Lauren Bacall
Traditional Kustom Hot Rod and Vintage Culture :: Cinéma : Movies and documentary, acteur, actrice, réalisateurs :: Actrice / actress
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Lauren Bacall
Betty Joan Perske naît dans le quartier défavorisé du Bronx à New York5. Elle est la fille unique de Natalie (1901–1977), née Weinstein et devenue légalement Bacal, une secrétaire, et de William Perske (1889–1982), un vendeur5. Ses deux parents sont issus de l'immigration juive ashkénaze de l'Europe centrale. Lauren Bacall rapporte dans ses mémoires et dans des interviews que sa mère, née à Ellis Island, a ses racines à Iași en Roumanie et son père est né dans le New Jersey de parents immigrés originaires de la région de Valojyn en Russie, aujourd'hui en Biélorussie6. Avec ses parents, elle habite le quartier de Brooklyn, parle un yiddish parfait et confie également son rapport complexe à sa judéité et le fait qu'elle aurait fait de ses origines sa force intérieure7,8.
Betty n’a que cinq ans quand ses parents divorcent. Elle est alors élevée par sa mère qui quitte Brooklyn pour Manhattan9. Si sa famille veut en faire « une jeune femme juive comme il faut », sa mère la pousse à apprendre la danse et la comédie. La jeune Betty se rend ainsi le samedi matin aux cours de la New York school of Theatre pour suivre l’enseignement du professeur de danse russe Mikhail Mordkin qui lui annonce bientôt que sa morphologie ne lui permet pas d’envisager une carrière sérieuse de danseuse. Il lui reste néanmoins un avenir dans le théâtre et la comédie9.
À cette époque, Betty ne voit plus son père et est très proche de sa mère - qui se remaria avec Lee Goldberg et ira vivre en Californie quand sa fille sera devenue une star5,10,11.
À l’adolescence, pendant ses études secondaires à la Julia Richman High School (en) à New York, elle entame une carrière de mannequin au Garment Center. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway.
En 1940, elle quitte l'école et commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts, où elle côtoie le jeune Kirk Douglas, alors qu'elle cumule un emploi d’ouvreuse de cinéma et de mannequin (elle mesure 1,74 mètre8), notamment pour présenter les robes de soirée du couturier Sam Friedlander9. Après une première année d'études et bien qu’elle ait réussi à l’examen, elle doit quitter l'école de comédie car sa mère n’a pas les moyens de lui offrir une seconde année et il n'existe pas de bourse pour les filles9.
Betty n’a que cinq ans quand ses parents divorcent. Elle est alors élevée par sa mère qui quitte Brooklyn pour Manhattan9. Si sa famille veut en faire « une jeune femme juive comme il faut », sa mère la pousse à apprendre la danse et la comédie. La jeune Betty se rend ainsi le samedi matin aux cours de la New York school of Theatre pour suivre l’enseignement du professeur de danse russe Mikhail Mordkin qui lui annonce bientôt que sa morphologie ne lui permet pas d’envisager une carrière sérieuse de danseuse. Il lui reste néanmoins un avenir dans le théâtre et la comédie9.
À cette époque, Betty ne voit plus son père et est très proche de sa mère - qui se remaria avec Lee Goldberg et ira vivre en Californie quand sa fille sera devenue une star5,10,11.
À l’adolescence, pendant ses études secondaires à la Julia Richman High School (en) à New York, elle entame une carrière de mannequin au Garment Center. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway.
En 1940, elle quitte l'école et commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts, où elle côtoie le jeune Kirk Douglas, alors qu'elle cumule un emploi d’ouvreuse de cinéma et de mannequin (elle mesure 1,74 mètre8), notamment pour présenter les robes de soirée du couturier Sam Friedlander9. Après une première année d'études et bien qu’elle ait réussi à l’examen, elle doit quitter l'école de comédie car sa mère n’a pas les moyens de lui offrir une seconde année et il n'existe pas de bourse pour les filles9.
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Re: Lauren Bacall
Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme mannequin, Betty Perske en fait la couverture en mars 1943 dans un tailleur noir et portant un sac rouge, pour la promotion du don de sang12. Elle apparaît aussi dans Vogue. Elle se fait remarquer pour « sa grâce féline, ses cheveux blond épais et ses yeux bleu-verts ».
Cette photo lui vaut une proposition de la Columbia pour un rôle muet dans le film Cover Girl (La Reine de Broadway) de Charles Vidor mais Betty la refuse car elle est assortie d’un contrat d’exclusivité d’un an9. Elle fait ses débuts sur les planches à Broadway en 1942, à l'âge de 17 ans dans Johnny 2 X 4 puis obtient un rôle parlant dans une autre pièce de théâtre intitulée Franklin Street9. Selon l'autobiographie de Bacall, elle et une amie avaient gagné l'opportunité de rencontrer en 1940 leur idole, Bette Davis, à son hôtel du Gotham à New York où la star lui dit du métier : « C’est un dur travail et on est très seul »9. Des années plus tard, Davis rend visite à Bacall dans les coulisses pour la féliciter de sa prestation dans Applause, une comédie musicale basée sur le film Eve dans lequel Davis a joué. Elle dit à Bacall : « Tu es la seule qui pouvait jouer la pièce ».
Howard Hawks et Lauren Bacall en 1943.
Lauren Bacall en pin-up pour le magazine Yank (novembre 1944).
Durant la période où elle continue à être mannequin, la femme d'Howard Hawks, Nancy (Slim), tombe sur la couverture du Harper's Bazaar Magazine et presse son mari de faire passer à Betty Perske une audition pour Le Port de l'angoisse. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma13. Hawks demande à sa secrétaire de se renseigner sur elle mais, à la suite d'une incompréhension de cette dernière, on lui envoie un billet d'avion pour venir passer une audition à Hollywood, en avril 1943, en lui donnant cinquante dollars par semaine jusqu'au tournage du bout d'essai9. À cette occasion, Hawks lui propose d'interpréter le personnage principal de son prochain film, Le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway, En avoir ou pas ; il lui fait signer un contrat de sept ans avec un salaire hebdomadaire de cent dollars et commence à s'occuper de sa carrière.
Impressionné par la personnalité de cette jeune fille de 18 ans mais un peu déçu par sa voix (« Elle avait une petite voix nasale et haut-perchée »)9, Howard Hawks lui fait changer son prénom pour « Lauren » et Perske adopte définitivement le deuxième nom de sa mère, « Bacall », en y ajoutant un « L » pour une prononciation différente (le nom de jeune fille roumain de sa mère étant « Bacal »14) ; « Lauren Bacall » devient ainsi son nom de scène définitif15. Néanmoins, elle continue à se faire appeler Betty en privé9. Nancy Hawks la prend sous son aile ; elle apprend au mannequin à s'habiller de manière sophistiquée, la guide en matière d'élégance, dans ses goûts et manières. Howard Hawks demande à Bacall de s'entraîner à avoir une voix plus basse, profonde et sexy. Lorsqu'il l’emmène à Hollywood, il lui fait prendre des cours auprès d'un moniteur vocal pour abaisser la tonalité de sa voix et en faire l'archétype de la femme fatale16.
Cette photo lui vaut une proposition de la Columbia pour un rôle muet dans le film Cover Girl (La Reine de Broadway) de Charles Vidor mais Betty la refuse car elle est assortie d’un contrat d’exclusivité d’un an9. Elle fait ses débuts sur les planches à Broadway en 1942, à l'âge de 17 ans dans Johnny 2 X 4 puis obtient un rôle parlant dans une autre pièce de théâtre intitulée Franklin Street9. Selon l'autobiographie de Bacall, elle et une amie avaient gagné l'opportunité de rencontrer en 1940 leur idole, Bette Davis, à son hôtel du Gotham à New York où la star lui dit du métier : « C’est un dur travail et on est très seul »9. Des années plus tard, Davis rend visite à Bacall dans les coulisses pour la féliciter de sa prestation dans Applause, une comédie musicale basée sur le film Eve dans lequel Davis a joué. Elle dit à Bacall : « Tu es la seule qui pouvait jouer la pièce ».
Howard Hawks et Lauren Bacall en 1943.
Lauren Bacall en pin-up pour le magazine Yank (novembre 1944).
Durant la période où elle continue à être mannequin, la femme d'Howard Hawks, Nancy (Slim), tombe sur la couverture du Harper's Bazaar Magazine et presse son mari de faire passer à Betty Perske une audition pour Le Port de l'angoisse. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma13. Hawks demande à sa secrétaire de se renseigner sur elle mais, à la suite d'une incompréhension de cette dernière, on lui envoie un billet d'avion pour venir passer une audition à Hollywood, en avril 1943, en lui donnant cinquante dollars par semaine jusqu'au tournage du bout d'essai9. À cette occasion, Hawks lui propose d'interpréter le personnage principal de son prochain film, Le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway, En avoir ou pas ; il lui fait signer un contrat de sept ans avec un salaire hebdomadaire de cent dollars et commence à s'occuper de sa carrière.
Impressionné par la personnalité de cette jeune fille de 18 ans mais un peu déçu par sa voix (« Elle avait une petite voix nasale et haut-perchée »)9, Howard Hawks lui fait changer son prénom pour « Lauren » et Perske adopte définitivement le deuxième nom de sa mère, « Bacall », en y ajoutant un « L » pour une prononciation différente (le nom de jeune fille roumain de sa mère étant « Bacal »14) ; « Lauren Bacall » devient ainsi son nom de scène définitif15. Néanmoins, elle continue à se faire appeler Betty en privé9. Nancy Hawks la prend sous son aile ; elle apprend au mannequin à s'habiller de manière sophistiquée, la guide en matière d'élégance, dans ses goûts et manières. Howard Hawks demande à Bacall de s'entraîner à avoir une voix plus basse, profonde et sexy. Lorsqu'il l’emmène à Hollywood, il lui fait prendre des cours auprès d'un moniteur vocal pour abaisser la tonalité de sa voix et en faire l'archétype de la femme fatale16.
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Re: Lauren Bacall
a veille de ses 19 ans, Lauren Bacall rencontre brièvement Humphrey Bogart sur le plateau de tournage de Passage pour Marseille de Michael Curtiz : ils ne s'échangent qu'une poignées de mains9.
Lorsqu'Howard Hawks lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart dans Le Port de l'angoisse (1944), l'actrice ne se montre guère enthousiaste, indiquant qu'elle aurait préféré jouer avec Cary Grant17. Le tournage est marqué par deux événements importants pour Bacall. Premièrement, elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée contre sa poitrine pour contenir le tremblement de son menton, levant seulement ses yeux clairs et langoureux pour regarder son partenaire, avec des sourcils en accent circonflexe. C'est de là que lui vient son surnom « The Look » (« le regard »)18,8. Ceci reste comme sa marque de fabrique.
Deuxièmement, sa relation avec Bogart quitte le registre professionnel et après l'avoir craint, l'actrice l'envisage différemment. « Pendant la troisième semaine de tournage, l’acteur est venu dans sa loge et lui a fait écrire son numéro de téléphone sur une boîte d’allumettes »9 ; les deux acteurs entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks19. L'alchimie entre les deux est visible à l'écran et la réplique de Bacall à Bogart « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » est classée à la 34e place dans le « Top 100 » des répliques les plus mémorables de l'American Film Institute20. Le réalisateur avait demandé à son co-scénariste Jules Furthman de créer un personnage féminin « aussi insolent que Bogart, qui insulte les gens, qui le fasse en riant »9.
Le film est un succès et, à seulement dix-neuf ans, avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée. Elle va désormais « incarner la femme fatale du film noir et de la comédie sophistiquée, personnifiant un idéal de beauté à la fois androgyne et féminin », un peu à la manière d'une Marlène Dietrich contemporaine21. Lors d'une interview bien plus tard, elle confiera regretter de n’avoir pas réagi aux blagues de Hawks sur les Juifs8.
Jack Warner la choisit alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui a été, par ailleurs, un échec, ce qui a affecté provisoirement sa carrière22.
Marilyn Monroe, Betty Grable et Lauren Bacall dans Comment épouser un millionnaire (1953).
En 1945, elle épouse Humphrey Bogart après que ce dernier eut divorcé de sa précédente épouse15. Ils sont considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood et restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent également ensemble trois films après Le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston.
Dans les années 1950, l'actrice se tourne également vers la comédie, notamment dans Comment épouser un millionnaire et Les femmes mènent le monde15
Lorsqu'Howard Hawks lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart dans Le Port de l'angoisse (1944), l'actrice ne se montre guère enthousiaste, indiquant qu'elle aurait préféré jouer avec Cary Grant17. Le tournage est marqué par deux événements importants pour Bacall. Premièrement, elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée contre sa poitrine pour contenir le tremblement de son menton, levant seulement ses yeux clairs et langoureux pour regarder son partenaire, avec des sourcils en accent circonflexe. C'est de là que lui vient son surnom « The Look » (« le regard »)18,8. Ceci reste comme sa marque de fabrique.
Deuxièmement, sa relation avec Bogart quitte le registre professionnel et après l'avoir craint, l'actrice l'envisage différemment. « Pendant la troisième semaine de tournage, l’acteur est venu dans sa loge et lui a fait écrire son numéro de téléphone sur une boîte d’allumettes »9 ; les deux acteurs entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks19. L'alchimie entre les deux est visible à l'écran et la réplique de Bacall à Bogart « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » est classée à la 34e place dans le « Top 100 » des répliques les plus mémorables de l'American Film Institute20. Le réalisateur avait demandé à son co-scénariste Jules Furthman de créer un personnage féminin « aussi insolent que Bogart, qui insulte les gens, qui le fasse en riant »9.
Le film est un succès et, à seulement dix-neuf ans, avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée. Elle va désormais « incarner la femme fatale du film noir et de la comédie sophistiquée, personnifiant un idéal de beauté à la fois androgyne et féminin », un peu à la manière d'une Marlène Dietrich contemporaine21. Lors d'une interview bien plus tard, elle confiera regretter de n’avoir pas réagi aux blagues de Hawks sur les Juifs8.
Jack Warner la choisit alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui a été, par ailleurs, un échec, ce qui a affecté provisoirement sa carrière22.
Marilyn Monroe, Betty Grable et Lauren Bacall dans Comment épouser un millionnaire (1953).
En 1945, elle épouse Humphrey Bogart après que ce dernier eut divorcé de sa précédente épouse15. Ils sont considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood et restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent également ensemble trois films après Le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston.
Dans les années 1950, l'actrice se tourne également vers la comédie, notamment dans Comment épouser un millionnaire et Les femmes mènent le monde15
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Re: Lauren Bacall
À la mort de Bogart, Lauren Bacall quitte la Californie et Hollywood où on lui propose de jouer surtout dans des navets, pour The Dakota, un appartement de New York où elle se produit essentiellement au théâtre à Broadway3. Elle joue dans plusieurs pièces jusqu'en 1995, dont Goodbye, Charley en 1959, Cactus Flower en 1965, Applause en 1970 et Woman of the Year en 1981.
Portait signé par Lauren Bacall en 1983.
Si sa carrière cinématographique ralentit, elle n'abandonne pas pour autant et tourne régulièrement depuis 1959 avec des réalisateurs aussi différents que Sidney Lumet (Le Crime de l'Orient-Express) en 1974, Robert Altman (Health en 1979, Prêt-à-porter en 1994), ou Lars von Trier (Dogville en 2002).
Lauren Bacall en 1998.
Dans les années 2000, elle se fait néanmoins critique du cinéma contemporain, s'en prenant à Nicole Kidman (« ce n'est pas une légende mais une débutante »), mais la défendant contre son ex-mari Tom Cruise (« c'est un malade »), déclarant notamment en 2005 : « Ils [les acteurs] ne pensent qu'à la célébrité. Les stars d'aujourd'hui n'ont pas la même stature que Bogie, Spencer Tracy, Henry Fonda et Jimmy Stewart »15.
Pour faire face au Comité de la Chambre des représentants sur les activités anti-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle est membre du Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), co-fondé par Philip Dunne, Myrna Loy, John Huston et William Wyler23.
Légende d'Hollywood, elle continue à tourner malgré son âge, même si depuis de nombreuses années, elle n'assure plus que des doublages dans des séries ou films d'animation. À la télévision, elle joue son propre rôle dans la série Les Soprano24 le temps d'un épisode avec Ben Kingsley.
En 1996, elle reçoit un César d'honneur25, et en 2009 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière26. Elle écrit également deux autobiographies : Par moi-même (Lauren Bacall : By Myself) en 1978, et Seule (Now) en 198415.
Décès
Lauren Bacall meurt le 12 août 2014 à New York à l'âge de 89 ans, des suites d'un accident vasculaire cérébral massif3 dans son appartement qu'elle occupait de longue date, situé dans l'Upper West Side, dans l'immeuble appelé The Dakota3, avec vue sur Central Park.
Le 19 août 2014, une cérémonie est organisée à sa mémoire au funérarium Frank E. Campbell (en) à New York. Y assistent, entre autres, les acteurs Anjelica Huston et Michael Douglas27.
Portait signé par Lauren Bacall en 1983.
Si sa carrière cinématographique ralentit, elle n'abandonne pas pour autant et tourne régulièrement depuis 1959 avec des réalisateurs aussi différents que Sidney Lumet (Le Crime de l'Orient-Express) en 1974, Robert Altman (Health en 1979, Prêt-à-porter en 1994), ou Lars von Trier (Dogville en 2002).
Lauren Bacall en 1998.
Dans les années 2000, elle se fait néanmoins critique du cinéma contemporain, s'en prenant à Nicole Kidman (« ce n'est pas une légende mais une débutante »), mais la défendant contre son ex-mari Tom Cruise (« c'est un malade »), déclarant notamment en 2005 : « Ils [les acteurs] ne pensent qu'à la célébrité. Les stars d'aujourd'hui n'ont pas la même stature que Bogie, Spencer Tracy, Henry Fonda et Jimmy Stewart »15.
Pour faire face au Comité de la Chambre des représentants sur les activités anti-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle est membre du Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), co-fondé par Philip Dunne, Myrna Loy, John Huston et William Wyler23.
Légende d'Hollywood, elle continue à tourner malgré son âge, même si depuis de nombreuses années, elle n'assure plus que des doublages dans des séries ou films d'animation. À la télévision, elle joue son propre rôle dans la série Les Soprano24 le temps d'un épisode avec Ben Kingsley.
En 1996, elle reçoit un César d'honneur25, et en 2009 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière26. Elle écrit également deux autobiographies : Par moi-même (Lauren Bacall : By Myself) en 1978, et Seule (Now) en 198415.
Décès
Lauren Bacall meurt le 12 août 2014 à New York à l'âge de 89 ans, des suites d'un accident vasculaire cérébral massif3 dans son appartement qu'elle occupait de longue date, situé dans l'Upper West Side, dans l'immeuble appelé The Dakota3, avec vue sur Central Park.
Le 19 août 2014, une cérémonie est organisée à sa mémoire au funérarium Frank E. Campbell (en) à New York. Y assistent, entre autres, les acteurs Anjelica Huston et Michael Douglas27.
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Re: Lauren Bacall
1944 | Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not) | Marie 'Slim' Browning | |
1945 | Agent secret (Confidential Agent) | Rose Cullen | |
1946 | Le Grand Sommeil (The Big Sleep) | Vivian Sternwood Rutledge | (VF : Françoise Gaudray) |
Two Guys from Milwaukee (en) | Elle-même | (non créditée) | |
1947 | Les Passagers de la nuit (Dark Passage) | Irene Jansen | (VF : Françoise Gaudray) |
1948 | Key Largo (Key Largo) | Nora Temple | (VF : Françoise Gaudray) |
1950 | La Femme aux chimères (Young Man with a Horn) | Amy North | |
Le Roi du tabac (Bright Leaf) | Sonia Kovac | (VF : Françoise Gaudray) | |
1953 | Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionnaire) | Schatze Page | (VF : Françoise Gaudray) |
1954 | Les femmes mènent le monde (Woman's World) | Elizabeth Burns | (VF : Françoise Gaudray) |
1955 | La Toile d'araignée (The Cobweb) | Meg Faversen Rinehart | (VF : Claire Maurier) |
L'Allée sanglante (Blood Alley) | Cathy Grainger | (VF : Françoise Gaudray) | |
1956 | Patterns | (non créditée) | |
Écrit sur du vent (Written on the Wind) | Lucy Moore Hadley | (VF : Claire Maurier) | |
1957 | La Femme modèle (Designing Woman) | Marilla Brown Hagen | (VF : Nadine Alari) |
1958 | The Gift of Love | Julie Beck | |
1959 | Aux frontières des Indes (North West Frontier) | Catherine Wyatt | (VF : Claire Guibert) |
1964 | Shock Treatment (Shock Treatment) | Dr. Edwina Beighley | |
Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) | Sylvia Broderick | (VF : Paule Emanuele) | |
1966 | Détective privé (Harper) | Elaine Sampson | (VF : Paule Emanuele) |
1974 | Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) | Mrs. Harriet Belinda Hubbard | (VF : Claire Guibert) |
1976 | Le Dernier des géants (The Shootist) | Bond Rogers | (VF : Claire Guibert) |
1980 | Health (HealtH) | Esther Brill | |
1981 | Fanatique (The Fan) | Sally Ross | |
1988 | Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death) | Lady Westholme | (VF : Catherine Sola) |
Mr. North (Mr. North) | Mrs. Cranston | ||
1989 | John Huston: The Man, the Movies, the Maverick | (documentaire) | |
Tree of Hands (Tree of Hands) | Marsha Archdale | ||
1990 | The Real Story of the Three Little Kittens | Freezelda | (voix) |
Misery (Misery) | Marcia Sindell | (VF : Nadine Alari) | |
1991 | A Star for Two A Star for Two | ||
Le Plus Beau Cadeau du monde (All I Want for Christmas) | Lillian Brooks | ||
1993 | A Foreign Field (A Foreign Field) | Lisa | |
1994 | Prêt-à-porter | Slim Chrysler | |
1996 | Leçons de séduction The Mirror Has Two Faces | Hannah Morgan | (VF : Paule Emanuele) |
Président ? Vous avez dit président ? (My Fellow Americans) | Margaret Kramer | ||
1997 | Le Jour et la Nuit | Sonia | |
1999 | Get Bruce | (documentaire) | |
Madeline: Lost in Paris | Madame Lacroque | (voix) (VF : Cathy Cerda) | |
Diamonds | Sin-Dee | ||
The Venice Project | Comtesse Camilla Volta | ||
Presence of Mind | Mado Remei | ||
A Conversation with Gregory Peck | (documentaire) | ||
2003 | The Limit | May Markham | |
Dogville | Ma Ginger | ||
2004 | Le Château ambulant (Hauru no ugoku shiro) | La Sorcière des Landes | (voix) (VF : Catherine Sola) |
Birth | Eleanor | ||
2005 | Manderlay | Mam | |
2006 | These Foolish Things | Dame Lydia | |
2007 | The Walker | Natalie Van Miter | (VF : Paule Emanuele) |
2008 | Eve | Grand-mère | Court-métrage |
Scooby-Doo et la créature des ténèbres (Scooby-Doo and the Goblin King) | The Grand Witch | (voix) | |
2010 | Wide Blue Yonder | May | |
2012 | The Forger | Anne-Marie |
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Re: Lauren Bacall
élévision
Bacall aux côtés de Humphrey Bogart et Henry Fonda dans la version télévisée de La Forêt pétrifiée (The Petrified Forest), 1955.
1955 : Producer's showcase de William Wyler, Gaby
1956 : Ford Star Jubilee (Blithe Spirit) de Paul Harrison, Elvira Condomine
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr.Kildare) de Jack Arnold, Virginia Herson
1963 : The DuPont Show of the Week, Lorraine Boswell
1964 : Mr. Broadway de Garson Kanin, Barbara Lake
1965 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre de Lawrence Dobkin, Amanda & Barbara
1973 : Applause (en) de Ron Field & Bill Foster, Margo Channing
1978 : De parfaits gentilshommes (Perfect gentleman) de Jackie Cooper, Mrs. Lizzie Martin
1979 : 200 dollars plus les frais de Stephen J. Cannell & Roy Huggins, Kendall Warren
1989 : Dinner at Eight de Ron Lagomarsino, Carlotta Vance
1989 : The Dame Edna Experience de Ian Hamilton & Alasdair Macmillan
1990 : A little piece of Sunshine de James Cellan Jones, Beatrix Coltrane
1993 : The Parallax Garden de David Trainer
1993 : Le Portrait (The Portrait) d'Arthur Penn, Fanny Church (VF : Paule Emanuele)
1995 : From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler de Marcus Cole, Mrs. Basil E. Frankweiler
1998 : La Vie à tout prix (Chicago Hope) de David E. Kelley, Samara Visco Klein
1999 : La Vie secrète d'une milliardaire (Too Rich: The Secret Life of Doris Duke) de John Erman, Doris Duke (VF : Paule Emanuele)
2006 : Les Soprano (Luxury Lounge) de David Chase, elle-même
Théâtre
1942 : Johnny 2x4, créditée comme Betty Bacall
1942 : Franklin Street
1959 : Goodbye Charlie
1965-1968 : Cactus Flower
1970, 1972, 1973 : Applause
1977 : Wonderful Town
1981 1982 : Woman of the Year
1985-1986 : Sweet Bird of Youth
1995 : The Visit
Bacall aux côtés de Humphrey Bogart et Henry Fonda dans la version télévisée de La Forêt pétrifiée (The Petrified Forest), 1955.
1955 : Producer's showcase de William Wyler, Gaby
1956 : Ford Star Jubilee (Blithe Spirit) de Paul Harrison, Elvira Condomine
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr.Kildare) de Jack Arnold, Virginia Herson
1963 : The DuPont Show of the Week, Lorraine Boswell
1964 : Mr. Broadway de Garson Kanin, Barbara Lake
1965 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre de Lawrence Dobkin, Amanda & Barbara
1973 : Applause (en) de Ron Field & Bill Foster, Margo Channing
1978 : De parfaits gentilshommes (Perfect gentleman) de Jackie Cooper, Mrs. Lizzie Martin
1979 : 200 dollars plus les frais de Stephen J. Cannell & Roy Huggins, Kendall Warren
1989 : Dinner at Eight de Ron Lagomarsino, Carlotta Vance
1989 : The Dame Edna Experience de Ian Hamilton & Alasdair Macmillan
1990 : A little piece of Sunshine de James Cellan Jones, Beatrix Coltrane
1993 : The Parallax Garden de David Trainer
1993 : Le Portrait (The Portrait) d'Arthur Penn, Fanny Church (VF : Paule Emanuele)
1995 : From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler de Marcus Cole, Mrs. Basil E. Frankweiler
1998 : La Vie à tout prix (Chicago Hope) de David E. Kelley, Samara Visco Klein
1999 : La Vie secrète d'une milliardaire (Too Rich: The Secret Life of Doris Duke) de John Erman, Doris Duke (VF : Paule Emanuele)
2006 : Les Soprano (Luxury Lounge) de David Chase, elle-même
Théâtre
1942 : Johnny 2x4, créditée comme Betty Bacall
1942 : Franklin Street
1959 : Goodbye Charlie
1965-1968 : Cactus Flower
1970, 1972, 1973 : Applause
1977 : Wonderful Town
1981 1982 : Woman of the Year
1985-1986 : Sweet Bird of Youth
1995 : The Visit
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