Torres Blancas - Francisco Javier Sáenz de Oiza - Madrid - Espagne - 1964 /1969

https://www.lemoniteur.fr/article/l-invention-de-la-tour-europeenne-10-30-torres-blancas-1968-madrid-espagne.1925344

Mais quel béton et quelle tour ! Sáenz de Oiza, avec son maître d'ouvrage privé, un entrepreneur mécène, réussit à inventer un édifice sans réel équivalent. À part la circulation infernale de l'avenida de America qui longe son bâtiment et que l'architecte ne pouvait pas prévoir, sa tour est un concentré de solutions heureuses. Si l'idée d'en faire une petite ville en soi la relie à l'unité d'habitation de Le Corbusier, si elle expérimente aussi une autre forme de logement, si sa force plastique peut évoquer celle de la Cité radieuse de Marseille, elle explore d'autres univers spatiaux et formels. À l'image d'un bouquet campaniforme, elle dresse neuf fûts accompagnés de balcons en excroissances semi-circulaires et porte-à-faux, terminés en surplombs plus marqués par des sortes de grandes fleurs en soucoupe qui, tout là-haut, définissent ensemble une superbe terrasse avec deux piscines. Le grouillement des loggias, de leurs rambardes, de leurs jalousies bois et métal couleur rouille, l'absence quasi totale d'angle droit, les claustra de pavés de verre, créent un grand corps presque vivant dont les entrailles le sont tout autant et lui ressemblent. Les appartements, en pétales autour du noyau central, évoquent un système racinaire : ils se développent sur un ou deux niveaux en croisant cloisons courbes et droites, et semblent s'évaser jusqu'aux balcons aux balustrades souvent plantées. Faute de marbre en façade, il est utilisé pour la cage centrale d'escalier et d'ascenseur, symbole d'un soin poussé du détail. Il se retrouve partout, des sols autour de la tour, eux aussi traités en grands à-plats circulaires en relation directe avec les rues, aux huisseries des soucoupes en superstructure. À la fois rationnelle et organique, cette tour peut être reliée aux travaux de Wright ou encore de Saarinen, voire de Kahn et d'Utzon, que Sáenz de Oiza connaissait. Elle témoigne surtout, en cette fin du Franquisme, de la liberté et de la capacité à expérimenter de son auteur, une des figures de proue de l'architecture en Espagne au même titre que ses confrères José Coderch, Oriol Bohigas ou Alejandro de la Sota.

https://www.shlur.com/2014/02/torres-blancas-madrid-white-towers/
Situated in an unassuming outskirt neighborhood on the N-II of Madrid lies Torres Blancas. Before I go into depth I think it’s best to first be wowed by it’s impressive, imposing visuals.


Donned, “The White Towers,” due to the unique mix of white marble dust into the concrete solution, Torres Blancas is the result of a combined effort from Francisco Javier Saenz de Oíza, John Daniel and Rafael Moneo Fullaondo. Constructed over a period of 5 years the towers were completed in 1969 and have remained one of the finest examples of organicism in architecture around today. The huge towers climb 23 floors over 71m before opening out to create multiple circular platforms, much like that of a tree top canopy, of which house communal gardens, a restaurant and a rooftop pool.



Inside, the idea of an organic living building becomes even more clear. With the facades and curved terraces conveying the idea of tree growth from the outside, the interior “plants” seemingly make up a confusing yet organic network of muscles and veins, linking each and every floor to each other. Apartments incorporate the circular, concrete exteriors into the space, making furniture choices a challenge for living residents as well as businesses who use the available office space. The curving of the exteriors, however, allows for excellent light distribution.



The construction of Torres Blancas was one of the most complicated and innovative reinforced concrete builds of the era. Consisting of a series of main circular concrete towers in cantilever formation without pillars, the semi circle balconies join on to to stabilise the load baring walls from within whilst at the same time emulating the look of leafs, casually hanging off of branches. At the ground level plaza the curves and sweeps continue with extensive use of white marble helping to merge the building itself into it’s public surroundings.
Torres Blancas remains today in my eyes one of the most interesting and iconic builds from the 60s. Amongst a host of brilliant Brutalist designs of the time, Blancas stands out on its own. A futuristic tree house, years ahead of it’s time in 1969. I can only imagine the communal vibe there must be amongst residents, almost forced into the way of life by the inner workings of the trunk.

https://www.archdaily.com/157209/ad-classics-torre-blancas-francisco-javier-saenz-de-oiza

The Torre Blancas is an architectural icon of the Spanish Organicism movement. Designed by Francisco Javier Sáenz de Oiza and completed in 1969, this exposed concrete tower rises 71 meters above the Madrid skyline. It also stands as one the most complicated and innovative reinforced concrete structures of the era, absent of the typical rectilinear qualities associated with cast-in-place concrete. More details after the break.