ROYAN (17) - The Fifties land
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gotthenoise
Predicta
ChevyDave
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Je vois pas les photos!!!!
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Ca marche très bien pour moi! Je vois toutes les photos!
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Rien ne vaut le son du V8 le soir au coin du bois.
The Red Baron- Messages : 741
Date d'inscription : 01/07/2014
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Allez la villa Boomerang, postée plus haut...
Un vrai chef d'oeuvre... Cette villa est juste parfaite, tout est splendide y'a rien à redire!! Le seul bémol pour moi est l'exposition, pas de soleil l'après-midi même au niveau de la piscine C'est peut être la maison la plus belle que j'ai jamais vu de mes propres yeux.
Je rajouterai en plus de ce qu'a mis predicta que la petite partie basse de la maison est uniquement consacrée au garage et que l'actuel propriétaire est un Parisien plutôt aisé qui a racheté la maison de ses grands-parents et il a en même temps demandé à récupérer le mobilier d'époque qui était au garage! Et il me semble qu'il doit y aller environ 2-3 semaines par an si mes souvenirs sont bons.
Le magnifique muret coloré est en continuité dans la maison...
J'ai des photos supplémentaires de tout ce que j'ai posté mais j'ai mis les meilleures photos et étant donné que c'est assez long à mettre je n'ai pas pris le temps de tout poster, mais si quelque chose vous intéresse je peux vous poster ça!
Un vrai chef d'oeuvre... Cette villa est juste parfaite, tout est splendide y'a rien à redire!! Le seul bémol pour moi est l'exposition, pas de soleil l'après-midi même au niveau de la piscine C'est peut être la maison la plus belle que j'ai jamais vu de mes propres yeux.
Je rajouterai en plus de ce qu'a mis predicta que la petite partie basse de la maison est uniquement consacrée au garage et que l'actuel propriétaire est un Parisien plutôt aisé qui a racheté la maison de ses grands-parents et il a en même temps demandé à récupérer le mobilier d'époque qui était au garage! Et il me semble qu'il doit y aller environ 2-3 semaines par an si mes souvenirs sont bons.
Le magnifique muret coloré est en continuité dans la maison...
J'ai des photos supplémentaires de tout ce que j'ai posté mais j'ai mis les meilleures photos et étant donné que c'est assez long à mettre je n'ai pas pris le temps de tout poster, mais si quelque chose vous intéresse je peux vous poster ça!
Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Un de mes coups de cœur de la dernière fois, j'ai passé une après-midi entière à rouler à vélo dans les rues de Royan et découvert pas mal de trucs.
Plus les photos de la dernière fois, j'ai beaucoup de choses à vous montrer eheh
Mid century house by FRAMEND, on Flickr
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IMGP0692 by FRAMEND, on Flickr
IMGP0695 by FRAMEND, on Flickr
IMGP0696 by FRAMEND, on Flickr
Plus les photos de la dernière fois, j'ai beaucoup de choses à vous montrer eheh
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Elle est vraiment géniale celle ci, un petit chef d’œuvre
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
C'est clair
Je continue sur ma lancée de ce soir avec un autre coup de cœur Celle-ci est à St Georges de Didonne, limite Royan
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Je continue sur ma lancée de ce soir avec un autre coup de cœur Celle-ci est à St Georges de Didonne, limite Royan
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Excellente aussi celle ci !!!!!! merci pour ce partage
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Pas de soucis Je crois que Brice te les a déjà envoyé pour cette série
Donc ça c'est celle que j'ai vu la dernière fois que j'y suis allé et que j'ai pu prendre en photo, que des photos téléphones. Je reviendrais surement en prendre une ou deux avec mon reflex qui m'ont vraiment plus, surtout la première...
Elles sont sur St Georges de Didonne/Royan/Vaux sur mer
Celle-ci a vraiment été refaite avec des gros gros goûts de chiottes, mais alors elle a un de ces potentiels...
Donc ça c'est celle que j'ai vu la dernière fois que j'y suis allé et que j'ai pu prendre en photo, que des photos téléphones. Je reviendrais surement en prendre une ou deux avec mon reflex qui m'ont vraiment plus, surtout la première...
Elles sont sur St Georges de Didonne/Royan/Vaux sur mer
Celle-ci a vraiment été refaite avec des gros gros goûts de chiottes, mais alors elle a un de ces potentiels...
Le marché central de Royan 1955 - Louis Simon et André Morisseau
Ce bâtiment en forme de coque ronde est édifié à partir de 1955 sur les plans des architectes Louis Simon et André Morisseau, en collaboration avec l'ingénieur René Sarger. Il succède à un marché couvert néo-classique construit en 1847 qui fut totalement détruit lors des bombardements de la ville en 1945. Ses lignes audacieuses reprennent la forme d'un coquillage prenant appui sur 13 points sans qu'aucun pilier intérieur ne vienne entraver la perspective, ce qui fut considéré comme une prouesse architecturale à l'époque.
Sa voûte est composée d'un fin voile de béton mesurant à peine 8 centimètres d'épaisseur. Au sommet, une série d'ouvertures permet l'éclairage de l'espace grâce à un jeu de briques de verre reflétant la lumière. Le marché central a un diamètre de 52,40 mètres et sa hauteur au point le plus élevé est de 10,50 mètres.
Sérieusement endommagé lors du passage de l' ouragan Martin en 1999, il fut restauré en 2003. Peu après, le quartier environnant, faisant la liaison entre le boulevard Briand et les boulevards extérieurs, a été totalement repensé à la suite de violentes inondations dues à la présence d'une rivière canalisée à cet endroit : le Font de Cherve. Les travaux se sont terminés en 2006 par le réaménagement du parvis du marché.
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Re: ROYAN (17) - The Fifties land
Dernière édition par Predicta le Sam 12 Sep - 7:59, édité 1 fois
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Royan - La ville nouvelle des années 1950
Avec les villes de Dunkerque, Toulon, Le Havre, Saint-Dié et Calais, Royan fait partie des villes classées « laboratoire d'urbanisme et d'architecture moderne » en 1949. Cette décision gouvernementale visait à reconstruire rapidement ces villes détruites à plus de 80 % pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant les techniques les plus innovantes en matière d'architecture42. De fait, Royan compte de nombreux édifices datant des années 1950 portant la marque, ou du moins ayant subi l'influence, des grands architectes de l'époque : Le Corbusier, Oscar Niemeyer, Guillaume Gillet, pour ne citer que les principaux43.
Le plan d'urbanisme de la ville, qui se voulait cité idéale44, a été conçu pour s'intégrer au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l'esprit de ses concepteurs, à commencer par l'architecte chargé de superviser le projet, le Bordelais Claude Ferret, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers.
La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d'une part, les « nourritures terrestres » (le marché central, relié au centre-ville et à la place Charles-de-Gaulle par le boulevard Aristide-Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd'hui), la salle de spectacle, l'auditorium, et enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l'église Notre-Dame, dominant la ville, et le temple protestant, un peu en retrait45.
À la différence des autres villes reconstruites, Royan a développé une architecture caractéristique, mélange de style classique Art déco 1930, Le Corbusier et influence brésilienne, et apport du régionalisme saintongeais, style propre et unique qu'on a qualifié d'« École de Royan »46.
De nombreux éléments architecturaux voulus par les architectes du projet, mal entretenus, ont été démolis depuis : le casino-rotonde, l'une des œuvres majeures de Claude Ferret, en 1985, ou encore le portique qui reliait les deux ailes des galeries marchandes du front de mer, formant une séparation entre la ville elle-même et les infrastructures balnéaires, démoli un an plus tard.
Royan est considérée comme un témoignage important de l'architecture de cette époque, marquée par les idées de progrès et de confort. Station balnéaire fréquentée, son statut explique que la ville compte aujourd'hui 7 000 résidences secondaires pour 8 000 principales, constituant un record en nombre sur la côte charentaise47.
Le plan d'urbanisme de la ville, qui se voulait cité idéale44, a été conçu pour s'intégrer au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l'esprit de ses concepteurs, à commencer par l'architecte chargé de superviser le projet, le Bordelais Claude Ferret, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers.
La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d'une part, les « nourritures terrestres » (le marché central, relié au centre-ville et à la place Charles-de-Gaulle par le boulevard Aristide-Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd'hui), la salle de spectacle, l'auditorium, et enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l'église Notre-Dame, dominant la ville, et le temple protestant, un peu en retrait45.
À la différence des autres villes reconstruites, Royan a développé une architecture caractéristique, mélange de style classique Art déco 1930, Le Corbusier et influence brésilienne, et apport du régionalisme saintongeais, style propre et unique qu'on a qualifié d'« École de Royan »46.
De nombreux éléments architecturaux voulus par les architectes du projet, mal entretenus, ont été démolis depuis : le casino-rotonde, l'une des œuvres majeures de Claude Ferret, en 1985, ou encore le portique qui reliait les deux ailes des galeries marchandes du front de mer, formant une séparation entre la ville elle-même et les infrastructures balnéaires, démoli un an plus tard.
Royan est considérée comme un témoignage important de l'architecture de cette époque, marquée par les idées de progrès et de confort. Station balnéaire fréquentée, son statut explique que la ville compte aujourd'hui 7 000 résidences secondaires pour 8 000 principales, constituant un record en nombre sur la côte charentaise47.
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Église Notre-Dame de Royan 1958 - Guillaume Gillet et Marc Hébrard
L'église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958, a été édifiée en trois ans par les architectes1 Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs1 Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Elle est considérée comme un chef-d'œuvre de l'architecture moderne.
Après les bombardements1 du 5 janvier 1945 qui détruisirent l'ancien sanctuaire néo-gothique qui datait de 1874 (localisée au niveau de l'actuelle Place Charles de Gaulle), il fut décidé de construire un édifice de plus grande taille et à l'architecture aussi ambitieuse que spectaculaire, inspiré par l'esthétique des grandes cathédrales gothiques.
Achevée dès 1958, elle est entièrement construite en béton brut. Elle a été classée monument historique en 19882.
Ses dimensions sont : une nef en ellipse de 45 mètres de long sur 22 mètres de large pouvant contenir environ 2 000 personnes, flanquée d'un déambulatoire et d'une tribune située à trois mètres du sol. Cette tribune est éclairée par des vitraux en forme de losange figurant le Chemin de croix.
La structure du bâtiment est composée d'une alternance d'éléments en béton armé précontraints en V (système Laffaille, du nom de l'ingénieur Bernard Laffaille, qui mit au point le procédé) alternant avec d'immenses verrières couvrant 500 m2, œuvres du maître verrier Henri Martin-Granel. La toiture, en « selle de cheval » a une épaisseur de seulement 8 centimètres, ce qui représente une prouesse pour l'époque. À l'intérieur de l'édifice, les voûtes paraboliques atteignent 36 mètres aux extrémités, et 28 mètres au centre.
Le chœur est éclairé par un vitrail composé d'un triangle de verres colorés à dominante bleue et rose, représentant la Vierge de l'apocalypse écrasant le serpent du mal, une œuvre du peintre Claude Idoux3. On peut également voir à l'intérieur de l'église plusieurs œuvres d'art, en particulier une vierge-noire en bronze réalisée par Gaston Watkin, grand prix de Rome de sculpture, une statue moderniste en métal représentant Jeanne d'arc4, et une statue de Nadu Marsaudon représentant Sainte-Thérèse.
Le clocher, haut de 60 mètres, est surmonté par une croix de six mètres. Il se dresse au-dessus d'une esplanade formant parvis, où se trouve un autel destiné à des célébrations religieuses en plein air.
Répondant au souhait du Maire de Royan de l'époque, Max Brusset, Guillaume Gillet a conçu le clocher pour qu'il redresse la silhouette de la ville en créant un signal vertical fort, un amer visible depuis l’océan comme depuis l’entrée de la ville5.
Le clocher renferme trois cloches dont les notes sont les suivantes : Fa3, Sol3 et La3.
Après les bombardements1 du 5 janvier 1945 qui détruisirent l'ancien sanctuaire néo-gothique qui datait de 1874 (localisée au niveau de l'actuelle Place Charles de Gaulle), il fut décidé de construire un édifice de plus grande taille et à l'architecture aussi ambitieuse que spectaculaire, inspiré par l'esthétique des grandes cathédrales gothiques.
Achevée dès 1958, elle est entièrement construite en béton brut. Elle a été classée monument historique en 19882.
Ses dimensions sont : une nef en ellipse de 45 mètres de long sur 22 mètres de large pouvant contenir environ 2 000 personnes, flanquée d'un déambulatoire et d'une tribune située à trois mètres du sol. Cette tribune est éclairée par des vitraux en forme de losange figurant le Chemin de croix.
La structure du bâtiment est composée d'une alternance d'éléments en béton armé précontraints en V (système Laffaille, du nom de l'ingénieur Bernard Laffaille, qui mit au point le procédé) alternant avec d'immenses verrières couvrant 500 m2, œuvres du maître verrier Henri Martin-Granel. La toiture, en « selle de cheval » a une épaisseur de seulement 8 centimètres, ce qui représente une prouesse pour l'époque. À l'intérieur de l'édifice, les voûtes paraboliques atteignent 36 mètres aux extrémités, et 28 mètres au centre.
Le chœur est éclairé par un vitrail composé d'un triangle de verres colorés à dominante bleue et rose, représentant la Vierge de l'apocalypse écrasant le serpent du mal, une œuvre du peintre Claude Idoux3. On peut également voir à l'intérieur de l'église plusieurs œuvres d'art, en particulier une vierge-noire en bronze réalisée par Gaston Watkin, grand prix de Rome de sculpture, une statue moderniste en métal représentant Jeanne d'arc4, et une statue de Nadu Marsaudon représentant Sainte-Thérèse.
Le clocher, haut de 60 mètres, est surmonté par une croix de six mètres. Il se dresse au-dessus d'une esplanade formant parvis, où se trouve un autel destiné à des célébrations religieuses en plein air.
Répondant au souhait du Maire de Royan de l'époque, Max Brusset, Guillaume Gillet a conçu le clocher pour qu'il redresse la silhouette de la ville en créant un signal vertical fort, un amer visible depuis l’océan comme depuis l’entrée de la ville5.
Le clocher renferme trois cloches dont les notes sont les suivantes : Fa3, Sol3 et La3.
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Le front de mer de Royan
Le front de mer de Royan est un ensemble architectural moderniste situé dans la ville de Royan, dans le département de la Charente-Maritime. Caractéristique de la première vague de reconstruction de la ville lors de l'immédiat après-guerre, il est encore teinté par un certain académisme.
Les bâtiments du front de mer forment un ensemble d'immeubles long de 600 mètres dont la construction a débuté en 1949, lors de la première période de reconstruction de la ville. Ils forment un croissant épousant la plage de la Grande-Conche, la principale plage de la ville.
Aujourd'hui séparés en deux ailes, ces bâtiments étaient à l'origine reliés entre eux par un grand portique central détruit en 1986.
D'un point de vue architectural, il convient de distinguer le « côté mer », formé d'une galerie commerciale sous arcades surmontée de plusieurs niveaux d'habitations caractérisés par des loggias peintes en rouge, du « côté ville » aux façades plus sévères donnant sur les grandes artères commerçantes du centre-ville que sont le boulevard de la République et la rue Gambetta.
Des passages permettant de relier le « côté mer » et le « côté ville » ont été aménagés sous forme de portiques répartis à intervalles régulières. Ils donnent « côté ville » sur de petits parkings prévus à l'origine pour abriter des espaces verts. Leur forme caractéristique explique le surnom de « U » que leur ont attribué les habitants.
L'ensemble des bâtiments a été restauré en 1991 et une galerie en forme de vague a été ajoutée au-dessus des terrasses des restaurants.
Les bâtiments du front de mer forment un ensemble d'immeubles long de 600 mètres dont la construction a débuté en 1949, lors de la première période de reconstruction de la ville. Ils forment un croissant épousant la plage de la Grande-Conche, la principale plage de la ville.
Aujourd'hui séparés en deux ailes, ces bâtiments étaient à l'origine reliés entre eux par un grand portique central détruit en 1986.
D'un point de vue architectural, il convient de distinguer le « côté mer », formé d'une galerie commerciale sous arcades surmontée de plusieurs niveaux d'habitations caractérisés par des loggias peintes en rouge, du « côté ville » aux façades plus sévères donnant sur les grandes artères commerçantes du centre-ville que sont le boulevard de la République et la rue Gambetta.
Des passages permettant de relier le « côté mer » et le « côté ville » ont été aménagés sous forme de portiques répartis à intervalles régulières. Ils donnent « côté ville » sur de petits parkings prévus à l'origine pour abriter des espaces verts. Leur forme caractéristique explique le surnom de « U » que leur ont attribué les habitants.
L'ensemble des bâtiments a été restauré en 1991 et une galerie en forme de vague a été ajoutée au-dessus des terrasses des restaurants.
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Le palais des congrès de Royan - 1954 - 1957 - Claude Ferret
Le palais des congrès de Royan est l'un des édifices emblématiques de la ville de Royan, en Charente-Maritime. Œuvre de l'architecte Claude Ferret, assisté de Pierre Marmouget et André Courtois, cet édifice caractéristique de l'architecture moderniste fut inscrit monument historique en 2011.
Édifié entre 1954 et 1957 afin de doter la ville d'un centre de congrès, cet édifice abritait à l'origine une salle de spectacle modulable, dix salles de commission, un hall de réception ainsi qu'un restaurant2. Le palais des congrès est ensuite aménagé entre 1972 et 1975 par les architectes Marc Quentin et Michel Legrand. Une peinture murale pour la nouvelle cage d'escalier est commandée à l'artiste Nadu Marsaudon en 1977.
D'un point de vue architectural, il s'agit d'une structure cubique en béton armé, à l'architecture adoucie par le mouvement oblique d’escaliers extérieurs et par la subtile imbrication de parois convexes internes. À l'origine largement ouvert sur l’estuaire de la Gironde, il fut fermé dans les années 70 par une paroi toute en verre. À la même époque, il fut agrandi sur les jardins d’un cube transparent. Il a été inscrit au titre des monuments historiques en 2011.
Abritant aujourd'hui les locaux de l'office du tourisme, le palais est en attente de reconversion. Le conseil municipal du 15 octobre 2007 a confirmé la décision de démolir le cube de verre et de réhabiliter le bâtiment d'origine pour en faire un pôle événementiel de spectacle et rencontre3. Cette décision a été remise en cause depuis 2008.
Édifié entre 1954 et 1957 afin de doter la ville d'un centre de congrès, cet édifice abritait à l'origine une salle de spectacle modulable, dix salles de commission, un hall de réception ainsi qu'un restaurant2. Le palais des congrès est ensuite aménagé entre 1972 et 1975 par les architectes Marc Quentin et Michel Legrand. Une peinture murale pour la nouvelle cage d'escalier est commandée à l'artiste Nadu Marsaudon en 1977.
D'un point de vue architectural, il s'agit d'une structure cubique en béton armé, à l'architecture adoucie par le mouvement oblique d’escaliers extérieurs et par la subtile imbrication de parois convexes internes. À l'origine largement ouvert sur l’estuaire de la Gironde, il fut fermé dans les années 70 par une paroi toute en verre. À la même époque, il fut agrandi sur les jardins d’un cube transparent. Il a été inscrit au titre des monuments historiques en 2011.
Abritant aujourd'hui les locaux de l'office du tourisme, le palais est en attente de reconversion. Le conseil municipal du 15 octobre 2007 a confirmé la décision de démolir le cube de verre et de réhabiliter le bâtiment d'origine pour en faire un pôle événementiel de spectacle et rencontre3. Cette décision a été remise en cause depuis 2008.
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Le casino de Royan - Claude Ferret - 1960 - 1985
Claude Ferret fut l'un des architectes choisis pour superviser la reconstruction de la ville, meurtrie par les bombardements de 1945. Il réalisa les plans d'un casino aux lignes audacieuses, prévu pour s'intégrer dans la courbe du front de mer, à la jonction de l'espace balnéaire et du port de la ville. Inauguré en 1960, il formait une rotonde s'inspirant de l'architecture contemporaine brésilienne, mêlant verre et béton armé. L'édifice a été démoli en 1985 pour laisser la place à une tour de 58 mètres qui n'a finalement pas été réalisée suite à d'importantes polémiques6. L'espace libéré, longtemps occupé par un terrain vague, a laissé la place à un espace vert.
http://astudejaoublie.blogspot.fr/2011/11/royan-le-casino-municipa.html
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