la communauté afro-américaine. Sam Cooke est enterré au cimetière de Forest Lawn, en Californie. En 2005, l'écrivain Peter Guralnick explique sur une radio (et dans son livre) que Sam Cooke aurait été victime d'un complot à cause de son activité dans les mouvements des droits civiques7.
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Sam Cooke -Wonderful World
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Sam Cooke - Chain Gang
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Sam Cooke-Twistin' The Night Away
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Sam Cooke - You send me
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Sam Cooke - A Change Is Gonna Come
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Sam Cooke - Bring It On Home to Me
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Sam Cooke - Cupid!
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Sam Cooke-Everybody loves to Cha Cha Cha
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Re: Sam Cooke
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